L’Escroquerie des Statines – par le Dr Dwight Lundell

 

L’Escroquerie des Statines

 

L'Escroquerie des Statines - par le Dr Dwight Lundell D.Lundell1-290x300
 
D.wight C. Lundell M.D.   

 

Source:  http://www.spacedoc.com/statin_scam         

 

Durant 25 ans, comme chirurgien thoracique, ma vie a été passionnément consacrée à traiter les maladies cardiaques; j’ai donné à plusieurs milliers de patients une seconde chance dans leur vie. 

Puis il y a quelques années j’ai pris la décision la plus difficile de ma carrière médicale.  J’ai quitté la chirurgie que j’aimais afin d’avoir la liberté nécessaire pour dire la vérité sur les maladies cardiaques, l’inflammation, les statines et les méthodes actuelles de traitement des maladies du cœur.   

C’était une période excitante pour un jeune chirurgien cardiaque dans les années quatre-vingts. Une nouvelle technique chirurgicale, le pontage coronarien, était le seul traitement efficace pour les personnes souffrant de maladie coronarienne grave.  Notre capacité à sauver des vies augmentait et les risques de la chirurgie diminuaient avec l’amélioration des techniques et de la technologie. 

Des patients désespérément malades pouvaient être rétablis et remis en état avec un risque relativement faible, ce fut un défi passionnant. Durant ma carrière comme chirurgien j’ai effectué plus de 5000 opérations de pontage coronarien.  

Le consensus était à l’époque qu’un taux de cholestérol élevé dans le sang provoquait un dépôt graduel (de cholestérol) dans le canal du vaisseau sanguin. Nous avions deux choix de traitement évident; baisser le taux de cholestérol sanguin ou faire une opération pour détourner le sang autour de la plaque accumulée dans l’artère, rétablissant ainsi le flux sanguin et la fonction du muscle cardiaque. 

Mise à part la recherche de moyens plus efficaces pour diminuer le cholestérol sanguin, il y avait relativement peu de recherches en cours pour savoir ce qui causait la plaque. La communauté médicale s’était installée sur l’idée simple qu’il suffisait de controler les graisses saturées et le cholestérol.   

Les statines – celles que votre médecin vous prescrit avec insistance si votre cholestérol est légèrement élevé – et Bernie Madoff ( le fraudeur financier désormais tristement célèbre ) ont tous deux laissé dans leur sillage de nombreuses victimes innocentes, et de nombreux partisans sincères mais trompés.  Et l’un et l’autre sont d’énormes escroqueries perpétrées sur des personnes crédules. 

Les statines représentent un marché mondial de plus de  30 milliards de $ par an, et ceci depuis de nombreuses années.  En outre,le dépistage et le traitement du cholestérol coûte environ 100 milliards de $ par an sans aucun avantage notable pour les victimes, je veux dire les patients.

Je ne sais pas si M. Madoff avait l’intention de frauder quand il a commencé, mais à la lecture des rapports, il semble que les choses lui aient échappées, et qu’il ait continué à mentir afin de garder l’argent qui circulait dans ses coffres et perpétuer ainsi son mode de vie somptueux.

Je ne suis pas sûr que les fabricants de statines avaient l’intention d’escroquer au début, mais ils n’étaient pas non plus désireux de renoncer à un marché annuel de 30 milliards de dollars facilement.  Il y a beaucoup de médecins sincères, bien intentionnés et profondément convaincus qui continueront de soutenir la théorie que le cholestérol alimentaire et les graisses saturées provoquent des maladies cardiaques.   

Ils vont continuer à croire que les médicaments pour diminuer le cholestérol vont traiter avec succès et prévenir les maladies cardiaques,en dépit du fait qu’une étude publiée dans l’American Heart Journal (Janvier 2009) analysant 137 000 patients admis dans des hôpitaux aux Etats-Unis avec une crise cardiaque a démontré que près de 75% avait un taux de cholestérol « normal ».

Ce fait a continué à me déranger pendant ma carrière chirurgicale.  L’idée qu’une substance normale, à savoir le  cholestérol, pourrait provoquer une maladie cardiaque ne m’a jamais convaincu.  Je vois des patients revenant pour un deuxième pontage coronarien quelques années après le premier, ayant eu un taux de cholestérol normal durant toute cette période. 

Dans la salle d’opération, j’avais remarquéqu’il semblait y avoir une inflammation autour de l’artère coronaire que j’étais en train de ponter.  Grâce à un marketing brillant et massif, les fabricants de statines ont habilement influencé la science et contrôlé la politique publique de sorte que la prescription de statines soit devenue la norme de soinsToute personne critiquant ces politiques ou en désaccord avec elles est étiqueté comme hérétique, ignorée et ridiculisée. 

La US Food and Drug Administration (FDA), Le National Cholesterol Education Program, L’American Heart Association et de nombreux centres universitaires sont dirigés et influencés par les médecins qui reçoivent des avantages directs ou indirects par les fabricants de statines. Leur influence est si forte que récemment, la FDA a approuvé Crestor ®, une statine, pour traiter les patients avec un cholestérol normal.  Certains de ces universitaires ont appelé à traiter les enfants avec des statines.  Le marketing a vraiment triomphé de la médecine.   

Traiter ou tenter de prévenir les maladies cardiaques avec des statines est dangereux et frauduleux pour deux raisons

1.) Des effets secondaires sérieux, meurtriers et invalidants qui sont largement ignorés par la profession médicale et tenus sous silence par les fabricants de statines. Ces effets secondaires ont été brillamment documenté par le Dr Duane Graveline et d’autres médecins courageux qui osent parler contre la religion officielle du cholestérol et des graisses saturées. 

2.) Continuer de se focaliser sur ce traitement inefficace détourne l’attention de la compréhension véritable des maladies cardiaques, et donne aux patients un faux sentiment de sécurité qui les empêche de faire les changements de mode de vie qui pourraient vraiment prévenir et inverser les maladies cardiaques. 

Considérez aussi les éléments suivants:
1.) Les statines n’ont pas été prouvées pour aider les femmes de tout âge !
2.) Les statines n’ont pas été prouvées pour aider toute personne âgée de plus de 65 ans !
3.) Le seul groupe de patients qui peuvent – et j’insiste sur le « peut » – obtenir un bénéfice, sont les hommes d’âge moyen qui ont déjà eu une crise cardiaque. Il est étonnant de voir toute la littérature médicale qui est financée par les fabricants de statines, et distribuée aux cabinets des médecins par de jeunes représentants enthousiastes qui clament que les statines sont bénéfiques.   

La très médiatisée étude JUPITER – qui a conduit la FDA à approuver ® Crestor pour les personnes ayant un cholestérol normal – a montré que le traitement de 100 personnes pendant 3 ans avec Crestor ® « peut » avoir empêché une attaque cardiaque.     

Pourtant, l’approbation a été accordée et des millions de personnes ont été exposées à des risques de statines sans bénéfice possible, sauf pour le fabricant du Crestor ®.  Pensez-vous que le processus est sincère et libre de toute influence indue? En tant que point de référence, si j’avais traité 100 personnes avec l’antibiotique approprié pour une infection, 99 aurait été guéri. 

C’est pourquoi j’appelle le traitement par statine une escroquerie plus importante et plus dangereuse que celle de Bernie Madoff, au moins ses victimes ont seulement perdu de l’argent, pas leur santé.     

Bien qu’étant chef de cabinet et chef de la chirurgie dans un grand hôpital cardiologique, j’ai trouvé que je ne pouvais pas changer la médecine, peu importe combien j’ai prêché et plaidé, peu importe combien de preuves scientifiques j’ai rassemblées prouvant que le cholestérol n’était pas un problème et que traiter le cholestérol avec des médicaments était contre-productif. 

Alors j’ai pris cette décision difficile et laissé ma pratique chirurgicale réussie afin d’avoir la liberté de parler, d’écrire et d’enseigner la vérité sur les maladies cardiaques.  J’ai écrit un livre La guérison de la maladie cardiaque,  qui explique que la vraie cause de maladie du cœur est une inflammation de faible intensité.  En effet sans l’inflammation, le cholestérol ne serait jamais accumulé sur la paroi du vaisseau sanguin pour provoquer la plaque avec sa conséquence éventuelle d’une crise cardiaque et la mort.  

 

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www.thecureforheartdisease.net
Chief Medical Consultant, Asantae Inc.
Chief Medical Consultant at
www.realweight.com 
  

Dwight C. Lundell MD.

L’expérience du Dr Lundell en chirurgie cardiovasculaire et thoracique au cours des 25 dernières années comprend la certification par l’American Board of Surgery, l’American Board of Thoracic Surgery, et la Society of Thoracic Surgeons.   

Le Dr. Lundell a été un pionnier dans le pontage aortocoronarien ‘off pump’ ou chirurgie « cœur battant »,  réduisant les complications chirurgicales et les temps de récupération.    

Il a servi en tant que résident en chef à l’Université de l’Arizona et de Yale University Hospitals et plus tard servi comme chef de cabinet et chef de la chirurgie.   Il fut l’un des partenaires fondateurs du Lutheran Heart Hospital qui est devenu le 2ème plus grand hôpital cardiaque aux États-Unis.

January, 2011 Janvier 2011

Publié dans : Non classé | le 22 juin, 2011 |14 Commentaires »

Docteur de Lorgeril:Coeur, le cholestérol est accusé à tort

 

Cliquez sur ce lien pour avoir l’interview intégrale du dr de Lorgeril  (13mn)  :   

 http://www.passeportsante.net/DocumentsProteus/popupHtml/tv/player.html

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Cœur: le cholestérol accusé à tort ?

 

Propos recueillis par Cyril Dagois  Jeudi 30 avril 2009 

  En provenance de MediSite.fr  

Dans son dernier ouvrage, le cardiologue et chercheur au CNRS Michel de Lorgeril jette un pavé dans la mare. Selon lui, faire baisser son cholestérol ne servirait à rien, bon et mauvais cholestérol n’auraient aucun sens et les statines seraient inutiles. En bref, le cholestérol permettrait surtout de faire de gros sous. Interview.   

 

 1. Cholestérol : rentable pour les labos 

 Pourquoi le cholestérol est si souvent décrié ? 

Dr Michel de Lorgeril : « Le cholestérol est devenu l’ennemi numéro 1 dans la prévention des maladies cardio-vasculaires car cela arrange tout le monde. Les enjeux économiques sont colossaux, en particulier depuis l’arrivée des statines. Les laboratoires pharmaceutiques y trouvent largement leur compte. Les médicaments anti cholestérol représentent l’un des plus gros chiffres d’affaires du marché. Ils contribuent d’ailleurs pour 1 milliard d’euros au déficit de la Sécurité sociale. Les industriels de l’agroalimentaire en tirent également profit, avec leurs margarines et yaourts prétendument anti cholestérol. Cela arrange même certains médecins traitants, qui peuvent pratiquer une médecine systématique. »  

 Bon et mauvais cholestérol : « à dormir debout » 

  Les termes de « bon » et « mauvais » cholestérol ou de « taux normal » ont-ils un sens ?

Dr Michel de Lorgeril : « Le ’bon’ et le ’mauvais’ cholestérol, ce sont des histoires à dormir debout. Du pur Walt Disney avec la vilaine sorcière et la gentille fée, pour masquer les faiblesses de la théorie du cholestérol. Des essais cliniques comme Illuminate de 2007 montrent que l’augmentation du ’bon’ et la baisse du ’mauvais’ cholestérol ne protègent pas contre les maladies cardio-vasculaires ! 

Quant au taux normal de cholestérol, il s’agit plutôt d’une moyenne. Pour tous les paramètres biologiques ou physiologiques, il existe des moyennes et des écarts. Une personne peut sortir de la moyenne, vers le haut ou vers le bas, sans avoir pour autant un problème de santé. »   

3. Les dangers du cholestérol, une croyance ? 

Pourquoi vous opposez-vous à la théorie couramment admise sur les dangers du cholestérol ? 

Dr Michel de Lorgeril : « Selon cette théorie, le cholestérol serait toxique pour les artères. Il représenterait la cause principale des infarctus, des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des complications cardio-vasculaires. Et plus le cholestérol serait élevé, plus le risque augmenterait. Inversement, plus le taux baisserait, plus le danger diminuerait.

Certains adeptes de cette théorie recommandent même d’abaisser au maximum son taux de cholestérol. Mais il ne s’agit que d’une succession d’hypothèses sans validation scientifique. Des croyances relayées par les industries pharmaceutiques et agroalimentaires auprès des médecins. Et qui ne reposent sur aucune rationalité. »    


 
4. Cholestérol et infarctus : aucun rapport ? 

Un taux de cholestérol élevé n’est donc pas synonyme de maladies cardio-vasculaires ?

Dr Michel de Lorgeril : « L’élévation du taux de cholestérol n’est pas en elle-même la cause des accidents cardio-vasculaires. Elle peut par contre traduire des altérations du mode de vie ou de nos paramètres biologiques qui sont les vraies causes des maladies cardio-vasculaires. En clair, le cholestérol est un mauvais indicateur de risque. De nombreuses études vont dans ce sens.

Dès les années 70, les données montrent que la mortalité cardiaque reste globalement la même, quel que soit le taux de cholestérol dans le sang. Notre mode de vie et nos conditions d’existence diminuent notre espérance de vie, pas le cholestérol. »    

5. Faire baisser son taux de cholestérol ne servirait à rien 

Une baisse du taux de cholestérol apporte-t-elle une protection ?

Dr Michel de Lorgeril : « Non, faire baisser son taux de cholestérol n’apporte rien. Tous les essais cliniques publiés après 2005 ont été négatifs sur la question. Le taux de cholestérol peut baisser par l’alimentation ou en prenant des médicaments. Mais si à côté, le mode de vie ne change pas, le risque reste le même. Si par exemple une personne continue à fumer en se disant qu’elle est protégée par sa statine, elle court droit à la catastrophe. »    

6. Statines : pas d’intérêt en prévention 

Les statines présentent-elles un intérêt pour se protéger des maladies cardio-vasculaires ?

Dr Michel de Lorgeril : « Non, elles n’apportent aucune protection. Elles entraînent une baisse de cholestérol qui n’a aucun effet sur la mortalité. Beaucoup d’études sur ces médicaments restent très suspectes, à cause de l’implication de l’industrie pharmaceutique. Mais l’essai ALLHAT de 2002, le seul sponsorisé par des institutions publiques indépendantes, ne montre aucune protection malgré la baisse de cholestérol.

Toutes les études d’après 2005 révèlent également l’absence d’effet sur la mortalité, à part le récent essai Jupiter très controversé. Sur le risque d’AVC, aucune donnée scientifique ne prouve l’intérêt des statines. Idem avec l’insuffisance cardiaque. »   

7. Les effets secondaires des statines 

Existe-t-il des risques pour les patients prenant des statines ?

Dr Michel de Lorgeril : « Les statines présentent un certain nombre d’effets secondaires. Chez les gens actifs, elles semblent altérer la qualité de vie et entraîner douleurs musculaires et déprimes. A long terme, il existerait également une augmentation des risques de cancer, en particulier chez les plus de 60 ans. L’étude PROSPER de 2002 notamment montre davantage de cancers et de décès par cancer avec la pravastatine que sans traitement.

Attention cependant, les patients ne doivent pas arrêter leur traitement sans en discuter avec leur médecin traitant. Mais la prescription de statines me semble pire que l’affaire du sang contaminé en terme de chiffres. 7 millions de Français prennent ces médicaments inutilement. »   

8. Les vraies causes des accidents cardio-vasculaires 

Si le cholestérol est innocent, qu’est-ce qui provoque l’infarctus ?

Dr Michel de Lorgeril : « L’infarctus vient d’une artère coronaire entièrement bouchée. Dans l’immense majorité des cas, la cause est un caillot de sang. La formation de ce caillot dépend de trois facteurs : l’agrégation des plaquettes sanguines, la coagulation et la fibrinolyse, un mécanisme anti caillot. Le cholestérol n’intervient dans aucun de ces phénomènes.

Quant aux lésions d’athérosclérose, elles bouchent en partie les artères mais jamais complètement. Le cholestérol représente au grand maximum 10 % des ces lésions. Donc 10 % d’une obstruction partielle, qui n’est pas responsable en elle-même de l’infarctus. »    

9. Comment protéger son cœur et ses artères 

Quelles mesures faut-il prendre pour se protéger des maladies cardio-vasculaires ?

Dr Michel de Lorgeril : « Les maladies cardio-vasculaires sont des maladies du mode de vie. D’où l’importance d’agir notamment sur trois facteurs : le tabac, l’exercice physique et l’alimentation. En clair, il ne faut pas fumer et essayer de respirer un air pur. Il faut aussi effectuer une activité physique adaptée.

Une masse musculaire importante est une réserve de protéines et d’acides aminés. Pour l’alimentation, la diète méditerranéenne a prouvé son efficacité clinique. En résumé, il s’agit d’une diète riche en céréales peu raffinées, en fruits et légumes frais, en légumes secs, en fruits à coque, en huile d’olive, en herbes aromatiques.

10. Pourquoi le monde médical reste silencieux 

Pourquoi davantage de médecins ne font pas part de leurs doutes sur le cholestérol et les statines ?

Dr Michel de Lorgeril : « D’abord, ils n’ont pas forcément accès aux médias. Mais si beaucoup de médecins se taisent, c’est aussi par crainte. Un des plus grands épidémiologistes mondiaux vient de relire mes travaux sur l’étude Jupiter, qui concerne l’utilisation préventive des statines. Il dit m’approuver et me soutenir. Mais il refuse de cosigner mon article. La raison : l’université pour laquelle il travaille a des contrats avec l’industrie pharmaceutique.

Quant aux médecins généralistes, beaucoup n’osent pas exprimer leurs doutes aux patients de crainte de se le faire reprocher par le cardiologue du CHU voisin. »  

 

Sources:

- Cholestérol, Mensonges et Propagande, Dr Michel de Lorgeril, éd. Thierry Souccar, 2008   
- Effects of torcetrapib in patients at high risk of coronary events, Barter PJ et al., N Engl J Med, 2007.
- HDL cholesterol, very low levels of LDL cholesterol and cardiovascular events, Barter PJ et al., N Engl J Med, 2007.
- Major outcomes in moderately hypercholesterolemic, hypertensive patients randomized to pravastatin vs. usual care : the ALLHAT-LLT, ALLHAT Collaborative Research Group, JAMA, 2002.
- Rosuvastatin in older patients with systolic heart failure, Kjekhus J et al., N Engl J Med, 2007.
- Pravastatin in elderly individuals at risk of vascular disease (PROSPER) : a randomised controlled trial, Shepherd J et al., Lancet, 2002. 

- High-dose atorvastatin versus usual-dose simvastatin for secondary prevention after myocardial infarction. The IDEAL study : a randomized controlled trial, Pedersen TR et al., JAMA, 2005.
- Is relationship between serum cholesterol and risk of premature death from coronary heart disease continuous and graded ? Findings in 356,222 primary screenees of the MRFIT, Stamler J et al., JAMA, 1986.
- Mediterranean diet, traditional risk factors and the rate of cardiovascular complications after myocardial infarction – Final report of the Lyon Diet Heart Study, De Lorgeril M et al., Circulation, 1999.

 

                                                                                                 

 

 

Publié dans : Non classé | le 21 juillet, 2010 |28 Commentaires »

Le cholestérol n’est PAS à l’origine des maladies CV – par le Dr Ron Rosedale

Le cholestérol n’est PAS à l’origine des maladies cardiaques 

Ron Rosedale, MD

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Origine : http://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2005/05/28/cholesterol-heart.aspx

   Le cholestérol n’est pas le principal coupable dans une maladie cardiaque ou une maladie quelconque. S’il est oxydé, il peut irriter / enflammer des tissus dans lesquels il est déposé, comme l’endothélium (paroi des artères). Ce serait l’une des nombreuses causes de l’inflammation chronique qui peut nuire à la paroi des artères.   

En fait, le cholestérol est transporté vers les tissus dans le cadre d’une réponse inflammatoire qui est là pour réparer les dégâts. La fixation sur le cholestérol comme une cause majeure de maladie du cœur défie les 15 dernières années de la science et détourne des vraies causes telles que les dommages (par l’intermédiaire de la glycation) que les sucres comme le glucose et le fructose infligent sur les tissus, y compris la paroi des artères, provoquant l’inflammation chronique et la plaque qui en résulte. 

 Le cholestérol; accusé à tort? 

Avant que nous puissions commencer à parler de la cause réelle des maladies du cœur et des vaisseaux et des traitements efficaces, nous devons d’abord regarder ce qui est connu, ou devrais-je dire ce que nous pensons que nous connaissons.  La première chose qui vient à l’esprit quand on entend parler de la maladie cardiaque est presque toujours le taux de cholestérol.  Le cholestérol et les maladies du cœur ont pratiquement été des synonymes durant les cinquante dernières années. Le cholestérol a été décrit comme le Darth Vader de nos artères et de notre cœur.  (ndlr : l’Empire du Mal )

La dernière recommandation d’un soi-disant groupe de soi-disant «experts» formule que le taux de cholestérol d’une personne d’être aussi bas que possible, en fait, à un niveau si bas qu’ils disent qu’il ne peut pas être atteint par le régime alimentaire, l’exercice, ou de toute modification du mode de vie connue.     

Par conséquent, ils disent que les  médicaments abaissant le taux de cholestérol – en particulier les statines – doivent être donnés à quiconque à un risque élevé de maladie cardiaque.  Puisque la maladie cardiaque est la première cause de décès dans ce pays, qui comprendrait la plupart des adultes et même de nombreux enfants. 

Le fait que les ventes de statines aient atteint le chiffre de 26 milliards de dollars l’an passé n’a joué, j’en suis sûr, aucun rôle dans leurs recommandations. Ou cela a-t-il joué un rôle ?      

Conflits d’intérêts entre experts 

Les principaux groupes de consommateurs pensent que Oui. Ils ont constaté que huit des neuf «experts» à l’origine de ces recommandations étaient salariés des entreprises pharmaceutiques qui produisent ces médicaments.  De grandes organisations scientifiques ont tancé les revues médicales pour avoir permis à l’industrie pharmaceutique de publier des résultats trompeurs et des demi-vérités.  Il y a un mouvement très important en cours pour forcer l’industrie pharmaceutique (et les autres) à publier les résultats de l’ensemble de leurs études, et pas seulement celles qui semblent favorables. 

Les études qui ont montré des résultats négatifs seraient forcées d’être également publiées. Il se pourrait que la réduction du cholestérol ne soit pas une aussi bonne chose pour la santé qu’on nous le dit. De plus en plus d’études viennent montrer à quel point la réduction du cholestérol peut être malsaine, notamment par l’utilisation des statines.  Particulièrement, les statines se sont avérées nuisibles aux muscles causant des dommages considérables.  Un des symptômes fréquents de ces dommages sont des douleurs et des maladies musculaires, bien que la plupart des patients ne se rendent pas compte que ces médicaments en sont responsables. Hmm …  le cœur n’est-il pas un muscle?   

Les statines, en réalité, augmentent les cardiopathies 

En effet, il a été montré qu’un faible taux de cholestérol aggravent les patients avec une insuffisance cardiaque congestive, une maladie dans laquelle le cœur est trop faible pour pomper le sang efficacement.  Il a été également montré que les statines provoquaient des lésions nerveuses et de nuisaient grandement à la mémoire.    

Une des raisons des effets secondaires graves de ces médicaments est qu’ils inhibent une enzyme vitale qui fabrique le cholestérol dans le foie.  En effet, la même enzyme est utilisée pour la fabrication de la coenzyme Q10 qui est biochimiquement nécessaire pour transférer l’énergie de la nourriture vers nos cellules, afin qu’elles restent en vie et en bonne santé. Les statines sont connus pour inhiber notre production essentielle de coenzyme Q10. 

Surtout, alors que de nombreux cardiologues insistent sur le fait que l’abaissement du cholestérol est en corrélation avec une réduction du risque de crise cardiaque ; peu d’entre eux peuvent dire qu’il y a une réduction du risque de mortalité (décès).  Cela a été beaucoup plus difficile à démontrer.  En d’autres termes, il n’a jamais été formellement démontré que l’abaissement du cholestérol sauve des vies.         En fait, plusieurs grandes études ont montré que l’abaissement du cholestérol dans la gamme actuellement recommandée est corrélée à un risque accru de mourir, en particulier du cancer.     

Il n’y a pas de bon et de mauvais cholestérol   

Regardons de plus près le cholestérol, ou, comme Paul Harvey a coutume de dire, « le reste de l’histoire. » D’abord et avant tout, le taux de cholestérol est un élément essentiel de chaque membrane cellulaire de la Terre.  En d’autres termes, il n’y aucune vie sur Terre qui puisse exister sans cholestérol.   Vous en déduirez automatiquement que, en lui-même, il ne peut pas être mauvais.     En réalité, il est l’un de nos meilleurs amis.   Rien d’étonnant à ce qu’une trop grande réduction du cholestérol  augmente notre risque de mourir.  Le cholestérol est également un précurseur de toutes les hormones stéroïdes.  Vous ne pouvez pas faire de l’œstrogène, testostérone, cortisone, et une foule d’autres hormones vitales, sans cholestérol.      

Le cholestérol est le bon, pas le méchant. 

Il a été déterminé il y a plusieurs années que la plus grande partie du cholestérol dans notre sang provient de ce que votre foie fabrique et distribue.  La quantité de cholestérol que l’on mange  joue un faible rôle dans notre niveau de cholestérol sanguin.  On sait également que le HDL transporte le cholestérol présent dans les tissus et les artères vers le foie.  C’est pourquoi le HDL est appelé «bon cholestérol» parce qu’il est censé éloigner le cholestérol des artères.  Mais voyons cela de plus près. 

- Pourquoi votre foie doit-il s’assurer que vous avez du cholestérol en abondance ?    

- Pourquoi est-ce que le HDL ramène-t-il le cholestérol vers votre foie ?   - Pourquoi ne pas le prendre à vos reins, ou à votre intestin pour s’en débarrasser ?

Il est ramené vers votre foie afin que celui-ci puisse le recycler; il le transforme en d’autres particules qui seront utilisées par les tissus et les cellules qui en ont besoin. Votre corps essaie de produire et de conserver le cholestérol pour la raison précise qu’il est important, en réalité vital, pour la santé.  Une des fonctions du cholestérol est d’empêcher vos membranes cellulaires de se désintégrer. 

Ainsi, vous pouvez considérer le cholestérol comme une « super glue » de vos cellules.  Il est un ingrédient indispensable à toute forme de réparation cellulaire.     

La maladie coronarienne associée à des crises cardiaques est maintenant connue pour être causée par des dommages à la paroi de ces artères.  Ces dommages provoquent une inflammation.  La maladie coronaire à l’origine de crises cardiaques est maintenant considérée comme étant provoquée le plus souvent par l’inflammation chronique.   

Qu’est-ce que l’inflammation ? 

Pensez à ce qui se passe si vous vous coupez la main. En une fraction de seconde, des produits chimiques sont libérés par les tissus endommagés pour initier le processus appelé inflammation. L’inflammation permet à de petites coupures de guérir et, en fait, vous empêche de mourir.  Les petits vaisseaux sanguins coupés se contractent pour vous empêcher de trop saigner.  Le sang devient «épais» pour qu’il puisse se coaguler.     

Les cellules et les produits chimiques du système immunitaire sont alertés et viennent sur place pour empêcher des intrus tels que les virus et les bactéries d’envahir la coupure.  D’autres cellules sont appelées à se multiplier pour réparer les dommages de sorte que vous puissiez guérir.  Lorsque la réparation est achevée, vous avez survécu une fois encore, bien qu’il vous reste une petite cicatrice en souvenir. Nous savons maintenant que des événements similaires se déroulent dans la paroi de nos artères. Lorsqu’un dommage se produit à la paroi de nos artères (voire ailleurs), des produits chimiques sont libérés pour engager le processus de l’inflammation.  Les artères se contractent, le sang à de plus en plus tendance à se coaguler, les globules blancs sont appelés vers la zone endommagée pour engloutir des débris, et les cellules adjacentes à celles endommagées sont appelées à se multiplier.  En fin de compte, sous forme de cicatrices, mais à l’intérieur de nos artères, nous l’appelons la plaque.  Et la constriction de nos artères et l’ «épaississement» de notre sang nous prédisposent davantage à l’hypertension artérielle et aux crises cardiaques.        

Ainsi quelle est la place du cholestérol dans tout ça ? 

Si le dommage est survenu et que l’inflammation est mis en oeuvre, les produits chimiques sont libérés de sorte que les dommages peuvent être réparés.  Dans ce cas, le cholestérol est fabriqué et distribué dans la circulation sanguine pour vous aider à réparer les tissus endommagés et, en fait, pour vous garder en vie.  Si le dommage est tel qu’il est nécessaire de distribuer plus de cholestérol dans le sang, il ne semble pas très sage de simplement abaisser le taux de cholestérol et d’oublier pourquoi il est là en premier lieu. Il semble beaucoup plus intelligent de réduire les besoins supplémentaires en cholestérol – à l’origine de de l’inflammation chronique. 

Alors pourquoi prendre des médicaments anti-cholestérol ? 

Les sociétés pharmaceutiques ont pensé que vous pourriez y penser. Elles sont retournées à la planche à dessin. Elles poursuivirent leurs «recherche’» et trouvèrent (par hasard), que les statines avaient des effets anti-inflammatoires.      

Par conséquent, nous continuons de préconiser nos médicaments réduisant le cholestérol parce que maintenant ils fonctionnent en réduisant l’inflammation, et peut-être même sans réduire le taux de cholestérol, et peut-être même en dépit de celui-ci.     

L’aspirine réduit l’inflammation, pour beaucoup moins d’argent. Il en est de même de la vitamine E, des huiles de poisson et des modifications du régime alimentaire sans les dangers des médicaments et avec de nombreux bénéfices supplémentaires  

Publié dans : Non classé | le 21 avril, 2009 |6 Commentaires »

Les dangers d’un faible taux de cholestérol – par le Dr Uffe Ravnskov

  

Origine : http://www.cholesterol-and-health.org.uk/low-cholesterol.html    

Last updated 13 November 2009 


 

Les dangers d’un faible taux de cholestérol 

 

1ère partie: introduction

Nous savons que le cholestérol est un produit chimique essentiel dans notre corps avec une large gamme d’utilisations et d’applic ations.Tout comme la température de notre corps est maintenue dans des limites très précises durant toute notre vie, il en est de même pour des centaines d’autres processus et réactions chimiques.    

Nous n’avons pas besoin de mesurer et de «corriger», même un seul d’entre eux ; nos organismes peuvent les réguler et le font automatiquement dans des limites fines et avec une grande précision.

Contrairement à la température corporelle, le taux de cholestérol augmente naturellement avec l’âge et l’idée que chacun, jeune ou vieux, homme ou femme, doit avoir exactement la même quantité de cholestérol dans le sang est, franchement, tout à fait ridicule.Alors, n’est-il pas concevable que si le cholestérol n’est pas disponible en quantité suffisante, cette carence puisse avoir des effets catastrophiques ?C’est le cas !

Les maladies et les autres questions de santé dont le risque augmente si votre cholestérol est abaissé, soit par la maladie soit artificiellement avec des médicaments, sont nombreuses.  Les médicaments anti-cholestérol, eux-mêmes, accroissent également les risques en raison des effets secondaires indésirables qu’ils produisent. Cet aspect sera discuté sur une autre partie de ce site. Mais il suffit de regarder les conditions énumérées dans le menu ci-dessus, ou les dangers d’avoir un faible indice en cholestérol, pour se rendre compte que l’abaissement du cholestérol comporte des risques importants. 

 

2ème  partie : Comment les médecins sont dupes

 Aussi, avec toutes ces informations apparemment à portée de main, on peut se demander pourquoi il y a une aussi large acceptation du mythe du cholestérol dans le monde médical, et pourquoi les médecins insistent pour que tout le monde ait exactement le même taux de cholestérol. 

L’explication en est relativement simple. Tout d’abord, il y a quelque 30.000 articles médicaux publiés et aucun médecin ne peut tous les lire. Deuxièmement … parmi les nombreuses études qui ont été publiées … celles qui ne soutiennent pas le mythe sont rarement mentionnées. Cette sélection préférentielle a faussé la réalité.

 En outre, les compagnies pharmaceutiques qui vendent des médicaments anti-cholestérol produisent de nombreuses publications qui diffusent le mythe du cholestérol à des millions d’exemplaires.Le Dr Jerome P.Kassirer, un ancien rédacteur en chef du New England Journal of Medicine a montré aux lecteurs du Washington Post que les publications majeures telles que La lettre Lipidique, Lipides-en-Ligne et La gestion des Lipides sont toutes financées par les fabricants de médicaments anti-cholestérol.

Ces publications, qui mettent en garde sans relâche contre les (faux) dangers du cholestérol, atteignent des millions de médecins ; elles sont conçues, bien sûr, pour les convaincre de prescrire leurs médicaments anti-cholestérol.     

Il n’est donc pas vraiment surprenant que des professionnels surchargés de travail continuent de nous enseigner que le cholestérol est dangereuxet que les sociétés pharmaceutiques fassent la promotion avec agressivité de leurs médicaments anti-cholestérol.

 

 3ème partie : conclusion :    

Le Dr A.E.Dugdale de l’hôpital de St Lucia, en Australie, a examiné les coûts et les bénéfices de la réduction ducholestérol d’après les statistiques de mortalité australiennes en 1984.  Ce qu’il a découvert est que l’effet principal de la réduction du cholestérol « est de modifier la cause de la mort »  

 « Lorsque les niveaux les plus bas de cholestérol sont comparés aux plus élevés, la proportion de décès par maladies cardiaques est presque réduit de moitié, mais la proportion de tumeurs malignes [cancers] est pratiquement doublée ».

 …  Cela fait réfléchir.

Mais quand on ajoute tous les autres effets indésirables dont un faible taux de cholestérol semble être responsable et qui augmentent les problèmes de santé alors que nous sommes en vie, pourquoi voudrait-on faire baisser son taux de cholestérol ? 

Avec autant de preuves du lien entre le faible taux de cholestérol et la mauvaise santé - pourquoi diable les médecins ne voient-ils rien ?  

Il est temps, je pense, que ces médecins généralistes prodigues qui prescrivent des médicaments anti-cholestérol à leurs patients soient tenus de rendre des comptes.

Tout « patient » qui n’a pas connaissance de ces preuves est en grave danger de devenir une victime de l’escroquerie de l’abaissement du cholestérol     

References : 

 1.Dugdale A E. Serum cholesterol and mortality rates. Lancet 1987;    2. Ravnskov U. Cholesterol lowering trials in coronary heart disease: frequency of citation and outcome. BMJ 1992; 3. Kassirer, Jerome P. Why Should We Swallow What These Studies Say?    The Washington Post. 1 August 2004; B03.  

Dernière Mise à jour 13 Novembre 2009 

 

 

  Les avantages d’un taux de cholestérol élevé 

Written by Uffe Ravnskov, MD, PhD   

Origine : http://www.westonaprice.org/modern-diseases/cardiovascular-disease/537-benefits-of-high-cholesterol.html 

Thursday, 24 June 2004 14:25   
Les personnes ayant un taux de cholestérol élevé vivent plus longtemps.

Cette déclaration semble si incroyable que cela prend beaucoup de temps pour effacer le lavage de cerveau de son esprit afin de comprendre pleinement son importance. Pourtant, le fait que les personnes ayant un cholestérol élevé vivent plus longtemps ressort clairement de nombreux articles scientifiques.  

Examinez les conclusions du Dr Harlan Krumholz du Département de médecine cardiovasculaire de l’Université de Yale, qui a déclaré en 1994 que les personnes âgées avec un cholestérol faible mouraient deux fois plus souvent d’une crise cardiaque que celles avec un cholestérol élevé.

Les partisans de la campagne contre le cholestérol ignorent cette observation systématiquement, ou la considèrent comme une exception rare, produite par hasard parmi un grand nombre d’études démontrant le contraire 

Mais ce n’est pas une exception, il y a maintenant un grand nombre de conclusions qui contre-disent l’hypothèse lipidique. Pour être plus précis, la plupart des études avec des personnes âgées ont montré qu’un cholestérol élevé n’est pas un facteur de risque de maladie coronarienne. 

  Mais il y a plus de confort pour ceux qui ont un taux de cholestérol élevé; six études ont montré que la mortalité totale était inversement associée avec le cholestérol LDL ou total.

Cela signifie qu’il est en réalité bien mieux d’avoir un cholestérol élevé que faible si vous voulez vivre très vieux.
Un taux de cholestérol élevé protège contre l’infection

De nombreuses études ont montré qu’un taux de cholestérol bas était à certains égards pire qu’un taux élevé. Par exemple, dans 19 grandes études sur plus de 68.000 morts, examinés par le Pr David R. Jacobs et ses collègues de la Division d’Epidémiologie du Minnesota, un faible niveau de cholestérol prédit un risque accru de mourir de maladies gastro-intestinales et respiratoires.    

… N’est-il pas plus probable que le faible taux de cholestérol, d’une certaine manière, les rendait plus vulnérables à l’infection, ou que le cholestérol élevé protégeait ceux qui n’ont pas été infectés?  De nombreuses preuves viennent soutenir cette interprétation. 

 

Le cholestérol et l’insuffisance cardiaque chronique   

 … Cette dernière constatation a été confirmée par le Dr Rauchhaus, en collaboration avec des chercheurs de plusieurs hôpitaux universitaires allemands et britanniques.  Ils ont constaté que le risque de mourir pour les patients atteints d’insuffisance cardiaque chronique a été fortement et inversement associé avec le cholestérol total, le LDL-cholestérol ainsi que les triglycérides ; ceux ayant de fortes valeurs lipidiques vivaient beaucoup plus longtemps que ceux avec de faibles valeurs.

D’autres chercheurs ont fait des observations similaires. La plus grande étude a été réalisée par le professeur Gregg Fonorow et son équipe du Département de Médecine et de Cardiomyopathie de Los Angeles.  

L’étude, dirigée par le Dr Tamara Horwich, comprenait plus d’un millier de patients souffrant d’insuffisance cardiaque sévère.  Après 5 ans, 62 % des patients avec un cholestérol inférieur à 129 mg / L. étaient morts, mais seulement la moitié des patients avec un cholestérol-dessus de 223 mg

Réaction à une blessure 

En 1976, l’une des théories les plus prometteuses sur l’origine de l’athérosclérose a été la Réponse-à-l’Hypothèse-des-Blessures, présentée par Russell Ross, professeur de pathologie et John Glomset, professeur de biochimie et de médecine à la faculté de médecine de l’université de Washington à Seattle.

Ils ont suggéré que l’athérosclérose était la conséquence d’un processus inflammatoire, où la première étape est une lésion localisée à la mince couche de cellules qui tapissent l’intérieur des artères, l’intima.La blessure provoque une inflammation et les plaques saillantes qui se forment sont tout simplement des lésions qui cicatrisent.

 Leur idée n’est pas nouvelle. En 1911, deux pathologistes américains de l’Université de Pittsburgh, Pennsylvanie, Oskar Klotz et M.F. Manning ainsi que d’autres chercheurs ont présenté des théories similaires. 

Les chercheurs ont proposé de nombreuses causes possibles de la lésion vasculaire, dontle stress mécanique, le tabac, le cholestérol LDL élevé, le cholestérol oxydé, l’ homocystéine, le diabète, l’excès de fer, la carence en cuivre, les carences en vitamines A et D, la consommation d’acides gras trans, les micro-organismes et bien d’autres.  À une exception près, il existe des preuves à l’appui des rôles de tous ces facteurs, mais le degré de participation de chacun d’entre eux demeure incertain

L’exception est bien sûr le LDL-cholestérol. De nombreuses recherches nous permettent d’exclure le taux élevé de cholestérol LDL de la liste.

Que l’on regarde à l’œil nu à l’intérieur des artères à l’autopsie, ou que nous le fassions indirectement chez les personnes vivantes avec des rayons X, des ultrasons ou des faisceaux d’électrons, aucune association digne d’être mentionnée n’a jamais été trouvée entre la quantité de lipides dans le sang et le degré d’athérosclérose dans les artères  

En outre, si le taux de cholestérol monte ou descend, par lui-même ou grâce à l’intervention médicale, les changements de cholestérol n’ont jamais été suivis par des changements parallèles dans les plaques d’athérosclérose, il n’y a pas de relation dose-réponse

 

Est-ce que l’athérosclérose est une maladie infectieuse ?   

Pendant de nombreuses années les scientifiques ont soupçonné les virus et les bactéries de participer au développement de l’athérosclérose. Des recherches dans ce domaine ont explosé au cours de la dernière décennie et en Janvier 2004, au moins 200 commentaires sur la question ont été publiés dans des revues médicales. En raison de la focalisation généralisée sur le cholestérol et autres lipides, il y a eu peu d’intérêt général sur le sujet et rares sont les médecins qui le savent  
Est-ce qu’un taux de cholestérol élevé protège des maladies cardio-vasculaires ?  

De toute manière, la théorie lipidique, avec sa diabolisation du cholestérol, est évidemment en contradiction avec l’idée qu’un cholestérol élevé protège contre les infections.   

Chacune de ces deux idées ne peut pas être vraie. Permettez-moi de résumer les faits nombreux qui sont incompatibles avec l’idée qu’un cholestérol élevé soit mauvais.    

Si un cholestérol élevé était la cause la plus importante de l’athérosclérose, les gens ayant un cholestérol élevé devraient avoir plus d’athérosclérose que les personnes ayant un cholestérol bas.

Mais comme vous le savez maintenant, ceci est très loin de la vérité.    

Si le cholestérol élevé était la cause la plus importante de l’athérosclérose, l’abaissement du cholestérol devrait influer sur le processus d’athérosclérose en proportion avec son degré de réduction.

Mais comme vous le savez maintenant, ce n’est pas le cas.    J’ai déjà mentionné ce second argument mais on ne le répétera jamais trop : l’hypercho-lestérolémie est associée à la longévité chez les personnes âgées. Il est difficile d’ignorer le fait que pendant la période de la vie où la plupart des maladies cardiovasculaires se produisent et dont la plupart des gens meurent ( et la plupart d’entre nous meurent de maladies cardio-vasculaires ), on trouve la plus faible mortalité chez les gens avec un taux élevé de cholestérol.    Comment est-il possible que le cholestérol élevé soit néfaste pour les parois des artères et provoque la maladie coronarienne fatale, si ceux dont le cholestérol est le plus élevé vivent plus longtemps que ceux dont le cholestérol est bas ?    

Au public et à la communauté scientifique je dis: « Réveillez-vous » !


References 1.       Krumholz HM and others. Lack of association between cholesterol and coronary heart disease mortality and morbidity and all-cause mortality in persons older than 70 years. Journal of the American Medical Association 272, 1335-1340, 1990.  2.       Ravnskov U. High cholesterol may protect against infections and atherosclerosis. Quarterly Journal of Medicine 96, 927-934, 2003.  3.       Jacobs D and others. Report of the conference on low blood cholesterol: Mortality associations. Circulation 86, 1046–1060, 1992. 4.       Iribarren C and others. Serum total cholesterol and risk of hospitalization, and death from respiratory disease. International Journal of Epidemiology 26, 1191–1202, 1997.  5.       Iribarren C and others. Cohort study of serum total cholesterol and in-hospital incidence of infectious diseases. Epidemiology and Infection 121, 335–347, 1998. 6.       Claxton AJ and others. Association between serum total cholesterol and HIV infection in a high-risk cohort of young men. Journal of acquired immune deficiency syndromes and human retrovirology 17, 51–57, 1998.  7.       Neaton JD, Wentworth DN. Low serum cholesterol and risk of death from AIDS. AIDS 11, 929–. 8.       Rauchhaus M and others. Plasma cytokine parameters and mortality in patients with chronic heart failure. Circulation 102, 3060-3067, 2000.  9.       Niebauer J and others. Endotoxin and immune activation in chronic heart failure. Lancet 353, 183 10.   Vredevoe DL and others. Skin test anergy in advanced heart failure secondary to either ischemic or idiopathic dilated cardiomyopathy. American Journal of Cardiology 82, 323-328, 1998.  11.   Rauchhaus M, Coats AJ, Anker SD. The endotoxin-lipoprotein hypothesis. Lancet 356, 930–933, 12.   Rauchhaus M and others. The relationship between cholesterol and survival in patients with chronic heart failure. Journal of the American College of Cardiology 42, 1933-1940, 2003.  13.   Horwich TB and others. Low serum total cholesterol is associated with marked increase in mortality in advanced heart failure. Journal of Cardiac Failure 8, 216-224, 2002. 14.   Elias ER and others. Clinical effects of cholesterol supplementation in six patients with the Smith-Lemli-Opitz syndrome (SLOS). American Journal of Medical Genetics 68, 305–310, 1997.  15.   Bhakdi S and others. Binding and partial inactivation of Staphylococcus aureus a-toxin by human plasma low density lipoprotein. Journal of Biological Chemistry 258, 5899-5904, 1983. 16.   Flegel WA and others. Inhibition of endotoxin-induced activation of human monocytes by human lipoproteins. Infection and Immunity 57, 2237-2245, 1989.  17.   Weinstock CW and others. Low density lipoproteins inhibit endotoxin activation of monocytes. Arteriosclerosis and Thrombosis 12, 341-347, 1992. 18.   Muldoon MF and others. Immune system differences in men with hypo- or hypercholesterolemia. Clinical Immunology and Immunopathology 84, 145-149, 1997.  19.   Feingold KR and others. Role for circulating lipoproteins in protection from endotoxin toxicity. Infection and Immunity 63, 2041-2046, 1995. 20.   Netea MG and others. Low-density lipoprotein receptor-deficient mice are protected against lethal endotoxemia and severe gram-negative infections. Journal of Clinical Investigation 97, 1366-1372  21.   Harris HW, Gosnell JE, Kumwenda ZL. The lipemia of sepsis: triglyceride-rich lipoproteins as agents of innate immunity. Journal of Endotoxin Research 6, 421-430, 2001. 22.   Netea MG and others. Hyperlipoproteinemia enhances susceptibility to acute disseminated Candida albicans infection in low-density-lipoprotein-receptor-deficient mice. Infection and Immunity 65, 2663-2667, 1997.  23.   Ross R, Glomset JA. The pathogenesis of atherosclerosis. New England Journal of Medicine 295, 24.   Ross R. The pathogenesis of atherosclerosis and update. New England Journal of Medicine 314,  25.   Klotz O, Manning MF. Fatty streaks in the intima of arteries. Journal of Pathology and Bacteriology. 16, 211-220, 1911. 26.   At least 200 reviews about the role of infections in atherosclerosis and cardiovascular disease have been published; here are a few of them: a) Grayston JT, Kuo CC, Campbell LA, Benditt EP. Chlamydia pneumoniae strain TWAR and atherosclerosis. European Heart Journal Suppl K, 66-71, 1993. b) Melnick JL, Adam E, Debakey ME. Cytomegalovirus and atherosclerosis. European Heart Journal Suppl K, 30-38, 1993. c) Nicholson AC, Hajjar DP. Herpesviruses in atherosclerosis and thrombosis. Etiologic agents or ubiquitous bystanders? Arteriosclerosis Thrombosis and Vascular Biology 18, 339-348, 1998. d) Ismail A, Khosravi H, Olson H. The role of infection in atherosclerosis and coronary artery disease. A new therapeutic target. Heart Disease 1, 233-240, 1999. e) Kuvin JT, Kimmelstiel MD. Infectious causes of atherosclerosis. f.) Kalayoglu MV, Libby P, Byrne GI. Chlamydia pneumonia as an emerging risk factor in cardiovascular disease. Journal of the American Medical Association 288, 2724-2731, 2002.  27.   Grau AJ and others. Recent bacterial and viral infection is a risk factor for cerebrovascular ischemia. Neurology 50, 196-203, 1998. 28.   Mattila KJ. Viral and bacterial infections in patients with acute myocardial infarction. Journal of Internal Medicine 225, 293-296, 1989.  29.   The successful trials: a) Gurfinkel E. Lancet 350, 404-407, 1997. b) Gupta S and others. Circulation 96, 404-407, 1997. c) Muhlestein JB and others. Circulation 102, 1755-1760, 2000. d) Stone AFM and others. Circulation 106, 1219-1223, 2002. e) Wiesli P and others. Circulation 105, 2646-2652, 2002. f) Sander D and others. Circulation 106, 2428-2433, 2002. 30.   The unsuccessful trials: a) Anderson JL and others. Circulation 99, 1540-1547, 1999. b) Leowattana W and others. Journal of the Medical Association of Thailand 84 (Suppl 3), S669-S675, 2001. c) Cercek B and others. Lancet 361, 809-813, 2003. d) O’Connor CM and others. Journal of the American Medical Association. 290, 1459-1466, 2003.  31.   Gieffers J and others. Chlamydia pneumoniae infection in circulating human monocytes is refractory to antibiotic treatment. Circulation 104, 351-356, 2001 32.   Gurfinkel EP and others. Circulation 105, 2143-2147, 2002.   

This article appeared in Wise Traditions in Food, Farming and the Healing Arts, the quarterly magazine of the Weston A. Price Foundation, Spring 2004.    About the Author   

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Uffe Ravnskov, MD, is the author of The Cholesterol Myths and chairman of The International Network of Cholesterol Skeptics (thincs.org).      Written by : Jill Nienhiser ** 

 

 

Publié dans : Non classé | le 20 avril, 2009 |8 Commentaires »

Cholestérol, on vous ment ! Par le Pr Apfelbaum

Déjà, en 1992 de grands noms de la médecine s’élevaient contre le terrorisme du cholestérol, mais à l’époque il n’y avait pas Internet et les initiatives individuelles comme celle du Pr Apfelbaum restaient lettres mortes.  Pourtant, déjà tout était dit ! :

source : http://www.lexpress.fr/informations/cholesterol-on-vous-ment_605035.html

             

                     auteur577.jpg     Pr  Marian Apfelbaum

 

CHOLESTÉROL : ON VOUS MENT

   Par Kouchner Annie, publié le 03/12/1992 

Tout ce qu’on nous a raconté sur les méfaits du cholestérol doit être revu à la baisse. C’est le Pr Marian Apfelbaum qui l’affirme. Et il sait de quoi il parle. Non seulement le précieux lipide est indispensable à notre organisme. Mais en avoir peu, surtout quand on est âgé, serait néfaste. Une révolution qui divise le monde médical et ébranle les tenants du «tout-allégé».   Une révolution est en marche. Pour détrôner la dictature absolue du cholestérol. Réhabiliter le diable, en quelque sorte, celui par qui tous les maux cardio-vasculaires arriveraient. Le cholestérol est aujourd’hui l’enjeu d’une nouvelle bataille d’ «Hernani».

D’un côté, les tenants de la tradition se cramponnent à leur dogme: le cholestérol est bien l’ennemi public n° 1. Ils édictent donc des règles strictes, déclenchant le plan Orsec dès que son taux dépasse 2 grammes. De l’autre, les modernes – peu nombreux, encore – forcément jugés laxistes, relativisent la responsabilité du cholestérol dans les troubles cardio-vasculaires, et leurs conseils sont tout en nuancesA leur tête, le Pr Marian Apfelbaum, un grand ponte, le gourou de la nutrition à l’hôpital Bichat. Un universitaire patenté, auteur d’un livre: «Vivre avec du cholestérol», paru il y a deux mois aux éditions du Rocher, qui n’a pas fini d’exacerber les querelles du landernau médical.

Le coup est donc parti du sérail. Il n’en a que plus de force. Déstabilisant la «moral majority» médicale, celle pour qui le péché de bonne chère est toujours puni de maladie; faisant trembler sur leurs bases les industries pharmaceutique et agroalimentaire, que nourrit grassement notre phobie du cholestérol. Et ébranlant nos certitudes, pauvres mangeurs terrorisés que nous sommes
 

BON POUR LES NEURONES 

Qu’est-ce que le cholestérol ?  Un lipide précieux indispensable à la vie, nécessaire au bon fonctionnement de toutes les cellules de l’organisme et particulièrement aux neurones, nos cellules nerveuses. Il sert à la fabrication de nombreuses hormones ainsi qu’à la synthèse de la vitamine D. C’est le foie lui-même qui en fabrique la plus grande part; le reste provenant de notre alimentation, des produits laitiers et de la viande. D’ailleurs, avoir très peu de cholestérol dans le sang est plutôt de mauvais augure. Pour les personnes du troisième âge, en tout cas. 

Le Pr Bernard Forette, gérontologue à l’hôpital Sainte-Perine, à Paris, a découvert que ses patients âgés de plus de 60 ans qui présentaient un taux de cholestérol de 1,54 gramme avaient une mortalité cinq fois plus élevée que ceux dont le cholestérol grimpait à 2,6, voire à 3,4 grammes. Cette recherche iconoclaste, publiée en mai 1989 dans la très éminente revue médicale britannique «The Lancet», a pourtant laissé de marbre tous les lipidologues, peu disposés à remettre, au vu d’une simple étude, leurs croyances en question

Car, il y a trois ans, la croisade anticholestérol battait son plein. Elle a commencé il y a trente ans, aux Etats-Unis. Son grand-prêtre, Ancel Keys, avait fait une observation révolutionnaire: les pompiers de sa bonne ville de Minneapolis mangeaient plus gras que les Zoulous d’Afrique du Sud. Leur taux de cholestérol sanguin s’en trouvait augmenté. La fréquence des maladies des artères coronaires et du coeur, aussi. Que faire? Chasser l’intrus de l’assiette. Bannir les graisses, particulièrement les acides gras saturés. Une attitude simpliste?

Evidemment, confirme le Pr Apfelbaum: «Les études épidémiologiques ne fournissent que des éléments d’hypothèse. En tirer des règles ressemble fort à ce syllogisme: le fait d’être riche entraînera, à la fois, une nourriture grasse et la possession d’un téléviseur couleur. Regarder celle-ci pourrait faire mal aux yeux. On pourrait conclure, à tort, qu’être riche fait mal aux yeux parce que les riches mangent gras.» La caricature est bien sûr grossière, le Pr Apfelbaum en convient; les scientifiques sérieux, qui décortiquent mieux leurs résultats, dissocient les fameux facteurs de risque. Hélas! s’ils démontrent, parfois, qu’une hypothèse est vraie, ils ne prouvent jamais qu’elle est fausse. 

PRIVÉS DE RILLETTES

Pourtant, sans sourciller, tout le monde – les industriels du médicament et de l’agroalimentaire, appâtés par le pactole, les médecins, que cette vision naïve arrangent, et les «consommateurs», poussés par la grande trouille de la maladie (voir l’interview page 92) – a pris pour argent comptant l’équation: alimentation = cholestérol = maladies cardio-vasculaires. Et voilà tous les Français embarqués dans la même galère, privés de rillettes, de foie gras et de boeuf en daube parce qu’ «ils creusent leur tombe avec leurs dents». Et que cela n’est pas bien. 

Car à l’origine de la terreur était la mort. Les Français meurent, donc. C’est inimaginable! De maladies cardio-vasculaires. C’est insupportable. Mais est-ce l’entière vérité? Jamais nos concitoyens ne se sont si bien portés: une petite fille qui vient de naître a 81 ans d’espérance de vie. En 1987, cette espérance de vie n’était que de 79,2 ans. La longévité des hommes augmente également, bien que leur vie soit amputée de cinq années par rapport à celle de leurs compagnes. Fort bien, rétorquera-t-on, mais il n’empêche: plus du tiers des décès en France sont dus à des maladies cardio-vasculaires. Ce qui est vrai.

Pourtant, on ne se pose jamais la question: à quel âge ces maladies tuent-elles ? Après 74 ans pour 76,6% des femmes. Les hommes sont, eux, menacés plus tôt: en 1989 (année pour laquelle tous les chiffres sont connus), 2 845 d’entre eux ont été foudroyés en pleine force de l’âge, avant 54 ans. C’est inacceptable. Mais cela ne doit pas masquer le fait que, dans leur grande majorité aussi (71,3%), les Français qui succombent à l’infarctus ont plus de 75 ans. «La maladie coronarienne tue beaucoup de vieux, très peu de jeunes. Et le discours alarmiste sur le cholestérol obscurcit cette distinction», rappelle le Pr Apfelbaum.  
 

Mais enfin, objecteront les conservateurs, l’excès de cholestérol encrasse bien nos artères coronaires en formant la plaque d’athérome, laquelle provoque la constitution d’un caillot sanguin, lequel asphyxie le coeur et déclenche l’infarctus ? Hélas ! Rien n’est aussi simple. La fameuse plaque d’athérome est bien constituée de dépôts de cholestérol, mais aussi de gros globules blancs (les macrophages) et de plaquettes sanguines. Le rôle dévolu à chacun n’est pas encore tout à fait élucidé. Surtout, pourquoi réduire l’infarctus à un simple problème de tuyauterie bouchée ?

Il faudrait peut-être se demander comment se forme le caillot. Le fibrinogène, une protéine du plasma qui favorise la coagulation du sang, joue un rôle déterminant. «Le fibrinogène est le facteur n° 1 de prédiction de l’infarctus, bien avant l’hypertension ou le cholestérol, révèle le Pr Jacques Caen, directeur de l’Institut des vaisseaux et du sang. Un taux supérieur à 3,4 grammes annonce la maladie. A 2,80 grammes, tout va très bien. Ces données ont fait l’objet, en janvier dernier, d’un consensus européen. Mais le message ne passe pas, occulté par le matraquage anticholestérol.»  Où l’on voit que la fixation (au sens psychopathologique du terme) sur le cholestérol prive d’informations essentielles. 

Il ne faudrait pas tomber dans le travers inverse et négliger les vraies maladies dues à la mauvaise absorption du cholestérol. D’origine génétique (voir l’article page 94), elles ont des conséquences tragiques, puisqu’un enfant peut être victime d’un infarctus avant même l’adolescence. Les jeunes filles ou garçons atteints présentent des taux largement supérieurs à 3 grammes. Voilà donc le seuil fatidique à partir duquel il faut impérativement se soigner. Mais la majorité des Français ont un taux compris entre 2,5 et 3 grammes. Pour les femmes, avant la ménopause, ce léger excès n’est pas nuisible: les hormones féminines, les oestrogènes, protègent du risque d’infarctus car elles augmentent le «bon» cholestérol HDL (voir l’encadré page 87).

Passé la cinquantaine, le traitement hormonal de la ménopause joue le même rôle bénéfique. Pour les hommes jeunes, surtout, un léger accroissement du taux de cholestérol total représente un danger. Il n’est cependant qu’un facteur de risque parmi d’autres. C’est la multiplication de ces facteurs, l’hypertension, le diabète, l’embonpoint, l’augmentation des triglycérides (autres lipides sanguins), la sédentarité, le tabagisme qui constituent le mélange détonant.

UNE MOLÉCULE INOFFENSIVE

A chacun son risque: telle est la morale de l’histoire. Et, pour la première fois, un ouvrage destiné au grand public ose l’avouer. La démarche du Pr Apfelbaum a un double objectif: «Rassurer d’abord une grande majorité d’entre nous, écrit-il, sur le danger, ou plutôt l’absence de danger du cholestérol, molécule stable et inoffensive, promue injustement au rang d’ennemi public. Et, ce faisant, nous réconcilier avec notre alimentation. Inciter, ensuite, ceux d’entre nous, minoritaires, mais qui sont réellement menacés, à connaître le danger pour mieux le contrôler.»

Ce personnage fort en gueule parle plus vertement: «De 1 à 2% de la population française a de vrais problèmes de cholestérol. Laissons les toubibs les dépister et les soigner. Et foutons la paix aux autres.» Il faudra bien un jour accepter l’évidence: malgré leurs petits plats onctueux mitonnés façon bourgeoise, les Français sont, après les Japonais, les mieux protégés contre les maladies coronariennes. Le taux de mortalité dû à ces troubles est, en France, trois fois moins élevé qu’aux Etats-Unis, où l’obsession anticholestérol est à son comble.

Les Américains eux-mêmes s’interrogent: comment les Français peuvent-ils survivre à leur nourriture ?  Une grave question, suscitée par les conclusions d’une enquête épidémiologique menée dans la région de Toulouse par le Dr Curtis Ellison, de la faculté de médecine de Boston, et le Dr Serge Renaud, de l’Inserm, à Lyon. Les Gascons, dont l’ordinaire est extrêmement riche en graisses animales, meurent quatre fois moins d’attaque cardiaque que les paysans du Middle West ! Enigme bouleversante dont la solution pourrait bien se trouver… dans le foie gras. 

DÉRANGEANTE DÉCOUVERTE

On nous ment au sujet du cholestérol. On manipule les statistiques, aussi.

En 1984 paraissaient les résultats fabuleux d’un essai américain: un médicament capteur de cholestérol diminuait de 19% le nombre des accidents coronariens, annonçaient les médecins. Une révolution. Mais en regardant les chiffres de plus près, on s’aperçoit que ce bénéfice n’était que de 1,7%, soit 3 vies sauvées sur près de 2 000 hommes soignés. Il y a d’autres études plus préoccupantes, capables de faire changer les moeurs. Lorsqu’une personne souffre d’un excès modéré de cholestérol et qu’on lui prescrit un régime ou un médicament pour la protéger du malaise cardiaque, on ne lui rend pas forcément service.

Depuis quelques mois, de très sérieux travaux se multiplient, révélant le danger des traitements à tous crins. Un exemple: en 1974, 3 490 hommes d’affaires finlandais «à risque» ont été divisés en deux groupes. Dans le premier, les patients ont été suivis régulièrement, mis à la diète et ont reçu des drogues destinées à faire baisser le cholestérol ou la tension. Le second groupe, de «contrôle», était laissé sans traitement   

«Avec quinze ans de recul, les résultats se révèlent catastrophiques: c’est dans l’ex-groupe médicalisé que l’on a relevé un excès significatif de mortalité, toutes causes confondues, cancers, accidents, homicides et suicides», commente le Pr Apfelbaum. La guerre contre le cholestérol fait des morts violentes. Inattendues. Et, pour l’heure, inexpliquées.  «Une découverte dérangeante ne doit pas être rejetée ou ignorée parce qu’elle est troublante, note le Pr Michael F. Oliver, de l’Institut du coeur et des poumons, à Londres. Les nombreuses expérimentations destinées à faire baisser les facteurs de risque des maladies coronariennes chez les hommes d’âge moyen à risque modéré ont échoué. Il faut désormais prendre en considération les résultats de l’étude finlandaise.

Agir différemment serait contraire à l’éthique.» Telle est la vérité du Pr Apfelbaum. Et il se réjouit d’avance: « Si enfin l’on me croit, bien des escrocs vont se retrouver sur la paille.»

Ndlr : Le Pr Apfelbaum est l’auteur du livre  » Vivre avec du Cholestérol »

 http://www.amazon.fr/Vivre-avec-cholest%C3%A9rol-Marian-Apfelbaum/dp/226802556X 

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Publié dans : Non classé | le 20 avril, 2009 |7 Commentaires »

Le Dangereux Mensonge du Cholestérol -par le Pr Walter Hartenbach

(Wädenswil, le 25 septembre 2003)

Compte rendu d’ouvrage pratique:

 

Le dangereux mensonge du cholestérol

Dans son nouvel ouvrage pratique Die Cholesterin-Lüge – das Märchen vom bösen Cholesterin ( Le mensonge du cholestérol – le mythe du mauvais cholestérol ), le professeur Dr med Walter Hartenbach, chirurgien, fait le procès de la science, de l’industrie pharmaceutique et du corps médical.

  • Le taux de cholestérol ne peut être réduit durablement ni par l’alimentation, ni par les médicaments. Il revient sans cesse à sa valeur initiale.

  • Le cholestérol n’est pas responsable de l’artériosclérose.

  • Les dépôts sur la paroi des artères sont en effet pratiquement exempts de cholestérol.

  • Faire du cholestérol le principal responsable des troubles cardio-vasculaires est un „jugement erroné, inventé de toutes pièces“.

Au contraire, la baisse de cholestérol peut être extrêmement dangereuse.

Hartenbach remet non seulement en question les théories largement répandues depuis plusieurs années sur la soi-disant nocivité du cholestérol ; il met expressément en garde contre les thérapies visant à abaisser le taux de cholestérol.

L’auteur considère que ces thérapies ont des effets négatifs.

Il cite ainsi une baisse de la capacité de performance et de régénération de l’organisme, ou le risque accru d’infarctus et de cancers lié à la prise de médicaments visant à faire baisser le taux de cholestérol. Un taux de cholestérol trop bas peut en effet conduire à un arrêt circulatoire mortel.

 

La baisse du cholestérol – une affaire en or

Selon l’auteur, une partie du corps médical dont „les connaissances sont extrêmement lacunaires“ se fait avoir par la „mafia anti-cholestérol“, qui a tout intérêt à déclarer malades des personnes qui présentent un taux normal de cholestérol et à en faire des patients permanents pour les soumettre à un traitement de baisse du cholestérol.

A l’échelle internationale, le taux moyen de cholestérol d’une personne adulte est de 250 mg/dl. Des valeurs allant jusqu’à 350 mg/dl sont fréquentes et normales. Les „fanatiques anti-cholestérol“ veulent faire passer cette valeur en dessous de 200 mg/dl. Selon Hartenbach, une telle baisse est „irresponsable“. Elle va de pair avec une „réduction sérieuse des capacités physiques et psychiques, ainsi qu’une augmentation des dégénérescences cancéreuses ».

Comme l’explique Hartenbach, la baisse du cholestérol représente un marché en or pour les entreprises pharmaceutiques, les médecins et l’industrie de la margarine – mais selon les conclusions de l’auteur et de nombreux autres scientifiques qu’il cite dans son ouvrage, cette baisse est inutile, nocive et souvent très dangereuse.

Hartenbach: „Il n’existe pas une seule indication justifiant la baisse du cholestérol.“

 

Des analyses manipulées ?

L’auteur montre que les études connues alléguant la nocivité du cholestérol ne peuvent pas résister à une vérification scientifique approfondie. Selon lui, les conséquences négatives de la baisse du cholestérol ont ainsi été occultées et les statistiques ont été arrangées par l’industrie pharmaceutiques jusqu’à ce qu’elles « attestent » les résultats souhaités.

Aux dires de l’auteur, les instituts scientifiques sont sponsorisés par l’industrie pharmaceutique, les scientifiques sérieux n’ont pas droit à la parole et l’industrie monnaye ses statistiques.

Pour Hartenbach, la campagne anti-cholestérol induit dangereusement les gens en erreur. Il la qualifie de „manoeuvre de diversion du siècle“, en soulignant que les médias véhiculent les fausses informations données par l’industrie.

Selon Hartenbach, la distinction insensée entre le „bon“ et le „mauvais“ cholestérol est du même acabit.

 

Les régimes, une entreprise „absurde“

Hartenbach explique plus loin qu’un régime pauvre en cholestérol est une entreprise „absurde“: „sachant que le taux de cholestérol dans le sang est largement régulé par le foie, qui augmente ou baisse sa production en fonction des besoins, l’alimentation ne peut réduire ou augmenter le taux de cholestérol que de manière insignifiante, à court terme et au maximum de 5 %.“

 L’auteur ajoute que même chez les personnes qui souffrent de maladies génétiques, patients dont les cellules ne peuvent pas absorber le cholestérol comme elles le devraient et chez qui le taux de cholestérol peut atteindre des valeurs de 1’000 mg/dl, le dépôt de cholestérol sur les parois vasculaires est un phénomène qui ne se produit qu’au stade final de la maladie. Mais comme les cellules souffrent elles-mêmes d’une carence en cholestérol, cela peut conduire à une dégénérescence cancéreuse. Or l’ensemble du corps médical n’a aucune idée de ces questions.

L’importance des protéines

Dans la partie consacrée à la diététique, Hartenbach traite des différents groupes d’éléments nutritifs et de l’importance des protéines, comme substances de base de l’organisme. Il recommande de manger chaque jour de la viande ou du poisson, des fruits, du lait et des produits laitiers, ainsi que des oeufs.

Voici les propos d’Hartenbach en relation avec la consommation d’oeufs: „Grâce à sa forte teneur en vitamine A et aux protéines qu’il contient, l’oeuf, à raison d’un par jour, est bon pour la condition physique en général.“

 

Commentaire:

Dans cet ouvrage, après plusieurs années de recherches sur les maladies nutritives, cancéreuses et circulatoires, un médecin renommé lève le voile sur la „manoeuvre de dissimulation du siècle ». Selon lui, une industrie pharmaceutique et agro-alimentaire habile, avec l’assistance bienveillante d’une partie du corps médical berne ainsi l’opinion publique depuis des dizaines d’années.

Cette manoeuvre intentionnelle se fonde sur trois déclarations erronées:

a) le cholestérol se dépose sur la paroi des vaisseaux et entraîne des troubles cardiovasculaires;

b) un taux de cholestérol sanguin peu élevé (moins de 200 mg/dl) est souhaitable et recommandé;

c) le taux de cholestérol peut être influencé par un régime pauvre en cholestérol.

L’auteur le prouve clairement dans son livre: ces trois déclarations sont fausses et ne résistent pas à un examen scientifique approfondi .

http://www.amazon.de/Cholesterin-L%C3%BCge-M%C3%A4rchen-b%C3%B6sen-Cholesterin/dp/3776622776

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– GalloSuisse

Publié dans : Non classé | le 1 février, 2009 |2 Commentaires »

Le cholestérol n’a rien à voir avec l’athérosclérose par January Olaf Gebbers

  

Le Cholestérol n’a rien à voir avec le développement de l’athérosclérose 

Les résultats des autopsies ne confirment pas l’hypothèse lipidique  

 

Par January OLAF GEBBERS 

Source :  http://www.westonaprice.org/modern-diseases/what-causes-heart-disease/         

 

Les constatations faites à l’autopsie montrent qu’il n’y a de toute évidence aucune relation positive entre le taux sanguin de cholestérol et l’athérogénèse.

Par conséquent l’hypothèse lipidique sur cette question devrait être revue : les programmes actuels de prévention et les recommandations alimentaires sont sujets à contestation.  L’athérosclérose et ses conséquences pathologiques sont responsables de la pandémie la plus importante sévissant dans les nations industrialisées et elles sont la cause de la moitié des décès dans ces pays-là. 

Les mesures de prévention et de traitement de l’athérosclérose ont par conséquent une importance capitale en médecine et en matière de santé publique. Mais la mise en place de ces mesures devrait s’appuyer sur des concepts pathogéniques éprouvés.  L’hypothèse lipidique est la théorie dominante sur la pathogénie de l’athérosclérose depuis plus de 50 ans.

Des études croisées ont recherché la relation entre le degré d’athérosclérose et le taux de cholestérol plasmatique de diverses populations.  

 

Constatations à l’autopsie  

Pour apporter la preuve qu’il y a relation de cause à effet entre l’athérosclérose et la teneur en LDL du plasma, il faudrait établir qu’il y une forte corrélation entre celle-ci et la sévérité des lésions retrouvées à l’autopsie.  

A présent, les difficultés de l’estimation des lésions d’athérosclérose sont bien connues : il n’est pas facile d’avoir une bonne reproductibilité des résultats.  En dépit de ces difficultés, les estimations nécropsiques des pathologistes confirmés peuvent aider à la détermination de l’extension d’une athérosclérose généralisée. Les conclusions de ces enquêtes sont tout à fait sans rapport avec les manifestations cliniques de la maladie, en particulier dans les maladies coronariennes. 

Cholestérol plasmatique et lésions d’athérosclérose à l’autopsie  

La revue très complète de la littérature scientifique internationale sur ce sujet montre que l’on a de grosses difficultés, grâce à une étude nécropsique, à établir la preuve d’un lien entre l’athérosclérose et le taux plasmatique de cholestérol. L’étude la plus importante a été celle de Paterson sur l’aluminium dans laquelle six paramètres ont été étudiés sur quatre artères. 

Aucune corrélation significative n’a pu être établie pour des teneurs du sérum inférieures à 300 mg/dl. Les personnes ayant des teneurs inférieures à 200 mg/dl présentaient autant de complications que celles entrant dans la catégorie des 250 à 299 mg/dl.  Le très médiatisé Projet sur l’Athérosclérose comparait les sujets de 15 populations différentes (…) 

J’ai passé ma vie en tant que pathologiste spécialiste de l’athérosclérose, pour en venir à la conclusion que l’hypothèse lipidique est non seulement inappropriée, mais qu’elle est aussi une idiotie.”  -W.E. Stehens, 1994  

En 1979, une étude nécropsique effectuée à Framingham établit un lien causal entre le taux de cholestérol et l’athérosclérose chez l’homme et pas chez la femme. Mais les coefficients de corrélation n’étaient que 6.3 à 11.6 %.

Malgré des observations effectuées à Framingham durant plusieurs décennies, aucune autre corrélation après autopsie n’a jamais été prouvée avec le profil lipidique, sans doute parce qu’elle était trop faible. Dans une importante étude de corrélation, la PDAY Research Group, 390 Américains morts entre 15 et 34 ans furent examinés. 

L’évaluation fut faite à partir du pourcentage de graisse colorée de l’intima, ce qui est toutefois une méthode limitée pour le diagnostic d’athérosclérose, en ce sens qu’elle ne prend pas en compte les constituants de la graisse étudiée, ni les constituants sclérotiques non graisseux.   Dans cette étude, le taux de cholestérol du sérum fut accusé d’être un adjuvant déterminant dans les stades précoces d’athérosclérose.

On y donnait les coefficients de relation entre VLDL et le rapport LDL/HDL en ce qui concernait l’âge, la “race”, l’usage du tabac, mais pas celui de la relation entre teneur en cholestérol plasmatique, ni celle en LDL, les bases mêmes de la théorie lipidique. On peut en déduire qu’aucune corrélation ne pouvait être prouvée

La valeur d’explication des 5 paramètres étudiés ajoutés les uns aux autres ne rendait compte des lésions qu’à un niveau de 20 %. La principale corrélation trouvée avait trait à l’âge des sujets, ce qui n’a rien à voir avec l’hypothèse lipidique. 

Des explications sujettes à questions  

Wissier soutient que l’accumulation de lipides dans la paroi des artères est le résultat de la fixation par l’Intima (couche la plus interne de l’artère) du cholestérol contenu dans les VLDL et les LDL, en relation avec un défaut métabolique au niveau de l’Intima. Cette explication néglige le fait important de l’accumulation de graisses dans les vaisseaux des fœtus et des nouveaux-nés et qu’il soit nécessaire lors de la recherche d’un lien causal d’étudier si ces modifications se font déjà avant l’âge de 15 ans. 

Malgré les améliorations récentes des techniques et des enquêtes approfondies, les données les plus récentes ne montrent pas à l’heure actuelle de relation entre le cholestérol total du sérum, le cholestérol LDL et l’athérosclérose.  

De nombreuses divergences de vue et contradictions peuvent être relevées dans les résultats des essais présentés. L’étude des autopsies pratiquées à Framingham par exemple montre une corrélation plus marquée entre les facteurs précoces de risque qu’avec ceux qui se produisent plus tard. Cela ne plaide pas en faveur de l’utilisation de médicaments abaissant le taux de cholestérol chez les personnes âgées, comme on le fait actuellement.  

Les doutes sur les corrélations  

Des coefficients de corrélation sont trop souvent utilisés pour des liens de causalité faible ou douteuse. Les difficultés d’estimer les diverses variétés de cholestérol, les causes multiples de variabilité dans les diverses populations, l’influence de maladies endémiques (métaboliques ou autres) jettent le doute sur le sérieux scientifique de ces études. 

Les faibles corrélations décrites ne prouvent pas qu’il y ait rôle causal du cholestérol dans la genèse de l’athérosclérose, et par conséquent sont une preuve très vague de la théorie lipidique,et elles ne sont pas en accord avec les améliorations qui sont supposées se produire quand on abaisse faiblement le taux de cholestérol du sérum sanguin.  

Des problèmes plus importants, indépendamment du lien faible qu’il pourrait y avoir entre cholestérol et athérosclérose, existent. Ce sont les suivants :  

1) C’est souvent une erreur en général d’extrapoler ce qui se passe chez des individus ou des groupe d’individus (erreur écologique). 

 2) La portée statistique des corrélations positives ne va pas de soi ipso-facto. Les relations causales ne doivent pas seulement être prouvées, mais aussi démontrées expérimentalement par la suite (et pas seulement par l’épidémiologie).  

3) Les maladies concomitantes doivent être écartées des études épidémiologiques, ce qui n’est généralement pas le cas (diabète sucré, tension sanguine trop élevée, troubles du métabolisme des lipides). Il a été trouvé dans une étude sur des personnes présentant des teneurs en cholestérol anormalement élevées que cela pouvait être une hypercholestérolémie idiopathique, et de même dans une autre étude sur des malades hypertendus avec une teneur sérique en cholestérol élevée (FH) de 400 à 900 mg/dl.  

4) Il y a leu d’attirer l’attention sur le fait que les vérifications de l’hypothèse lipidique effectuées sur des animaux suralimentés en lipides et en cholestérol ont donné des lésions plus graves que celle rapportées chez l’homme.  L’appréciation critique de leur pathologie vasculaire fournit cependant des différences morphologiques et topographiques différentes de celles rencontrées chez l’homme : absence de complications de l’athérosclérose et xanthomatose péri vasculaire.

Tous les pathologistes de bonne foi et expérimentés considèrent ces modifications comme un phénomène de stockage des graisses qui est une conséquence d’une athéromatose généralisée co-existante. Etant donné qu’il s’agit de ce fait d’une lésion mixte, elles ne peuvent pas être utilisées pour la recherche de paramètres utilisables pour les lipides lors de l’athérosclérose.  

5) La durée de vie conduit à surestimer le cholestérol comme facteur d’athéromatose. La teneur en cholestérol du sérum, l’hypertension, le diabète sucré et l’indice de poids corporel sont influencés par la génétique et se présentent dans des inter-relations difficiles à comprendre. Bien que l’athérosclérose dépende de l’âge et que ce soient les résultats constatés chez les individus d’âge moyen, des études statistiques même poussées très loin n’arrivent pas à délimiter la responsabilité de chacune des variables en cause.

Il est probable que ces caractéristiques vont au delà du simple rapport de la teneur en cholestérol du sérum sanguin. Si les individus d’un âge donné présentant un indice corporel élevé et une prédisposition aux maladies des coronaires ne sont pas éliminés des statistiques, le risque d’erreur est d’autant plus grand.  

Même en tenant compte des insuffisances des méthodes d’autopsie, les conclusions s’imposent d’elles-mêmes : il n’y a aucune relation significative entre la teneur en cholestérol du sang et le développement de l’athérosclérose.

Quelques rapports de recherche nous incitent à réfléchir sur l’athéromatose spontanée des petits animaux présentant des taux de cholestérol très bas.  L’athérose provoquée chez les herbivores présentant des taux de cholestérol sériques très faibles, inférieurs à 80 mg par litre, permettent de conclure que ni le taux de cholestérol sérique, ni un autre facteur humoral quelconque, puisse être considéré comme facteur essentiel de l’athérosclérose.  Une alimentation pauvre en cholestérol n’apporte aucun bénéfice.  Notre corps reçoit par son alimentation des quantités variables de cholestérol. La plus grande partie de notre cholestérol est d’origine endogène. Notre organisme synthétise entre 1 gramme et 1.5 grammes de cholestérol chaque jour, alors que nous n’en absorbons en moyenne que 300 mg par jour dans notre alimentation. Une diminution du cholestérol de l’alimentation n’amène qu’une diminution très faible de notre cholestérol sérique. N’oublions pas qu’un quart du besoin journalier en cholestérol sert à fabriquer nos hormones stéroïdes (sexuelles et corticoïdes), ni que le cholestérol est un constituant essentiel des membranes cellulaires de notre corps. Sa dégradation dans le foie aboutit à la production des sels et des pigments biliaires indispensables à la digestion et à l’absorption des graisses contenues dans nos aliments.   

Traduit de l’allemand. ARS MEDICI, 9.98, S. 564-9  Bibliographie sur demande à:  Maurice LEGOY
2, impasse du bac
27380 Amfreville sous les Monts  

      

 

 

 

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Publié dans : Non classé | le 20 novembre, 2008 |2 Commentaires »

La Grande Supercherie du Cholestérol – par A.Colpo

Ce livre n’est hélas disponible qu’en langue anglaise. De la même veine que les Drs Duane Graveline, Uffe Ravnskov, Michel de Lorgeril ou Peter Langsjoen, Anthony Colpo  est un chercheur australien qui dénonce le grand scandale du cholestérol :

 

          The GREAT CHOLESTEROL CON :

      La grande supercherie du cholestérol :

 

pourquoi tout ce que l’on vous a dit sur le cholestérol,

les régimes et les maladies cardiaques est faux !

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 Les révélations d’un Chercheur Australien sur
La plus Grande Escroquerie de Histoire de la Médecine ! 

                                Pourquoi Votre Peur du cholestérol Peut vous Tuer  

 page en anglais : http://www.thegreatcholesterolcon.com 

 Lire également cet article extrêmement documenté dans lequel A. Colpo répond à ses détracteurs (en anglais):  http://www.jpands.org/vol10no3/colpo.pdf

 Si vous êtes comme la plupart des gens, vous croyez honnêtement que le fait de maintenir un faible taux de cholestérol sanguin et d’éviter les aliments gras sont les clés pour échapper aux griffes mortelles des maladies cardiaques. 

Pendant des années, vous avez surveillé votre taux de cholestérol à la loupe. Vous avez méticuleusement éliminé la graisse de votre viande, bu du lait écrémé et mangé seulement les aliments les moins gras que vous puissiez trouver. Votre médecin vous a même mis sous statines, ces médicaments « miracle » qui abaissent le cholestérol, prétendant diviser vos risques de maladies cardiaques par 3 ! 

Devinez quoi ?  Vous perdez votre temps – et votre argent ! 

Vous ne le savez pas encore, mais vous avez été pris à l’hameçon de la plus grande escroquerie de l’histoire de la médecine. Vous n’êtes pas le seul – vos voisins, votre médecin, les journalistes qui écrivent des articles de santé dans votre quotidien, et même des milliers de chercheurs expérimentés ont tous été trompés par cette escroquerie minutieusement élaborée.I

l est temps que la vérité soit connue. Malgré des années à vilipender les graisses animales et à inculquer la paranoïa du cholestérol dans le monde entier, la triste réalité est que l’incidence des maladies cardiaques en fonction de l’âge n’a pas diminué d’un iota !

Les autorités sanitaires sont promptes à se vanter que le taux de mortalité cardiaque a diminué depuis la fin des années soixante, mais cela est dû totalement à l’amélioration des soins médicaux de ceux qui ont déjà une maladie du coeur !  La démarche médicale actuelle n’est pas de prévenir les maladies cardiaques – mais seulement de prolonger la vie de ceux qui sont déjà malades.

Si la campagne anti-cholestérol / anti-graisses était efficace, elle empêcherait les gens d’avoir une crise cardiaque avant tout. Mais ce n’est pas le cas.Combien de vies doivent être inutilement perdues avant que les gens ne réalisent qu’ils ont été bernés ?

Je suis ici pour vous dire que le taux de cholestérol sanguin n’est pas une cause de maladie cardiaques - et ne l’a jamais été !  Guère plus que les graisses saturées hautement critiquées que vous avez évitées avec un soin méticuleux.

En fait, il y a une abondance de preuves montrant que les graisses saturées sont bonnes pour vous.

A présent, vous êtes probablement en train de vous demander: « Est-ce que ce type est fou ? » Eh bien, c’est ce que les sociétés pharmaceutiques et les fabricants d’aliments allégés – qui font des milliards de recettes chaque année grâce à la paranoïa du cholestérol – voudraient que vous croyez ! 

C’est aussi ce que les ‘respectables’ autorités sanitaires – qui reçoivent des millions de dollars en ‘dons’ des compagnies pharmaceutiques et de l’agroalimentaire d’une main, tout en diffusant des conseils ‘impartiaux’ de santé de l’autre – voudraient vous faire croire. 

Non, je ne suis pas un démystificateur marginal fou.  Quand je dis que le taux de cholestérol ne provoque pas de maladie cardiaque, je peux facilement démontrer mes affirmations avec une montagne de preuves émanant de mes pairs dans les revues médicales.  J’ai également mes propres travaux de recherche publiés dans les revues scientifiques (vous pouvez cliquer ici pour voir cette recherche). 

À la différence des compagnies pharmaceutiques, des fabricants de produits alimentaires et des organismes de santé qui ont des liens financiers intimes avec ces industries, je ne cherche pas à profiter de la paranoïa du cholestérol.  Pendant des années, j’ai mis au défit tous mes contradicteurs de fournir les preuves cliniques définitives montrant que le cholestérol et les graisses saturées provoquaient les maladies cardiaques. P

ersonne n’a été en mesure de le faire (vous pouvez voir une tentative infructueuse ici avec ma réponse), et voici pourquoi :   Les éléments de preuve n’existent pas !

L’histoire, choquante et sordide de l’escroquerie du cholestérol – une ahurissante saga de l’ignorance, du mensonge et de l’avidité – est un sujet qui nécessiterait un livre entier. 

C’est exactement ce que j’ai fait ; après des années de recherches, j’ai enfin écrit La Grande Supercherie du Cholestérol : Pourquoi tout ce que l’on vous a dit sur le cholestérol, le régime alimentaire et les maladies cardiaques est faux. 

Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas d’un autre livre de santé parmi d’autres et qui ne tiendrait pas ses promesses publicitaires. La Grande Supercherie du Cholestérol est un travail de démolition solidement argumenté qui détruit toutes les dernières défenses possibles de la théorie du cholestérol associée aux maladies cardiaques. D

ans La Grande Supercherie du Cholestérol, vous apprendrez comment des décennies de recherches, publiées dans les plus prestigieuses revues médicales du monde, montrent clairement que la campagne anti-cholestérol est une farce !    

La Grande Escroquerie du Cholestérol vous emmènera au début de la théorie du cholestérol. Vous apprendrez comment la recherche initiale impliquant le taux de cholestérol et de graisses saturées dans les maladies cardiaques a été fondée sur des hypothèses très douteuses.

Non seulement la recherche qui a lancé la paranoïa du cholestérol a été truquée, mais il en va de même de la ‘recherche’ qui maintient cette théorie en vie et qui prospère de nos jours. 

Vous apprendrez que : 

 - Un unique chercheur, qui a mené une des recherches les plus bâclées et les plus honteusement biaisées jamais vues, a été en grande partie responsable du lancement de la manie anti-graisses animales et anti-cholestérol que nous connaissons aujourd’hui.       

- La montée des maladies coronariennes que l’on a connue au cours du XXème siècle n’a absolument rien à voir avec l’apport de graisses saturées. 

- Étude après étude, on a montré que les personnes ayant un soi-disant « bon » faible taux de cholestérol vivaient en fait moins longtemps que les autres. 

- À regarder de plus près, toutes les études qui ont constitué la pierre angulaire de l’argumentation anti-cholestérol montrent en fait que le cholestérol et les graisses saturées ne sont pasnocifs ! 

- On a remarqué que de nombreuses populations ayant un régime très élevé en graisses saturées avaient des taux très faibles de maladies cardiaques. 

- Plus de cinquante ans d’études cliniques sur l’alimentation ont complètement échoué à montrer des bénéfices sur la mortalité parmi ceux qui suivent les régimes restreints en graisses saturées.

- En fait, plusieurs de ces études ont montré une mortalité plus élevée parmi ceux qui suivaient des régimes faibles en graisses saturées. 

- Beaucoup de recommandations alimentaires faites par des ‘experts’ pour réduire les maladies cardiaques ont en réalité montré qu’elles accroissaient chez l’animal et chez l’homme les maladies du coeur, le cancer, le diabète et l’obésité. 

- La principale force derrière le paradigme anti-cholestérol n’est pas la santé publique, mais la cupidité.

Les sociétés pharmaceutiques, les entreprises agroalimentaires, les professions médicales et les organismes de santé  font tous des milliards de dollars de profits avec la théorie du cholestérol. Si vous êtes persuadé que le but de la théorie du cholestérol est la recherche de la santé publique, vous êtes totalement dans l‘erreur ! 

Après la lecture de La Grande Supercherie du Cholestérol, vous découvrirez ce qui favorise les maladies cardiaques et ce que vous pouvez faire pour les éviter. 

Saviez-vous que:    

- Votre niveau de sucre dans le sang a une bien plus forte influence sur votre futur risque de crise cardiaque que le taux de cholestérol ? 

- Le stress est l’un des plus puissants – mais sous-évalué – déclencheurs des maladies cardiaques ?  

- Que le régime à faible teneur en matières grasses que vous suivez pour éviter la maladie coronarienne peut, en réalité, être la cause d’une crise cardiaque mortelle ?   

 - Qu’en dépit d’un abondant apport calorique, le régime suivi par la plupart des gens laisse leur cœur et leurs artères cruellement démunis des éléments nutritifs dont ils ont besoin pour se régénérer ?  

- Que le type de matières grasses que vous mangez est plus important que la quantité de cette matière grasse ?- Que la pratique régulière d’un exercice peut rendre les ‘vieux’ cœurs aussi robustes que les plus jeunes ?

- Qu’il n’a pas été démontré que le régime végétarien réduisait la mortalité ou protégeait contre les maladies cardiaques ?   

                                                                                               ===========================

Voici quelques commentaires sur La Grande Supercherie du Cholestérol de deux des meilleurs experts en cholestérol dans le monde :  

 « Je vous demande de tout cœur de lire ce livre en entier, il pourrait vous sauver la vie de par les précieux renseignements qu’il apporte du début jusqu’à la fin. » - Duane Graveline, M.D., MPH. Ancien astronaute, médecin de la NASA, auteur de Lipitor : Pertes de mémoire et statines, Effets secondaires, et la Guerre Absurde contre le Cholestérol .
 

« Dans ce livre opportun et qu’il était urgent d’écrire, Colpo commence en soulignant les nombreuses contradictions inhérentes à l’hypothèse lipidique. Méticuleusement, il dissèque les arguments fallacieux des auteurs des campagnes anti-cholestérol et met en lumière leur manipulation flagrante des statistiques. »  - Uffe Ravnskov, MD, PhD. Chercheur indépendant primé et auteur de The Cholesterol Myths: Exposé de l’aberration selon laquelle les graisses saturées et le cholestérol provoquent les maladies cardiaques.   

Ces gens ne sont pas vos médecins de famille ordinaires : Duane ‘Spacedoc’ Graveline est le médecin rebelle de la NASA qui a alerté des millions de personnes du phénomène de  perte de mémoire induit par les statines, tandis qu’Uffe Ravnskov est l’auteur réputé de dizaines de publications dans des revues scientifiques sur les maladies rénales ainsi que sur l’argumentation fallacieuse du paradigme du cholestérol.       

Qu’on ne s’y trompe pas – ce livre peut vous sauver la vie !

Non seulement la maladie cardiaque est un tueur, mais c’est la maladie qui a le plus de probabilités de vous ôter la vie.  Aussi, ne pensez-vous pas que vous devriez au moins entendre ce que j’ai à dire ?

Pendant des années, j’ai été attaqué et calomnié par les défenseurs du paradigme du cholestérol, mais lorsque je présente à ces gens la simple requête « Montrez-moi les preuves ! »  Ils sont incapables de le faire.  Bien sûr certains ont essayé, mais à chaque fois j’ai rapidement mis leurs arguments alambiqués et scientifiquement insoutenables en lambeaux.

Une fois que vous aurez lu La Grande Supercherie du Cholestérol, vous serez en mesure de faire de même.   

 Cessez d’être dupes !

La Grande Escroquerie Cholestérol ne se contente pas de détruire des mythes fallacieux, mais explique clairement ce qui importe dans la lutte contre les maladies cardiaques.  Alors que le livre a été soigneusement étudié et contient plus de 1400 références, il est étonnamment facile à lire et à comprendre.  

Publié dans : Non classé | le 27 septembre, 2008 |7 Commentaires »

Les Nouvelles Normes Aberrantes du Cholestérol. Par le Dr U.Ravnskov

Les nouvelles normes du cholestérol transformant

les personnes saines en personnes malades 

    

  ravnskov.gif

 Uffe Ravnskov, MD, PhD  

    Page originelle en anglais : http://www.ravnskov.nu/ncep_guidelines

(N’hésitez pas à publier ce site n’importe où, mais n’oubliez pas de dire d’où il vient)  

Dans le Journal de l’ American Medical Association du 16 mai 2001 un panel d’experts du National Cholesterol Education Program a publié de nouvelles directives pour « la détection, l’évaluation et le traitement de l’hypercholestérolémie ». Ce qu’ils écrivent semble être une tentative de mettre la plus grande partie du genre humain sous médicaments et régimes anti-cholestérol. Pour ce faire, ils ont augmenté le nombre de facteurs de risque qui exigent des mesures préventives, et élargi les limites de ces mesures.   

Mais le panel n’exagère pas seulement le risque de maladie coronarienne et celui du cholestérol, il ignore également une foule d’éléments de preuve contradictoires. Les déclarations du groupe révèlent que ses membres ont peu d’expérience clinique et un manque de connaissances de base de la littérature médicale, ou pire, qu’ils ignorent ou déforment toutes les études qui sont contraires à leur point de vue. 

Voici quelques exemples de fausses déclarations du groupe: 

Comme un argument en faveur de l’utilisation de médicaments réduisant le cholestérol, le groupe affirme que 20% des patients atteints de maladie coronarienne ont une nouvelle crise cardiaque après dix ans. Mais pour atteindre ce nombre, tout symptôme mineur sans signification clinique est inclus. 

La plupart des gens survivent même à une crise cardiaque majeure, beaucoup avec peu ou pas de symptômes après le rétablissement. Ce qui compte, c’est combien en meurent et c’est beaucoup moins de 20%. 

Le panel d’experts recommande également les médicaments abaissant le cholestérol à tous les diabétiques au-dessus de 20 et aux personnes souffrant du syndrome métabolique. Si vous avez au moins trois des «facteurs de risque» mentionnés ci-dessous, vous êtes souffrant du syndrome métabolique:    

Facteurs de risques

Limites recommandées par les experts du NCEP

 Obésité abdominale 

Tour de taille inférieur à 88 cm chez les femmes, à102 cm chez les hommes. Certains patients de petite taille peuvent développer de nombreux facteurs de risques avec un tour de taille de seulement 94 cm

  High triglycerides  150 mg/dl ou plus 
 Cholestérol HDL  Moins de 40 mg/dl chez les hommes, moins de 50 mg/dl chez   les femmes 
 Hypertension Artérielle  130/85 ou plus haute 
 Taux de sucre maximum dans le sang   110 mg/dl ou plus haut 

Testez-vous ainsi que votre famille ! Je suppose qu’en utilisant ces limites, la plupart d’entre vous « souffrent » du syndrome métabolique. Et cette nouvelle combinaison de facteurs de risque, selon ces experts, exprime le même risque pour les maladies du cœur futures et pour les personnes ayant déjà une maladie coronarienne avérée.    

Heureusement, ce n’est pas vrai.    

Il n’est pas vrai non plus, que le taux de cholestérol a un fort pouvoir de prédiction du risque d’une crise cardiaque chez les hommes de plus de 65 ans. Durant les 30 années de suivi de la population de Framingham par exemple, un taux élevé de cholestérol n’a pas été prédicateur du tout après l’âge de quarante-sept ans, et ceux dont le taux de cholestérol a baissé avaient le plus de risques d’avoir une crise cardiaque ! Pour citer les auteurs de Framingham: « Pour chaque 1 mg / dl de baisse du cholestérol il y a eu une augmentation de 11% de la mortalité coronaire et totale » (115)”  

Il n’est pas vrai non plus, que l’hypercholestérolémie est un prédicateur important et indépendant pour les autres personnes. Dans la plupart des études chez les femmes et les patients ayant déjà eu une attaque cardiaque, un taux élevé de cholestérol a peu de pouvoir de prédiction, voire aucun.  Une vaste étude chez les hommes canadiens ayant un cholestérol élevé n’a pas permis de prédire une crise cardiaque, même après 12 ans, et en Russie, un taux de cholestérol élevé n’a pas non plus été associé à de futures crises cardiaques. (lisez le résumé de l’article) 

La plupart des études ont montré qu’un taux de cholestérol élevé était un très faible facteur de risque ou ne l’était pas du tout chez les personnes âgées ; voir par exemple le document de Schatz et al., mais il y a beaucoup plus. Considérant que plus de 90% de l’ensemble des décès cardiovasculaires se produisent chez les personnes de plus de 60 ans, cet état de fait aurait dû stopper la campagne anti-cholestérol depuis des années. 

Aussi intéressant est le fait que, chez certaines familles avec les taux de cholestérol les plus élevés jamais vus chez des êtres humains, la soi-disant « hyper-cholestérolémie familiale », les personnes n’ont pas de crises cardiaques plus souvent que les autres et ils vivent aussi longtemps.  (lire l’article et mon commentaire). 

L’ensemble de ces observations suggèrent fortement que l’hypercholestérolémie est seulement un marqueur de risque, un facteur qui est secondaire par rapport à la véritable cause de la maladie coronarienne. Il est aussi absurde d’abaisser le taux de cholestérol afin de prévenir une crise cardiaque que d’abaisser la température élevée du corps pour lutter contre une infection.  

Il a également échappé à l’attention des experts que l’effet des nouveaux médicaments hypocholestérolémiants, les statines, va au-delà d’une baisse du cholestérol. La question est de savoir si leur effet de baisse du cholestérol n’a pas la moindre importance, parce que les statines exercent leur effet de la même manière, que le cholestérol diminue un peu ou fortement. 

Pas de doute, les statines réduisent le risque de mourir d’une crise cardiaque, au moins chez les patients qui en ont déjà eu une, mais le résultat obtenu n’est pas significatif. Dans une des expériences, par exemple l’étude CARE, les chances d’échapper à la mort d’une crise cardiaque dans les cinq ans chez un patient atteint de maladie cardiaque a été de 94,3%, ce qui a été amélioré à 95,4% avec un traitement par statines. 

Pour les personnes en bonne santé avec un taux de cholestérol élevé, l’effet est encore plus faible. L’étude WOSCOPS a étudié cette catégorie de personnes et cette fois les chiffres étaient de 98,4% et 98,8%, respectivement. (ndr: soit 4 /1000 )  Dans les articles scientifiques et dans les publicités des médicaments ces petites effets sont convertis en effet relatif.  Dans l’étude WOSCOPS par exemple, il est mentionné que la mortalité a été réduite de 25%, parce que la différence entre un taux de mortalité de 1,6% dans le groupe contrôle et 1,2% dans le groupe de traitement est de 25%. 

Face à des statistiques précises sur la valeur des statines, presque tous mes patients ont rejeté un tel traitement. Prétendre que les statines réduisent de façon spectaculaire le risque de maladie coronarienne, comme l’a déclaré dans la presse Claude Lenfant, le directeur du National Heart, Lung and Blood Institute, est un détournement de la langue anglaise.  Les chiffres ci-dessus ne prennent pas en compte les effets secondaires possibles du traitement. Dans la plupart des expériences sur les animaux, les statines, ainsi que la plupart des médicaments abaissant le taux de cholestérol provoquent le cancer (90), et ils pourraient le faire chez les êtres humains également.  Dans l’une des expériences sur les statines il y a eu 13 cas de cancer du sein dans le groupe traité par la pravastatine (Pravachol ®), mais un seul cas dans le groupe témoin non traité, un phénomène effrayant qui n’est jamais mentionné dans les publicités ou les directives de santé.   

Il est également alarmant que, dans l’une des plus grandes expériences – l’étude EXCEL – la mortalité totale après seulement un an de traitement avec la lovastatine (Mevacor ®) a été significativement plus élevée chez ceux recevant ce traitement par statine. Malheureusement (ou heureusement), l’expérience a été interrompue avant que de nouvelles observations puissent être faites. Chez les êtres humains, les effets du cancer provoqués par les produits chimiques n’apparaissent pas avant  plusieurs décennies.

Si les statines provoquent le cancer chez les êtres humains, leur faible effet positif peut éventuellement se transformer en un effet négatif beaucoup plus vaste, en raison des effets secondaires qui apparaissent habituellement dans des pourcentages beaucoup plus élevés que ces faibles effets positifs.  Alors que de possibles effets secondaires graves liés aux statines sont hypothétiques, ceux du médicament anti-cholestérol précédent, toujours recommandé par les experts, sont réels. Si l’on considère l’ensemble de ces expériences, la mortalité cardiaque après le traitement avec ces médicaments demeure inchangée et la mortalité totale a augmenté, un élément qui a donné aux chercheurs extérieurs au National Cholesterol Education Program et l’American Heart Association beaucoup de souci.  Les recommandations alimentaires du panel d’experts représentent le septième changement majeur depuis 1961. Par exemple, le conseil originel de l’American Heart Association de manger autant de gras polyinsaturés que possible a été réduit successivement à l’actuel « un maximum de dix pour cent ». 

Mais pourquoi cette limite ? Il y a sept ans, l’auteur principal des nouvelles lignes directrices, le professeur Scott Grundy, a proposé une limite supérieure de seulement 7%, parce que, comme il l’a fait valoir, un excès de graisses polyinsaturées est toxique pour le système immunitaire et stimule la croissance du cancer chez les animaux de laboratoire et peut aussi provoquer des calculs biliaires chez les êtres humains. Ces avertissements n’ont jamais atteint le public. 

En outre, le groupe d’experts ne tient pas compte de ce qu’un récent examen systématique de toutes les études concernant le lien entre les graisses alimentaires et les maladies du cœur n’a trouvé aucune preuve que la gestion des graisses alimentaires ait un quelconque effet sur le développement de l’athérosclérose ou des maladies cardio-vasculaires ( lire le résumé de l’article – cet article a remporté le Prix Skrabanek en 1998). 

Par exemple, dans un grand nombre d’études, dont celles comprenant le chiffre incroyable de plus de 150.000 personnes, aucune d’entre elles n’a trouvé le modèle prédit de régime alimentaire lipidique chez les patients atteints d’une maladie cardiaque.  Aucune corrélation n’a été constatée entre le modèle de consommation de matières grasses et le degré d’athérosclérose (artériosclérose) après la mort. 

Plus important encore, la mortalité par maladies cardiaques et toutes causes est demeurée inchangée lors de 9 expériences comprenant des changements plus radicaux de graisses alimentaires que ceux jamais proposés par le National Cholesterol Education Program, un résultat qui a été confirmé récemment dans une autre étude (lire l’article et mon commentaire).    

Suggérer que les patients diabétiques devraient obtenir plus de 50% de leur apport calorique à partir de glucides semble un conseil particulièrement mauvais. Une grande quantité d’hydrate de carbone est rapidement transformée en sucre, induisant des changements rapides du sucre sanguin et des niveaux d’insuline, et stimulant par là-même une conversion rapide de sucre sanguin en dépôt de matières grasses et un sentiment de faim chronique. Les patients diabétiques devraient manger plus de matières grasses. Est-ce une coïncidence si la diminution de l’apport de matières grasses chez les Américains au cours de la dernière décennie a été suivie par une augmentation moyenne de leur poids corporel et une augmentation de l’épidémie de diabète ?    Au lieu de prévenir les maladies cardio-vasculaires les nouvelles directives peuvent augmenter le taux de mortalité des autres maladies, transformer les individus en bonne santé en malheureux hypochondriaques obsédés par la composition chimique de leurs produits alimentaires et de leur sang, réduire les revenus des producteurs de matières grasses animales, nuire à l’art de la cuisine, détruire la joie de manger, et détourner l’argent des soins de santé des malades et des pauvres vers les personnes riches et en bonne santé. Les seuls gagnants sont les médicaments et l’industrie des aliments artificiels, et les chercheurs qu’ils financent.    

Uffe Ravnskov

MD, PhD, chercheur indépendantPorte-parole de THINCS, The International Network of Cholesterol Skeptics  Une version courte du texte ci-dessus a été envoyée à l’éditeur du JAMA (*).  Lire sa réponse (*ndlr: JAMA - Journal of the American Medical Association)

Si vous désirez les preuves scientifiques de ce qui est écrit ci-dessus, vous les trouverez dans The Cholesterol Myths    

N’hésitez pas à publier ce site n’importe où, mais n’oubliez pas de dire d’où il vient  Publié le 2 Juin 2001, dernière révision le 31 octobre 2003    

Publié dans : Non classé | le 26 septembre, 2008 |18 Commentaires »

La Grande Escroquerie du Cholestérol – par le Dr Duane Graveline

Page d’origine : 

 http://www.spacedoc.net/cholesterol_scam.html 

Biographie/bibliographie de Duane Graveline :

http://www.spacedoc.net/Graveline_bio.htm

                                              nasa20scientist20astronaut20duane20graveline.gif                     statindrugssenew.gif  

Pendant près de quatre décennies, on a enseigné aux professions médicales que le cholestérol était le responsable des maladies cardiovasculaires, parce qu’on en trouvait dans les plaques d’athérosclérose. 

Maintenant, quarante ans plus tard, la fréquence de l’athérosclérose reste inchangée et nous sommes devenus une nation de moutons complètement gras avec notre épidémie actuelle d’obésité de masses et de diabète de type 2. Pendant quarante ans, on a dit à nos médecins et à leurs patients que le cholestérol était leur ennemi.

 Ce véritable désastre a été alimenté par un scientifique nommé Ancel Keys et ses études des habitudes alimentaires des Italiens et des populations environnantes, et sa conviction qu’une alimentation à faible taux de cholestérol était le secret des bienfaits CV du régimes méditerranéen. 

Keys croyait si fortement en son hypothèse, que lorsque 14 de ses 22 études l’ont démentie, il les a ignorées. Quand ses données ont été finalement présentées aux décideurs de Washington, elles furent basées uniquement sur les sept études qui souscrivaient à sa philosophie originelle, et cela devint notre régime national.     

Maintenant, les études des statines sur une longue période ont révélé que le rôle du cholestérol dans les maladies CV est extrêmement faible. Je dis extrêmement parce que, semaine après semaine, les résultats de la recherche s’accumulent, démontrant la non-pertinence du cholestérol. 

L’inflammation est la cause de l’athérosclérose, nombreux sont ceux qui le disent maintenant.  Les statines ont des effets impressionnants parce qu’elles sont de puissants agents anti-inflammatoires, diminuant le risque CV indépendamment de la réponse du cholestérol.  Elles le font par l’intermédiaire de l’inhibition du facteur nucléaire kappa B (NF-kB), l’essentiel de tout de notre système de défense immunitaire. Pourquoi donc continuer de se focaliser ainsi sur le cholestérol ?     

Les organisations médicales commencent enfin à s’éveiller à cette réalité et ont publié au cours de l’année dernière des vérités surprenantes.

Le 23 Septembre 2004, trente-cinq de nos éminents médecins, épidémiologiste et d’autres scientifiques ont écrit aux patrons de nos National Institutes of Health, National Heart, Lung and Blood Institute et au National Cholesterol Education Program (NCEP) pour exhorter à une révision indépendante des études scientifiques sur lesquelles les nouvelles orientations du cholestérol étaient basées. 

Ils ont accusé les auteurs de ces nouvelles orientations d’un manque total d’objectivité, car huit de ces neuf auteurs avaient des liens financiers directs avec l’industrie pharmaceutique.  

Les signataires de cette lettre de protestation incluent des personnalités médicales telles que John Abramson MD de Harvard, Jerome Hoffman MD de l’UCLA, et David Brown, MD d’Albert Einstein et Beth Israël. 

Leur lettre a émis quatre objections majeures aux directives du NCEP.  1) Les éléments de preuves ne supportent pas l’extension des directives pour les femmes présentant un risque modéré.
2) Les éléments de preuves ne supportent pas l’extension des directives pour les personnes âgées sans maladie cardiaque
3) Ils ont fait valoir que l’extension des directives aux diabétiques sans maladie cardiaque était de toute évidence injustifiée et :
4) Ils ont observé que tripler le nombre de personnes sous statines, conformément aux nouvelles directives NCEP ne procurait de bénéfice à aucun patient, atteint ou non de maladie cardiaque. 

Duane Graveline MD MPH
Ancien chirurgien de l’US Air Force
Ancien astronaute de la NASA
Médecin de famille retraité 
  

Publié dans : Non classé | le 26 septembre, 2008 |7 Commentaires »

La Complicité des Agences Sanitaires dans la Super-cherie du Cholestérol

En provenance du site australien :

 doctordangerousbanner3.jpg

Empowerment Products Pty Ltd
P.O. Box 1400
Mudgeeraba Qld 4213 Australia

E-mail: sales@doctorsaredangerous.com  

par Bill Sardi 

L’article en anglais :  http://www.doctorsaredangerous.com/articles/statin.htm

La révélation que les statines pouvaient avoir peu ou pas d’avantages, comme ce fut révélé dans une long article en couverture du magazine Business Week (BW)  le 28 janvier, pose la question: comment est-on allé dans la mauvaise direction aussi longtemps? 


Comme l’article de BW l’a souligné, les statines « sont les meilleures ventes de médicaments dans l’histoire, utilisés par plus de 13 millions d’Américains et 12 autres millions de patients dans le monde, produisant 27,8 milliards de $ de chiffre d’affaires en 2006. »    
Comment peut-on se poser la question des avantages d’un tel médicament, demande BW, quand ils sont « censés être tellement indispensables que, selon les directives officielles du National Cholesterol Education Program (NCEP), 40 millions d’Américains devraient les prendre. Certains chercheurs ont même suggéré – en ne plaisantant qu’à moitié – que ces médicaments devaient être mis dans l’approvisionnement en eau, comme le fluorure pour les dents. Et il est presque impossible d’éviter les rappels de l’industrie disant que ces médicaments sont d’une importance vitale. Une campagne télévisée et de journaux pour une statine, approuvée par le Dr Robert Jarvik, inventeur du cœur artificiel, proclame que ce médicament « réduit le risque de crise cardiaque de 36% … chez des patients atteints de multiples facteurs de risques pour les maladies cardiaques. »    

L’escroquerie du cholestérol révélée   Mais l’escroquerie des statines a enfin été déjouée quand, après deux années de retards pour publier des données d’une grande étude portant sur Zetia, un hypocholes-térolémiant qui inhibe l’absorption du cholestérol des aliments, et de Vytorin, qui est une combinaison de Zetia et de Zocor, n’a révélé aucun avantages pour la santé.  Même si cette combinaison de médicaments abaisse le taux de cholestérol mieux qu’un médicament seul, il n’a pas pour effet de réduire la formation de plaque dans les artères et ne confère pas de réduction de la mortalité.  En fait, une précédente étude publiée l’année dernière dans la revue britannique The Lancet par les Drs. John Abramson de la Harvard Medical School et M. James Wright MD de l’Université de la Colombie-Britannique, n’a pu trouver aucune preuve d’une réduction de la mortalité cardiaque dans un examen de toutes études publiées sur les statines.  [The Lancet 2007; 369:168-169]       

Falsification des chiffres  Le rapport de Business Week affirme que les statines ne bénéficient qu’à 1 utilisateur sur 100, mais prétendent réduire le risque de crises cardiaques non-mortelles de 36%. Mais il s’agit d’un chiffre relatif, et non d’un chiffre brut. Environ 3% des patients prenant un placebo inactif connaîtront une crise cardiaque par rapport contre 2% pour ceux ayant pris une statine, censée réduire le risque de plus de 30 pour cent. Mais dans les chiffres brut, il n’y a que de 1% de réduction des risques.  Ce type de publicité trompeuse échappe aux directives de la Federal Trade Commission. Mais les organismes de santé publique, agissant comme agents de publicité gratuite pour les fabricants de statines, répercutent cette annonce, lui donnant un complément de crédibilité.   

La complicité des organismes de santé publique 

Les articles publiés sur des sites Web administrés par la Food & Drug Administration et les National Institutes of Health répètent cette affirmation trompeuse. En fait, une récente publication par le NIH prétend que les statines réduisent le risque de mort subite par crise cardiaque de 19%, alors que dans les chiffres réels, cette réduction n’est que de 0,8% (réduction de 3,8 à 3,0%, au-delà de 4,4 ans).   Comment la FDA a-telle pu approuver ces médicaments, sauf en ignorant ces faits? Pourquoi est-ce que la FDA donne aux sociétés pharmaceutiques deux ans pour rapporter des données critiques sur l’efficacité d’un médicament sauvant la vie ?      

Est-ce que les bienfaits l’emportent sur les risques d’effets secondaires ?  Pendant des années, il y a eu des critiques comme quoi les statines n’étaient pas totalement sures, qu’elles entraînaient des douleurs musculaires et des problèmes de santé mentale. Mais les défenseurs des statines ont affirmé à maintes reprises que les avantages des statines l’emportaient de loin sur les risques, censées toucher entre 2 et3% d’utilisateurs. Mais le rapport de BW cite que des effets secondaires surviennent chez 10 à 15% des utilisateurs, ce qui est confirmé par les recherches actuelles. [Les avis Lipidology août 2007; 18(4):401-8].  Les risques de graves effets secondaires l’emportent de loin sur tous les avantages supposés.   

La collusion des revues médicales 

D’autres dans la médecine moderne sont également complices de ce subterfuge. Le texte suivant est un exemple. Le 8 avril 2004, le New England Journal of Medicine a publié un rapport faisant autorité sur le recours à des médicaments anti-cholestérol chez les patients hospitalisés pour un syndrome coronarien aigu (crise cardiaque aiguë angor instable). L’étude, menée par des chercheurs du Brigham and Women’s Hospital et du Harvard Medical School à Boston, a enrôlé 4162 patients dans 349 sites et 8 pays. [New England Journal Medicine 350: 1495-1504, 8 avril 2004] 

L’étude a comparé l’application de la dose-standard (40 mg) de pravastatine (Pravachol) avec des haute doses d’anti-cholestérol (80 mg) d’atorvastatine (Lipitor). Le tableau ci-dessous semble montrer un léger avantage (environ 4-5% de différence) dans la réduction de la mortalité pour la dose élevée de statines. Ce léger avantage est présenté comme une réduction de 16% du risque relatif. Ces chiffres relatifs sont utilisés pour amplifier les effets de ces types de traitements intensifs. Examinez le tableau ci-dessous, tel qu’il est publié dans le New England Journal of Medicine    OK, la complicité de la médecine moderne dans ce crime est inscrite noire sur blanc. Le New England Journal of Medicine a publié une correction des chiffres ci-dessus deux ans plus tard (le 16 février 2006), dans une obscure dernière page du Journal. Ce qui suit est une image numérisée de ce avis de correction. Voici les chiffres corrigés : 

6 months  12 months  18 months  24 months  30 months 
Thérapie Standard      
Pravastatin:  1701  1542  1449  896  224 
Atorvastatin:  1752  1590  1515  950  231 
Thérapie intensive 

La thérapie par statine à haute dose (atorvastatine) semble avoir légèrement augmenté le risque de mort plutôt que réduit.

Il n’y a aucune explication quant aux raisons pour lesquelles les premier-chiffres étaient incorrects, ni pourquoi le New England Journal of Medicine n’a pas retiré ce document, qui trompe encore de nombreuses personnes. Ni pourquoi les médecins des institutions ci-dessus mentionnées n’ont pas donné plus de publicité à cette correction. 

Dans son rapport intitulé « Est-ce que les statines sont analogues à la vitamine D? » le Dr Grimes affirme que le concept de statines peut provenir de la vitamine D, car elles semblent être des modifications moléculaires de cette vitamine. Une étude plus récente confirme que les statines augmentent de façon modeste les taux de vitamine D. (Voir le tableau ci-dessous).  

La toxicité hépatique transformée en un bénéfice de santé 

Parce que ces statines analogues à la vitamine D ont des effets indésirables toxiques pour le foie, il semble que leurs inventeurs pharmaceutiques aient transformé cet inconvénient en un soi-disant avantage : qu’elles empêchent la production de cholestérol dans le foie. En comparaison, tout produit à base de plantes qui augmente le niveau des enzymes du foie serait rapidement retiré du marché par la FDA et déclaré une toxine du foie. Mais la FDA a permis que les statines toxiques pour le foie soient commercialisées et vendus à des millions d’Américains.    

Bénéfices de santé communs des statines et de la vitamine D 

Si les statines ont néanmoins une qualité, c’est d’augmenter modestement les niveaux de vitamine D. Quelles sont les conséquences de cette action commune des statines et de la vitamine D sur l’accumulation de plaque dans les artères avec l’âge?  Vous serez surpris d’apprendre que seulement environ 3% de la plaque artérielle est du cholestérol et 50% est du calcium[Revue internationale de cardiologie 1991 Nov; 33 (2) :191-8]

Des chercheurs en Allemagne ont souligné qu’une carence en vitamine D entraîne une calcification et que « presque tous les plaques athéroscléreuses sont calcifiées ». [Les avis Lipidology 2007 Feb, 18 (1) :41-6] Des patients ayant une néphropathie au stade terminal, avec une calcification artérielle sévère, ont des taux de mortalité qui sont 10 à 20 fois plus élevé que la population générale.[Current Opinion Lipidology 18:41–46: 2007] La présence de calcification artérielle est un facteur prédictif de 5 ans de survie maximum. La calcification entraîne la rigidité des artères.

Le cholestérol, d’autre part, est mou et souple et n’entraîne pas de durcissement des artères. La vitamine D est un agent anti-calcification. [Séminaires de dialyse en 2005 Jul-Aug; 18 (4) :307-14] Une carence en vitamine D augmente le risque de maladie cardiaque.[Circulation January 7, 2008 ; Current Opinion Clinical Nutrition Metabolism Care. 2008 Jan; 11(1):7–12] Les crises cardiaques surviennent plus fréquemment en hiver lorsque les niveaux de vitamine D sont faibles. [Chronobiology International 2005; 22(6):1121–35; International Journal Epidemiology 1990 Sep; 19(3):559–63]

Le recours à des suppléments de vitamine D réduit le risque global de mortalité d’au moins sept fois plus que les statines.   

Archives Internal Medicine 2007 Sep 10; 167(16):1730–7    La médecine moderne a mal orienté le public et de nombreux professionnels de santé en pensant que le cholestérol, et non le calcium, était le principal coupable dans la maladie coronarienne De cette façon, les patients tirent un sentiment erroné de la santé cardiaque, et les médecins maintiennent un niveau élevé de malades à traiter.  

 Cholestérol ou calcium ? 

Il est instructif de comparer l’apport alimentaire de cholestérol et de calcium avec le taux de mortalité par maladies coronariennes et par accidents vasculaires cérébraux de divers pays. Il est évident que le cholestérol alimentaire n’a pas de relation significative avec la maladie coronarienne alors que le calcium en a une. 

Relation entre le cholestérol alimentaire et le calcium dans la maladie coronarienne, par pays 
Japan  China  Britain  USA 
Consommation de cholestérol alimentaire en milligramme /jour (moyenne)
Hommes
Femmmes 

 446
359 

218
146 

299
220 

348
244 
Consommation de calcium alimentaire en milligrame /jour (moyenne)
Hommes
Femmmes 

605
607 

356
256 

1013
843 

882
699 
Taux de mortalité, selon l’âge infarctus/ maladie coronarienne pour 100,000
Hommes
Femmmes 
57
20 
54
36 
267
139 
202
84 
Source: Zhou BF, et al, Nutrient intakes of middle-aged men and women in China , Japan , United Kingdom , and United States in the late 1990s: the INTERMAP study. Journal Human Hypertension 17: 623–30, 2003. 

 Dissuader le public de prendre de fortes doses de vitamine D 

Mais quelque chose devait être fait pour détourner le public des pilules de vitamine D. Ainsi, un avertissement trompeur a été fait disant qu’une forte dose de vitamine D entraînait des calcifications des artères et que les sociétés pharmaceutiques devaient inventer des versions synthétiques de vitamine D qui ne provoquent pas de calcifications des tissus dans tout le corps.    

Pour que la vitamine D entraine une calcification, il faudrait une dose équivalente pour l’homme de 21,000,000 d’unités internationales (UI) pour le faire. [Current Opinion Lipidology 2007 Feb; 18(1):41–6] Une personne devrait prendre plus de 52,000 400-UI de pilules de vitamine D des pilules pour ce faire.  Les directives de santé de divers organismes publics tentent d’écarter le public de supposées fortes doses de vitamine D. Un Institut National en ligne de Guide de Santé dit que 2000 UI est la «limite de sécurité supérieure».   

Mais cette limite est absurde. 30 minutes d’exposition du corps au soleil d’été à midi produisent environ 10,000 UI de vitamine D naturelle et la surcalcification ne se produit pas à partir de la production de vitamine D solaire. Deux personnes ont consommé par inadvertance des sucres en morceaux bourrés de vitamine D et leur apport a été de 1,7 millions d’unités par jour. Il a fallu sept mois avant que des maux de tête et des effets secondaires gastriques les aient obligés à voir un médecin, et les symptômes ont diminué avec l’arrêt de l’usage du sucre en morceaux. [Lancet. 2002 Feb 23; 359(9307):672

 Il est temps pour les millions d’Américains qui prennent des statines d’affronter leurs médecins, et de s’informer sur la substitution des statines à 3 $ par jour par une pilule de vitamine D à 10 cents.   

                                                                                                                                                           21 janvier 2008 

DISCLAIMER

This information is not intended as medical advice. I encourage everyone to make their own health care decisions, with advice from qualified professionals.    

Publié dans : Non classé | le 25 septembre, 2008 |10 Commentaires »

Cholestérol, Mensonges et Propagande, par le Dr de Lorgeril

Après son dernier livre, véritable coup de pied dans la fourmilière (« Dîtes à votre médecin que le cholestérol est innocent… »), le Dr de Lorgeril récidive afin de se défendre contre ses détracteurs et confirmer ses théories.

Violemment attaqué par une certaine presse, les labos pharmaceutiques et les « autorités médicales autoproclamées » – n’ayant pas hésité à le traîter d’inconscient (voire d’assassin) - le Dr de Lorgeril a beaucoup de choses à dire.

A suivre avec une extrême attention (parution 18 sept. 2008):

VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/x7qtaw_cholesterol-mensonges-et-propagades_techundefined

 

 http://www.amazon.fr/Cholest%C3%A9rol-Mensonges-propagande-Michel-Lorgeril/dp/2916878173/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1221383052&sr=1-1

 

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Publié dans : Non classé | le 25 septembre, 2008 |1 Commentaire »

Le déficit dramatique en Co-enzyme Q10 provoqué par les statines

 Article publié dans le magazine hollandais Algemeen Dagblad le 10 janvier 2004. Lisez aussi ce qui est arrivé au journalitse après la publication de son article !  

Texte en anglais: http://www.thincs.org/melchior1.htm

 Cette caractéristique des statines et de leurs effets indésirables a été publiée le 10 janvier 2004 dans le magazine néerlandais Algemeen Dagblad. L’article a conduit à de violentes attaques contre son auteur. Dans une émission télévisée à grande écoute, des médecins et des journalistes complices l’ont accusé d’avoir diffusé délibérément des informations fausses, partiales et potentiellement mortelles. Cela s’est finalement terminé dans le Conseil de la presse néerlandaise qui a conclu…  que l’accusation était sans fondement. En dépit de ce jugement et, bien que cet article ait suscité des centaines de réactions de la part des lecteurs qui ont rapporté de graves effets secondaires, ce rapport n’a jamais eu de suites

Les statines : médicament miracle ou tragédie ? 

 par Melchior Meijer

Les statines, ces médicaments qui font baisser notre « mauvais » cholestérol, sont prescrites comme si c’était de l’aspirine. Non seulement dans la « folle » Amérique, mais également aux Pays Bas. Cette année nous en avons ingurgité pour environ 320 millions d’euros et la tendance est à l’augmentation de par notre population vieillissante. La poule aux œufs d’or de l’industrie pharmaceutique sauve des vies. Proclame l’industrie. Ainsi que la plupart des médecins. Mais un nombre croissant de scientifiques inquiets commence à envoyer des SOS.  « Les statines évitent quelques crises cardiaques, mais elles provoquent également l’insuffisance cardiaque chronique », explique un cardiologue.

Un collègue : « Je crois que les gens qui prennent ces médicaments devraient être vraiment, vraiment alertés ».

Êtes-vous sous Lipitor ? Félicitations ! En prenant Lipitor (…) vous êtes sur la bonne voie pour le bon taux de cholestérol. Sur le site Pfizer en néerlandais, ceux qui viennent juste d’obtenir une ordonnance pour les médicaments anti-cholestérol à la mode Lipitor sont accueillis comme le Fils Prodigue. Le message est clair comme du cristal: faites exactement ce que Pfizer dit – ce qui signifie généralement prendre le médicament pour le restant de votre vie – et la terrible limousine noire ne passera pas devant votre porte avant des décennies. Sur l’arrière-plan, des baby boomers actifs et en forme font de la bicyclette joyeusement et passent un bon moment. Ensemble, nous allons vaincre ce maudit cholestérol. Rejoignez le club !

Le Lipitor (atorvastatine) est un des excellents membres de la famille des inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, le plus souvent appelé «statines». En 1987, le géant pharmaceutique Merck a été le premier à lancer ce médicament sous le nom de Mevacor (lovastatine). Mevacor n’est rien de moins qu’une révolution. Enfin, il était possible de normaliser des niveaux même très élevés de cholestérol. Il suffit uniquement de prendre une pilule par jour. Finie l’époque des régimes inquiétants et inhumains, réduisant la cuisine du patient au pain en carton-pâte et aux carottes. Plus de poudres amères vous rendant terriblement malade. Et, ce qui est encore mieux: les statines n’affectent pas le «bon» cholestérol HDL.

 Maintenant, dix-sept ans plus tard, toutes les grandes sociétés pharmaceutiques ont commercialisé leur propre statine.Certaines sont un peu plus puissantes que d’autres, mais elles font toutes essentiellement la même chose. Des millions de personnes partout dans le monde prennent avec obéissance chaque jour leur Zocor, Lipitor, Lescol, Crestor, Pravachol et autres clones. « Les statines sont le nouvel aspirine », a proclamé récemment le chercheur Rory Collins dans la revue médicale The Lancet, se référant aux « fantastiques » résultats de son étude de protection cardiologique.   

Son expérimentation durant 7 années avec 20 000 Britanniques, partiellement payés par Merck, a montré que les statines offraient à tout le monde une légère protection contre une attaque cardiaque. Les gens d’un certain âge, les jeunes, les hommes, les femmes, les personnes avec un taux de cholestérol très élevé et les personnes avec un taux normal ou même avec un faible taux de cholestérol. Notre propre spécialiste de l’athérogénèse, le Prof. Anton Stalenhoef de l’université de Nimègue s’est exprimé un peu plus subtilement, mais s’est néanmoins félicité des résultats les considérant comme « extrêmement positifs ».

Il a même appelé les statines « la nouvelle pénicilline ». Cela doit être très agréable d’être employé par des sociétés comme Merck, Astra-Zeneca, Novartis et Pfizer de nos jours. Il semble que leurs traitements diminuant le taux de cholestérol à 1000 euros par personne et par an atteindra des ventes inégalées dans les années à venir.

 Il existe, toutefois, des médecins et des scientifiques qui montrent la croisade de cette pilule miracle lucrative avec les yeux d’Argus. Dans des revues médicales réputées, ils mettent en garde contre des effets secondaires négatifs lors d’une utilisation sur le long terme. Leurs doutes ne sont pas du tout bénins. L’utilisation de statines pourrait avec le temps favoriser le cancer, l’insuffisance cardiaque chronique et des problèmes de mémoire, disent-ils; les effets secondaires que nous ne trouvons pas dans la notice d’information.   

Une médecine cardiaque provoquant une insuffisance cardiaque? Début 2002, un groupe de cardiologues australiens demandaient dans l’American Journal of Cardiology une étude indépendante sur ce supposés paradoxal « effet secondaire ». L’insuffisance cardiaque chronique, une maladie invalidante dans laquelle le muscle cardiaque lentement mais sûrement perd sa capacité à pomper, est de plus en plus fréquente dans le monde occidental. Tellement courant, qu’il ne peut être expliqué par le vieillissement de la population et le nombre croissant de personnes survivant à un problème cardiaque aiguë, d’après les auteurs de l’article. Ils ajoutent que « les médecins attentifs partout dans le monde soupçonnent un risque dans la prescription  généreuse de statines ».   

Bien sûr cette suspicion n’est pas tombée d’un grand ciel bleu. « Les statines font des victimes – un grand nombre de victimes – et on voit maintenant assez clairement comment elles le font, » est le commentaire audacieux du cardiologue Peter Langsjoen de Tyler, Texas, USA. Langsjoen a renoncé à une carrière attrayante dans un hôpital universitaire afin de consacrer sa compétence à ce qu’il appelle «l’insuffisance cardiaque congestive induite par les statines».  Langsjoen: « Les statines bloquent l’enzyme HMG-CoA réductase ».   Cette enzyme est responsable de la production d’une substance appelée «mevalonate».

La mevalonate à son tour est le précurseur à la fois du cholestérol et de la co-enzyme Q10. Cette Q10 – aussi appelée ubiquinone, car elle est impliquée dans des myriades de processus physiologiques – est essentielle à la fonction des mitochondries, les usines d’énergie dans nos cellules. Une personne consommant des statines, non seulement prive le corps de son cholestérol, mais aussi d’une grande partie des Q10 que l’organisme produit habituellement. Plus la dose de statines est élevée, moins ces deux facteurs essentiels seront à la disposition du corps.

La cellules dépendant le plus de la Q10 sont celles du système nerveux, les muscles du squelette, mais plus particulièrement celles du muscle cardiaque. Les cellules du muscle cardiaque se gavent littéralement elles-mêmes de Q10. Si elles n’en obtiennent pas assez, elles vous lâcheront, tôt ou tard. C’est le moment où le patient présente des symptômes d’insuffisance cardiaque. Les utilisateurs de statines les plus âgés développeront des niveaux dangereusement bas dans les 6 à 12 mois. Pour les plus jeunes, il peut s’écouler plusieurs années avant que les problèmes ne se manifestent.

Quels sont les symptômes? Principalement une extrême fatigue et des douleurs musculaires et articulaires, selon Langsjoen. Plus tard, l’essoufflement peut suivre. « Je vois 2 à 3 nouveaux cas d’insuffisance cardiaque induite par les statines chaque semaine dans ma clientèle. La première chose que je fais est de mesurer leurs niveaux de Q10 et de les augmenter avec un complément. D’ailleurs, au Japon, le complément Q10 est une démarche de routine chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque congestive. Le traitement est bien documenté.»  ( ndlr: voir plus bas le site BIOVEA )

L’année dernière, Langsjoen a publié ses propres recherches dans lesquelles il observé que les deux tiers des personnes âgées sous statines montraient des signes de « dysfonction diastolique », un des premiers signes de l’insuffisance cardiaque, après seulement six mois de traitement. « Les médecins prescrivent ces médicaments avec résignation et insouciance (reckless abandon). Nous parlons de choses extrêmement difficiles.» »  Au cours de l’été 2001, un nombre impressionnant de personnes est « soudainement » mort de rhabdomyolyse, un «rare mais très grave effet secondaire des statines». Toutes ces personnes étaient sous Baycol / Lipobay (cérivastatine), une statine que Bayer a commercialisée trois ans plus tôt.

Quand une stratégie agressive de déni ne fonctionne pas, l’entreprise ne voit pas d’autre solution que de retirer la pilule qui était leur fer de lance sur le marché.    Est-ce que Baycol / Lipobay étaient bien plus dangereux que leurs sœurs de la concurrence? «C’était une statine très puissante», explique Langsjoen. « Mais le lipitor de Pfizer est seulement un peu moins puissant et ne tuera donc qu’un peu moins de personnes. Une statine est une statine.»

Après l’incident du Baycol/Lipobay, un groupe de scientifiques, dirigé par le biochimiste italien Gian Paolo Littarru, envoya une pétition à la FDA et aux autorités sanitaires de l’UE. Extrait de cette pétition: «Il se peut que les décès signalés à propos de cette statine soient la partie visible de l’iceberg. (…) L’importance du déficit en Q10 avec la statine observée ne doit pas être sous-estimée.  

Il existe des éléments démontrant que nous médecins, avec les meilleures intentions du monde, sommes en train de créer une situation de danger mortel chez des millions de patients en bonne santé. Les conclusions de la recherche montrent que le fait d’adjoindre cette humble molécule pourrait éviter des souffrances et des frais considérables. «     

Est-ce que les compagnies pharmaceutiques, avec toutes les compétences et la technologie qu’elles peuvent acheter, ignorent vraiment ce que les médecins individuels constatent avec des moyens assez simples? Détiennent t-elles des informations inconnues, montrant que ces médecins inquiets tiennent le mauvais bout du bâton?    Une trop grande curiosité de l’extérieur n’est pas apprécié dans ce domaine. Une  personne qui enquête ne peut obtenir de véritables informations, sauf en utilisant des méthodes illégales. Mais nous pouvons affirmer avec certitude que l’industrie est consciente de ce problème.

Merck & Co Inc. a déposé les brevets US 4929437 US 4933165 respectivement le 29 Mai et le 12 Juin 1990, chacun déclarant: une composition pharmaceutique comprenant un transporteur pharmaceutique et un antihypercholestérol efficace inhibiteur de l’HMG-CoA réductase et une quantité de co-enzyme Q10 efficace pour contrecarrer les inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase associés aux myopathies des muscles du squelette. Merck revendique les droits exclusifs d’une association de statines et Q10. La combinaison vitale n’a jamais été réalisée. Apparemment, Merck n’avait pas envie de faire cette combinaison de médicaments, les concurrents ne pouvaient pas le faire.    

« Nous sommes au début de la plus grande tragédie médicale que l’humanité ait jamais vue », dit le cardiologue Langsjoen.

« Jamais auparavant dans l’histoire les professions de santé n’ont sciemment provoqué un déficit en éléments nutritif mettant en danger la vie de millions de personnes en bonne santé, simplement en restant les bras croisés avec arrogance et en attendant de voir ce qui va se passer. Je ne peux m’empêcher de regarder ma merveilleuse profession avec un mélange de douleur et de mépris. »   

Pourquoi est-ce que l’industrie pharmaceutique ne met par sur le marché une formule simple qui pourraient empêcher une catastrophe et dans le pire des cas, être inoffensive ?  Dans le groupe relativement restreint de médecins indépendants et de scientifiques débattant de cette question ouvertement, une explication prévaut. « Une combinaison de pilule doit passer à nouveau par tous les essais cliniques», explique le biochimiste Christian Allan, ayant travaillé au National Institutes of Health, dans le forum du Réseau International des Sceptiques du Cholestérol (THINCS).

« Ils devraient former quatre groupes. Un groupe recevant un placebo, un groupe prenant la combinaison de médicaments, un groupe prenant la statine seule, et un groupe ne recevant que la supplémentation Q10. Maintenant, de petites études ont montré de nets avantages cardiovasculaires avec la supplémentation Q10. L’essai pourrait donc trouver que les personnes ayant seulement pris la Q10 se portent aussi bien ou même mieux que les groupes prenant la combinaison ou les statines.  Cela doit être un cauchemar pour l’industrie. Ils doivent investir une fortune, seulement pour démontrer qu’un « inutile » supplément est aussi efficace et surtout beaucoup plus sûr que leurs milliards de dollars de médicaments de synthèse.

« Et pourquoi l’industrie prendrait-elle un tel risque? Les scientifiques s’inquiètent d’observer une « grande ignorance professionnelle » sur le terrain. Une majorité de médecins n’est même pas conscient du fait que la Q10 joue un rôle crucial dans la production d’énergie cellulaire. Le cardiologue Langsjoen: « Ils pensent que c’est une sorte d’élixir miracle, dans la même catégorie que le cartilage de requin et vinaigre de pomme. »  

Pour être parfaitement clair, les statines offrent une certaine protection contre notre première cause de décès, l’infarctus du myocarde. Cette protection est indépendante de la réduction du cholestérol. Les personnes ayant de faibles niveaux de cholestérol en bénéficient tout autant que les personnes ayant des niveaux élevés, tandis que ceux dont le niveau de LDL reste assez élevé ont le meilleur pronostic. 

 Par coïncidence les statines possèdent de fortes propriétés anti-inflammatoires et sont en mesure de stabiliser les plaques d’athérosclérose responsable de crises cardiaques. Cela sauve des vies. Mais les compagnies pharmaceutiques déforment la réalité. Sans mentir, elles peignent une image quelque peu trompeuse, une manière de jouer avec des nombres. Un bel exemple est WOSCOPS, qui a examiné l’effet de la pravastatine sur les personnes en bonne santé à très fort taux de cholestérol. Aux Pays-Bas, ce groupe est presque automatiquement mis à vie sous statines. Dans ses publications le fabricant présente un impressionnant 25 % de réduction des risques.

Mais qu’est-ce que cela implique? Existe-t-il 25 décès cardiaques de plus dans le groupe n’ayant pas pris le médicament? Pas du tout. Après cinq ans, 98,8 pour cent des patients prenant du Pravachol étaient encore en vie. Dans le groupe placebo «seulement» 98,4 pour cent était encore en vie et actifs. La réduction du risque relatif – la différence entre 1,2 et 1,6 – est en effet 25 pour cent, une différence seulement statistiquement significative. Cet effet modeste est éclipsé par plusieurs études montrant une mortalité tout à fait inquiétante par cancer dans les groupes traités.

Tristement célèbre est l’expérimentation dénommée CARE. Douze femmes dans le groupe des statines ont développé un cancer du sein, comparativement à seulement une dans le groupe témoin. Une autre grande étude, le projet vedette EXCEL de la lovastatine de Merck, a été arrêté après seulement onze mois, parce que le groupe Mevacor provoquait 275 % de morts supplémentaires, principalement dus au cancer.

 Dans les expérimentation sur les animaux, la thérapie par statines provoque presque toujours un cancer et une mort prématurée, mais selon l’industrie, il est impossible d’extrapoler ces «critères d’évaluation difficile» aux êtres humains. Le même argument qu’ils utilisent en ce qui concerne une étude suisse, a récemment été publié dans Nature Medicine. Elle a montré que le Lipitor, le Mevacor et le Provachol retiraient effectivement le cellules-T d’assistance, les Forces Spéciales du système immunitaire.   

Les auteurs constatent une puissance immunosuppressive des statines tellement impressionnante, qu’ils leur imaginent un rôle dans les transplantations. Formidable. Pour les patients recevant un ‘nouvel’ organe. Mais est-ce qu’un baby boomer en bonne santé avec un peu de cholestérol doit accepter joyeusement une démolition de son système immunitaire? Certains cancers aiment un système immunitaire  déprimé. En 1996, les chercheurs Newman et Hulley ont écrit dans le Journal of the American Medical Association, en ce qui concerne le risque de cancer: «Les expériences réalisées à ce jour suggèrent que le traitement par statine doit être évité, sauf chez les patients avec un risque élevé et immédiat [d'une crise cardiaque.] «  

 Avaler ou ne pas avaler, telle est la question pour près de 5 % de notre population. Nefarma, l’Organisation néerlandaise pour les sociétés pharmaceutiques participant à la recherche scientifique, affirme ne pas être au courant de toute perspective de problèmes. Face à la pétition alarmante du biochimiste Littarru et collègues, un porte-parole se réfère au chef des communications et des relations publiques. Pourquoi est-ce que Merck se « repose » sur ces brevets depuis si longtemps?

Pourquoi est-ce que l’industrie n’informe pas les médecins quant aux conséquences potentiellement néfastes du blocage de la synthèse-Q10?  Le «chef» doit encore une réponse. Pendant plusieurs semaines, nous avons essayé d’entrer en contact avec elle, elle venait toujours « juste de quitter l’immeuble ». Pas de réaction, pas même un e-mail en réponse.    

« Si votre médecin l’a prescrit, vous pouvez être sûr que les avantages l’emportent de loin sur les risques« , explique un porte-parole de l’Association néerlandaise des médecins de famille. Cela dépend dans quel sens vous regardez. Le Dr.Marshall E. Deutsch, un expert en cholestérol qui a étudié l’effet d’une faible teneur en matières grasses dans l’alimentation des enfants, écrit ce qui suit : «La mortalité totale dans les groupes traités est – en dépit de toutes les histoires – non inférieure aux groupes n’ayant pas pris de statines. Même chez les patients ayant un taux très élevé de cholestérol, les gains sont maigres. En outre, les données disponibles indiquent que la mortalité totale augmentera de façon disproportionnée après sept ans de traitement.   

Si vous n’avez absolument pas envie de frapper à la porte de Saint Pierre avec une crise cardiaque – si vous préférez assister à la partie finale avec un cancer, une insuffisance cardiaque chronique, un accident vasculaire cérébral, une corde autour de votre cou ou toute autre maladie – vous devez prendre des statines.

Si vous vous souciez de votre façon de mourir, si la qualité de vos années restantes est importante pour vous, alors les statines pourraient être une mauvaise idée. Sauter d’un avion sans parachute offre une excellente protection contre le cancer. Mais avec un tel effet dévastateur sur la mortalité totale qu’aucun médecin sain d’esprit ne l’utilisera comme remède. J’espère que l’avenir nous dira que cette comparaison a été déplacée. Mais il est probable que non. »      

   

                     L’action de la CoEnzymeQ10

    (site BIOVEA) :

CoQ10: Pour votre coeur et de nombreuses autres fonctions du corps

Effet protecteur contre le cancer et les maladies cardiovasculaires
• Peut aider les patients souffrant du SIDA
• Ralentit les changements dégénératifs dûs au vieillissement
• Protège les nerfs et pourrait ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson
• Traite les problèmes de gencives et aide à conserver des dents et gencives en bonne santé
• Améliore la circulation sanguine et le coeur chez les personnes souffrant de l’arrêt du coeur congestif (CHF)

Qu’est ce que le CoQ10 est quelle est son origine?

Proche parente de la vitamine E, la CoQ10 est aussi un antioxydant reconnu. Elle active la production d’énergie chez les mitochondries, éléments du cytoplasme (ou noyau de la cellule) notamment chargés d’assurer l’oxygénation des cellules. Lorsque cette oxygénation ne se fait pas ou se fait mal, il y a un risque certain de défaillance dans l’organe touché.
La CoQ10 est présente à l’état naturel dans tout organisme. Toutefois, pour une raison sans doute liée au processus d’oxydation des tissus, sa quantité diminue progressivement à partir de la vingtaine pour finalement disparaître complètement vers 50 ans. Ce qui expliquerait peut-être la fréquence des crises cardiaques survenant à partir de cet âge.

Il est aussi reconnu que les troubles cardiaques détruisent la CoQ10. Certains médicaments anticholestérol aggravent encore plus la destruction de CoQ10. Les personnes de plus de 50 ans souffrant de problèmes cardiaques et qui, de surcroît, consomment des médicaments contre l’excès de cholestérol, ont d’excellentes raisons de prendre des suppléments de CoQ10.

Pourquoi prendre du CoQ10 et quelles sont les études médicales prouvant ses effets? 

Pour les personnes souffrant d’un excès de cholestérol, le CoQ10 s’avère la meilleure substance pour augmenter la résistance des LDL et des membranes cellulaires à l’attaque oxydative, épargner l’oxydation de la vitamine E et protéger ainsi de l’athérosclérose. L’intérêt du CoQ10 est double: en plus de son rôle antioxydant, la CoQ10 a un effet antiagrégant plaquettaire. Une supplémentation par 60 mg de CoQ10 améliore la fluidité sanguine en inhibant l’agrégation des plaquettes induite par l’ADP et réduisant leur taille. De plus, elle inhibe l’expression du récepteur à la vitronectine qui favorise l’adhésion des plaquettes.

Le CoQ10 est le traitement majeur de l’insuffisance cardiaque, sa première indication de supplémentation. C’est d’ailleurs la substance la plus vendue par la pharmacie centrale des hôpitaux de l’Assistance Publique qui le recommande dans cette indication. Chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque, de nombreux papiers ont décrit une déficience en CoQ10 qui est d’autant plus importante que l’insuffisance est sévère. Cela serait dû à une sur-utilisation du CoQ10 liée à un stress oxydant élevé, un niveau important de catabolisme et un fort taux de catécholamines.

La supplémentation en CoQ10 améliore la fonction du myocarde et les conditions cliniques. 126 patients atteints d’insuffisance cardiaque (63 % au stade III et 35 % au stade IV de gravité de la maladie) ont été traités par 100 mg de CoQ10. Chez ces patients, le taux plasmatique de CoQ10 était de 20 % inférieur aux témoins. La supplémentation en multipliant par deux le taux de CoQ10, a permis d’améliorer de 44 % la fraction d’éjection, un indice du flux sanguin éjecté par le cœur.

La supplémentation en CoQ10 de 79 patients atteints d’insuffisance cardiaque dont 60 à un stade III de gravité, a permis d’améliorer le périmètre de marche (distance de marche pouvant être parcouru sans être essoufflé). Au cours d’une étude multicentrique sur 641 patients insuffisants cardiaques suivis pendant un an, la supplémentation en CoQ10 versus placebo a réduit de moitié le pourcentage d’incidence d’œdème pulmonaire, a diminué la fréquence des épisodes d’asthme cardiaque et la fréquence des arythmies ; le nombre d’hospitalisation a été abaissé de moitié.

Plusieurs méta-analyses ont confirmé en 1997 que presque tous les paramètres cardiaques sont améliorés par la prise de 100 à 200 mg de CoQ10 et notamment la capacité de travail cardiaque, l’index de fin de volume diastolique, l’index cardiaque et la fraction d’éjection.Sur une étude randomisée de 60 patients hypertendus étudiant les effets du CoQ10 versus des vitamines B, au bout de huit semaines de supplémentation, les paramètres suivants ont été abaissés : les pressions systolique et diastolique, les taux plasmatiques d’insuline, de glucose, de triglycérides, de peroxydes lipidiques, de MDA et de diènes conjugués, tandis que d’autres paramètres ont été élevés : les taux de HDL-cholestérol, de vitamines A, C et E, et de bêta-carotène.

Enfin, le CoQ10 stimule l’immunité, il augmente la production d’immunoglobulines G et le rapport des lymphocytes T4/T8, ce qui est particulièrement intéressant chez l’immunodéprimé (SIDA…). Le CoQ10 permettrait de traiter certaines maladies neurodégénératives : les maladies de Parkinson et de Hutington, la sclérose latérale amyotrophique. Il permettrait d’améliorer l’oxygénation des insuffisants cardiaques (moindre hypoxémie).

Y a t-il des effets secondaires avec ce produit?

Aucun effet secondaire significatif n’a été noté. De légères nausées peuvent toutefois survenir chez un très faible pourcentage d’individus. Attention: Une consultation médicale préalable s’impose pour les personnes souffrant de maladies cardiaques graves.
Composition
Utilisation

Publié dans : Non classé | le 24 septembre, 2008 |24 Commentaires »

Marcel Arickx: le cholestérol n’est pas responsable des maladies cardiovasculaires

  

Cholestérol ou graisses hydrogénées,

qui est le vrai coupable ?   

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De Marcel ARICKX   Editions Marco Pietteur. 2008   

En provenance de http://www.santeglobale.info/tal/Cholesterol-ami-ou-ennemi.html   

L’auteur est un brillant biochimiste qui a travaillé pendant 37 ans chez GlaxoSmithKline, une multinationale pharmaceutique. Il a du étouffer sa pensée pendant de nombreuses années mais, parvenu à l’âge de la retraite, il parle enfin ! Pour lui, depuis un demi-siècle on livre une guerre acharnée au cholestérol sous prétexte qu’il serait l’agent responsable des maladies cardiovasculaires et d’autres pathologies du monde moderne.   

Or cette théorie ne repose sur aucune preuve scientifique valable mais sur une idéologie dictée par des intérêts économiques, celle de la vente de médicaments censés faire baisser le taux de cholestérol dans le sang. Le cholestérol est une substance indispensable pour la fabrication d’hormones, d’antioxydants et de sels biliaires. Un taux de cholestérol sanguin élevé n’est pas du tout un signe de pathologie, affirme l’auteur et on s’est totalement trompé de cible en attribuant au cholestérol les maladies cardiovasculaires.   

  Avec la précision d’un grand scientifique et une vision complète de toutes les études qui ont été faites, l’auteur montre que la cause de l’augmentation de nombreuses maladies dans les pays riches n’est pas le cholestérol mais l’introduction de plus en plus grande de graisses hydrogénées dans l’alimentation moderne. Avant la fin du dix-neuvième siècle, l’artériosclérose était inconnue ou presque.

Depuis 1870, par le remplacement du beurre et des graisses naturelles par la transformations des huiles végétales naturelles et multimillénaires, on a complètement bouleversé notre système gastro-intestinal.     Des milliers de molécules inconnues ont pu pénétrer en toute impunité dans le système circulatoire, sang et lymphe, provoquant des dizaines de maladies nouvelles pour notre espèce. Ce sont les graisses hydrogénées (appelées aussi graisses isomérisées ou graisses « trans ») qui, en étant de plus en plus nombreuses dans les aliments industriels, sont la cause de l’augmentation dramatique des dépôts graisseux qui bouchent les artères des habitants des pays riches.     

L’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité ; les maladies auto-immunes, les dégénérescences maculaires de l’œil et aussi les maladies nerveuses dégénératives comme la maladie d’Alzheimer sont dues à ces graisses isomérisées qui sont totalement artificielles et que le corps n’arrive pas à métaboliser. Il les stocke donc dans les tissus graisseux ou dans le cerveau où elles dérèglent les fonctions nerveuses naturelles, notamment la sensation de satiété, ce qui entraîne une grave boulimie. L’obésité, qui ravage les pays industrialisés (45% des Américains du Nord sont en surpoids !) est, pour l’auteur, avant tout due aux graisses hydrogénées.   

Arickx montre, avec de nombreuses études à l’appui, qu’il n’y a aucune corrélation entre le taux de cholestérol sanguin et la survenue d’accidents cardiovasculaires. 

Des millions de gens ont été traumatisés par des valeurs soi-disant élevées de cholestérol et on leur a prescrit à vie des médicaments pour faire baisser ce taux. N’est-ce pas hallucinant ? Cela représente des milliards d’euros pour les fabricants mais les effets secondaires n’ont pas épargné les consommateurs de ces drogues licites.    

William Reymond montre (dans son livre Toxic) que plus de 100.000 américains meurent chaque année (ce qui représente plus d’un million de personnes dans les douze dernières années !) à cause des huiles et graisses hydrogénées qu’on trouve dans beaucoup d’aliments industriels, « Ces aliments artificiels tuent bien plus qu’aucun terroriste ne fera jamais.

L’argent constitue le nerf de la guerre. Et le sale petit secret que l’industrie agroalimentaire ne veut pas partager est que les huiles partiellement hydrogénées permettent de faire des économies. En 2006 Mac Donald gérait plus de 31.000 restaurants. Les graisses hydrogénées assurent une économie de 19.000 dollars par établissement soit 589 millions de dollars annuels. Alors, la santé des consommateurs … »  

Quel monde étonnant ! Si vous tuez votre belle-mère avec de l’arsenic, vous irez en prison jusqu’à la fin de vos jours. Mais si vous empoisonnez des millions de gens avec des aliments industriels toxiques, personne ne vous en tiendra grief !   

Dans sa préface au livre de Marcel Arickx, le docteur Georges Mouton déclare : « J’ai compris il y a bien longtemps que ce dogme (le mythe du cholestérol tueur) reposait avant tout sur un marché économique gigantesque, celui des médicaments hypolipémiants en général et celui des statines en particulier.  Il est toujours triste de constater que la médecine d’aujourd’hui constitue davantage une colossale entreprise commerciale bien avant de se préoccuper de la santé des gens. »   

Arickx montre que 6 millions de Français et 25 millions d’Américains adultes consomment chaque jour des médicaments pour faire baisser leur taux de cholestérol… 

Il écrit : » Il est difficile d’aller contre l’armada médiatique qui conditionne les esprits, lave et formate les cerveaux tout en assouplissant les critiques pour rendre acceptables des idées, des dogmes, des théories jamais vérifiées qu’un examen attentif pourrait rejeter immédiatement et sans concessions.   Ce que je souhaite, c’est montrer qu’en faisant la guerre au cholestérol on se trompe de cible, on fait la guerre contre soi-même et surtout on se détourne des vrais coupables contre lesquels nous devons nous protéger parce qu’ils vont provoquer des dizaines de maladies. Ces coupables sont les huiles et graisses hydrogénées. »     Une étude publiée par Le New York Time en janvier 2008 sous le titre « Cholesterol Drug Bomb » révèle l’étude faite par le professeur Kastelein d’Amsterdam qui prouvent une fois de plus qu’il n’existe aucun rapport entre la baisse du cholestérol et les risques d’infarctus du myocarde alors que des millions de gens à travers le monde prennent des médicaments anticholestérol en croyant réduire les risques !      

Or non seulement ces médicaments ne protègent pas, mais, chez les patients pris dans cette étude, les dépôts de la région cardiaque se sont développés deux fois plus vite que chez les patients du groupe de contrôle. Il a fallu deux ans pour que cette étude, entreprise au départ pour des sociétés fabricantes de médicaments anticholestérol soit enfin publiée…        
 



 
 Morceaux choisis du livre de Marcel Arickx:

P.121 : Le cholestérol est une substance réparatrice de notre corps qui est synthétisée en grande quantité lorsque nos artères sont irritées ou affaiblies, voire enflammées  Mettre les maladies cardiaques sur le dos du taux élevé de cholestérol dans le sang équivaudrait à accuser les pompiers, venus combattre un incendie, d’avoir mis le feu.

Le cholestérol est nécessaire à un fonctionnement convenable des récepteurs de la sérotonine. La sérotonine est la molécule qui donne la sensation de bien-être. C’est la raison pour laquelle des teneurs basses en cholestérol ont été associées à un comportement agressif, à la dépression et aux tendances suicidaires  

P.125 : Contrairement à ce qu’on dit depuis un bon bout de temps et qu’on continue à dire, le cholestérol alimentaire n’a qu’un faible impact, voire nul, sur le cholestérol sanguin    ( ndlr : le cholestérol alimentaire fournit – selon les individus – entre 0 et 25% du cholestérol sanguin. Autrement dit chez certaines personnes, le rôle du cholestérol alimentaire dans le cholestérol final peut être quasiment nul ).  

P.129 :   Le cholestérol est donc un composant essentiel et incontournable de notre organisme et sa carence nuit au fonctionnement harmonieux de toutes nos cellules    

Correspondance entre explosion des maladies cardiovasculaires et changement dans notre alimentation :  

P.142 : Dès 1950 la maladie coronarienne est devenue la  première cause de mortalité dans les pays industrialisés, provoquant 30% de tous les décès  L’infarctus du myocarde était pratiquement inconnu au début du 20ème siècle... 

En 1960 on comptait des centaines de milliers de morts chaque année dus à un IDM.  Quelles étaient donc les modifications des habitudes alimentaires qui avaient pu provoquer cette augmentation ? (Mary Enig).    Sollicité pour apporter son soutien au ‘régime de prudence’ le docteur White répondit : « Voyez-vous, j’ai commencé ma carrière comme cardiologue en 1921 et je n’ai pas vu un seul infarctus du myocarde jusqu’en 1928. »   

De nombreux résultats contraires à la thèse lipides-cholestérol furent soigneusement cachés au public et aux médecins. Il a fallu attendre 10 ans pour qu’enfin fussent publiés en 1992 (Thomas Moore), sans tambour ni trompette, les résultats réels des recherches effectuées à Framingham, Massachusetts, dans Archives of Internal Medicine, une publication au tirage confidentiel  

Une autre étude menée par le NHLBI ( National Heart Lung & Blood Institute ) a été de rechercher chez 362.000 hommes, la relation entre la teneur en cholestérol du sérum et les accidents cardiaques…  L’un des résultats les plus inattendus de cette étude – que les médias ne révélèrent pas – fut que la mortalité due à toutes les autres causes, cancers, maladies cardiaques, infectieuses, accidents, maladies des reins, fut significativement plus élevée chez les sujets dont la teneur en cholestérol était inférieure à 1.6 g. par litre   P.148 :   … pendant la période de l’augmentation rapide des maladies cardiaques – 1920-1960 – aux Etats-Unis, la consommation de graisses animales a légèrement diminué, mais la consommation des graisses végétales partiellement hydrogénées a augmenté considérablement  

P151 - notons également que : 

la majorité des médicaments anti-cholestérol sont dangereux pour notre santé et peuvent raccourcir notre existence et non l’améliorer ou la prolonger ! 

  • les personnes dont le taux de cholestérol est faible font autant de plaques athéromateuses que celles qui ont un taux élevé 
  • les personnes âgées de plus de 60 ans qui ont un taux élevé en cholestérol vivent plus longtemps que celles qui ont un taux bas ! 
  • une carence en cholestérol provoque une fatigue physique et psychique accompagnée de tendances dépressives et de tristesse 
  • tous ces arguments ont été présentés dans la presse scientifique et dans des livres depuis des décennies mais les défenseurs de la théorie lipidique des crises cardiaques ne les ont jamais laissé venir jusqu’aux médecins et au public ! 

 Les effets des statines : 

P.154 :  Les statines bloquent à la fois la synthèse endogène du cholestérol et celle de la CoQ10 *          

(*) Ndlr - le cardiologue Peter Langsjoen à propos du manque en Coenzyme Q10 provoqué par les statines témoigne : « Jamais auparavant dans l’histoire, les professions de santé n’ont sciemment provoqué un déficit en éléments nutritifs mettant en danger la vie de millions de personnes en bonne santé, simplement en restant les bras croisés avec arrogance et en attendant de voir ce qui va se passer ».   Les preuves scientifiques ont confirmé les conséquences néfastes sur le cœur, et les muscles en général, d’une carence en CoQ10 chez l’homme   

La prise de statines est donc doublement inquiétante. Elle réduit tout bonnement nos taux sanguins de deux molécules essentielles à notre fonctionnement biologique. 

P.223 : les atteintes peuvent être directes et survenir lorsque certains facteurs agressifs pour nos parois artérielles interviennent, séparément ou conjointement : consommation exagérée de..  sucre, de graisses partiellement hydrogénées…     

P.225 – Rôle de la nutrition :    

il est admis que le nutrition soit impliquée à toutes les étapes de l’athérosclérose, de la thrombose et des autres pathologies impliquant une détérioration des parois artérielles.   A la fin du 19ème siècle l’athérosclérose était inconnue ou presque. Qu’à-t-on bien pu changer à notre alimentation depuis lors ? 

L’alimentation n’a modifié ni les protéines, ni les glucides.  Seules les huiles et les graisses ont été altérées (je devrais dire: massacrées) par les procédés industriels modernes.     

P.226 – La théorie lipidique :    

L’hypothèse lipidique est la théorie dominante quant à la pathologie de l’athérosclérose depuis 50 ans. Cette théorie consiste à faire endosser la responsabilité de l’athérosclérose – et donc du risque cardiovasculaire – aux graisses saturées et au cholestérol   Pour apporter la preuve qu’il y a une relation de cause à effet entre le cholestérol et la teneur en LDL du plasma d’autre part, et l’athérosclérose d’autre part, il faudrait établir qu’il y aune forte corrélation entre ceux-là et la sévérité des lésions retrouvées à l’autopsie

Des renseignements obtenus dans des services spécialisés en pontages cardiaques au sein des hôpi-taux universitaires belges, il ressort que l’athérosclérose des pontés du cœur n’a rien à voir avec leur taux de cholestérol sérique. Donc pas de relation entre cholestérol et athérome coronarien

 Malgré les améliorations récentes des techniques et des enquêtes approfondies, il nous faut accepter que les données les plus récentes ne montrent pas de relation entre le cholestérol total du sérum ou les LDL et l’athérosclérose    W.E. Stehbens en 1994 déjà, disait : « J’ai passé ma vie comme pathologiste spécialiste de l’athérosclérose, et j’en arrive à la conclusion que l’hypothèse lipidique est non seulement inappropriée, mais qu’elle est aussi une idiotie ».    P.228 – mais alors que se passe-t-il vraiment dans nos artères ?   

Les études expérimentales les plus récentes…  permettent d’affirmer aujourd’hui que l’athérosclérose est une maladie inflammatoire chronique des artères…      P.262 – les anti-inflammatoires :    

Les anti-inflammatoires entravent les processus de réparation de l’organisme…  Plutôt que de prendre des anti-inflammatoires, il serait judicieux d’éviter les causes de l’inflammation et notamment les acides gras « trans ».   

P.280 :  La vérité, nous la connaissons maintenant, c’est que le cholestérol est notre meilleur ami… En définitif le cholestérol est une molécule qui permet les réparations nécessaires à nos organismes. Ainsi, quand nos artères présentent des lésions ou des brèches, c’est lui qui est utilisé pour réparer les dommages…   

En résumé quand le sang présente une teneur élevée en cholestérol, c’est que notre organisme en a besoin en quantités importantes pour assurer ces tâches.     Conclusion / nourriture :    

P.300  …un point commun et de taille [ concernant les populations de centenaires esquimaux, massaï, crétois, d’Okinawa, de Floride, du paradoxe français... ] ces groupes humains semblent avoir tous conservé une alimentation ancestrale naturelle, et exempte de graisses hydrogénées.     Les études :   

Qui finance les études sur le rôle du cholestérol et des acides gras saturés dans les pathologies cardiovasculaires ? 

  • Ressort-il des études une corrélation entre cholestérolémie élevée et accidents cardiovasculaires ? 
  • Les études dans lesquelles un anticholestérolémiant était administré ont-elles permis une amélioration de la survie des participants ? *

 (*) ndlr : en effet il y a une amélioration en  « valeur relative », mais lorsqu’on se penche sur les chiffres, on se rend compte que le résultat net est insignifiant : d’autres mesures – comme une supplémentation en oméga3 ou l’application du régime méditerranéen – obtiennent des bénéfices très nettement supérieurs et sans aucun effet délétère !  Les médicaments anti-cholestérol n’ont donc pas le moindre intérêt, hormis celui du très juteux « cholesterol business »…  

  le Dr George Mann considérait que l’hypothèse lipidique était la plus grande arnaque de l’ histoire de la médecine. Cette arnaque a été utilisée pour convaincre des millions de gens en bonne santé, qu’elles étaient en fait malades et devaient absorber des médicaments coûteux, porteurs de graves effets secondaires   

http://www.people.com/people/archive/article/0,,20072775,00.html     

 Conclusions :    

P.336 : .. on peut avoir un taux élevé de cholestérol et de graisses et avoir des artères exemptes de tout dépôt athéromateux. On peut aussi avoir des taux très bas de cholestérol et de graisses et être atteint d’une athérosclérose létale    (*)  ndlr: autrement dit ce n’est nullement la diminution du taux de cholestérol sanguin – contrairement à ce qu’on nous promet – qui garantit la baisse de l’athérosclérose ! Ce que confirment les études (voir plus bas   

Renseignement pris auprès des services de pontage cardiaque, il n’y a aucun lien positif entre les taux de cholestérol relevés et l’urgence des pontages cardiaques.  là non plus il n’y a aucun lien positif entre le taux de cholestérol et l’état des coronaires    

N’est-il pas logique que lorsque la production d’hormones diminue avec l’âge, l’unique précurseur ou prohormone qu’est le cholestérol augmente sa production.  C’est probablement trop vraisemblable, trop logique.

P.338 : une étude de 2006 (American Journal of Cardiology) a montré qu’après un an d’hypocho-lestérolémiants, le taux de cholestérol avait effectivement baissé, mais que dans le même temps la plaque d’athérome avait augmenté de 9,2% !    

La maladie s’installe de plus en plus alors que le taux de cholestérol diminue, avec comme inconvénient supplémentaire une diminution d’hormones dynamisantes comme la testostérone, la DHEA, la progestérone, la vitamine D, l’ubiquinone Q10… 

P.339: Il devient de plus en plus évident que l’infarctus et l’athérosclérose sont provoqués par des inflammations des artères, induites par une réaction immunitaire suscitée par la consommation de graisses alimentaires « trans »…     En effet on sait qu’en dessous d’un seuil de 1.8g./ litre en cholestérol, on risque la dépression et d’autres troubles psychiatriques*      (*) ndlr : or après un infarctus, les objectifs sont d’atteindre, en France et ailleurs, le taux de 1.g./ litre de LDL !    

Si l’on trouve beaucoup de cholestérol dans le plasma , c’est que beaucoup de cellules en demandentP.343 : 50 ans après la mise en place des premières mesures destinées à prévenir les maladies cardiovasculaires aux Etats-Unis, on peut qualifier la situation de catastrophique 

Publié dans : Non classé | le 15 avril, 2008 |Pas de Commentaires »

Le cholestérol n’a rien à voir avec l’athérosclérose – Par le Dr U.Ravnskov

The Cholesterol Myths  

par le  Dr Uffe Ravnskov 

       ravnskov1.gif 

(cliquer sur les titres pour avoir les textes originaux )

Le taux de cholestérol n’a rien à voir avec l’athérosclérose

Le plus surprenant avec le cholestérol, c’est qu’il n’y a aucun lien entre le taux de cholestérol sanguin et le degré d’athérosclérose dans les vaisseaux.  

Si le cholestérol était responsable de l’athérosclérose, les personnes qui ont trop de cholestérol devraient avoir plus d’athérosclérose que les personnes qui en ont peu.  Mais ce n’est pas le cas. 

Le Dr Kurt Landé (anatomopathologiste) et le Dr Warren Sperry (biochimiste) du service de Médecine Légale de l’Université de New-York sont les premiers à avoir étudié la question (25). C’était en 1936.

A leur grand étonnement, il n’ont trouvé aucune corrélation entre le taux de cholestérol sanguin et le degré d’athérosclérose dans les artères de nombreux individus décédés de mort violente.

Quelle que soit la tranche d’âge, leurs diagrames ressemblaient à un ciel étoilé [NDLT : c'est-à-dire que les points du diagramme étaient éparpillés ; lorsqu'il existe une corrélation, les points sur le diagrame sont regroupés le long d'une ligne].  L’étude des Drs Landé et Sperry n’est jamais citée par les tenants de l’idée régime/cœur, ou bien elle est cité de façon erronée en disant qu’ils avaient trouvé une corrélation (26), ou encore ils ignorent leurs résultats en arguant que les taux de cholestérol ne sont pas les mêmes chez les personnes mortes et vivantes. 

Le problème fut résolu par le Dr J. C. Paterson de London (au Canada) et son équipe (27). Ils étudièrent 800 vétérans de guerre pendant de nombreuses années, et firent des analyses sanguines à intervalles réguliers. Leur étude ne concernait que les vétérans qui étaient décédés entre l’âge de 60 et 70 ans ; ils avaient donc récolté les taux de cholestérol sur la période où l’athérosclérose se développe majoritairement. 

Le Dr Paterson et ses collègues ne trouvèrent pas de corrélation non plus entre le degré d’athérosclérose et les taux de cholestérol sanguin ; les individus qui avaient un cholestérol bas avaient autant d’athérosclérose à leur décès que ceux qui avaient un cholestérol élevé.

Des études similaires ont été conduites en Inde (28), en Pologne (29), au Guatemala (30), et aux États-Unis (31), avec toujours le même résultat : aucune corrélation entre les taux de cholestérol sanguins et le degré d’athérosclérose des vaisseaux. 

Cette corrélation a malgré tout été constatée dans quelques études. Une de ces études est la fameuse étude de Framingham (ville du Massachusetts, aux États-Unis) (32). Toutefois, la corrélation trouvée par les investigateurs de l’étude était minime : en termes statistiques, le coefficient de corrélation n’était que de 0,36. Un coefficient aussi bas indique une corrélation singulièrement faible entre les variables, c’est-à-dire entre le cholestérol et l’athérosclérose.

En général, les scientifiques exigent des coefficients de corrélation beaucoup plus élevés avant de conclure qu’il y a une association biologiquement importante entre deux variables.  Ce coefficient de corrélation bas fut obtenu après une longue analyse. D’abord, on a dosé le cholestérol sanguin d’un grand nombre des habitants de Framingham à plusieurs reprises sur plusieurs années.

Ensuite, le Dr Manning Feinleib de la National Heart, Lung, and Blood Institute a mené une équipe qui a étudié les vaisseaux coronaires des habitants qui étaient décédés. Les chercheurs avaient hâte de savoir lequel parmi les nombreux facteurs qu’ils étudiaient était le plus important dans l’évolution de l’athérosclérose chez ces personnes de Framingham décédées. Était-ce le cholestérol, les cigarettes, ou encore autre chose ? 

Après avoir décrit avec minutie l’athérosclérose des vaisseaux coronaires des personnes décédées, le Dr Feinleib et ses collègues ont conclu que le taux de cholestérol sanguin était le meilleur facteur prédictif pour le degré d’athérosclérose. Ni l’âge, ni le poids, ni la pression artérielle, ni aucun autre facteur n’était aussi prédictif que le cholestérol sanguin. Mais rappelons-nous que le coefficient de corrélation entre le cholestérol et l’athérosclérose n’était que de 0,36. 

Le rapport de l’étude n’offre ni diagramme, ni d’autre information concernant le cholestérol et l’athérosclérose de chaque individu dont le corps avait été examiné. Il n’y avait aucune discussion critique sur le fait que le coefficient de corrélation était très bas ; il n’y avait même aucun commentaire à ce sujet. Lorsque des scientifiques obtiennent un résultat qui est contraire à toutes les études précédentes, il est systématique de fournir un rapport détaillé des résultats, ainsi que de discuter de toutes les façons dont l’étude aurait pu être biaisée —et je dis bien « systématique », et pas seulement « habituel ».

Dans le cas de l’étude de Framingham, le besoin en était particulièrement criant. Non seulement le coefficient de corrélation était très faible, mais cette étude, qui était financée à l’aide de millions de dollars des contribuables par la National Institute of Health (Institut national de la santé), pouvait avoir des conséquences majeures pour l’assurance maladie et l’economie américaine.

S’il n’y avait aucun lien entre le cholestérol et l’athérosclérose, ainsi que l’avaient montré les précédentes études, il n’y avait alors aucune raison de s’intéresser ni au cholestérol, ni au régime hypocholestérolémiant.

Et des milliards de dollars des contribuables araient pu être mieux utilisés que pour abaisser le cholestérol de personnes en bonne santé.  Mais les scientifiques qui menaient l’étude de Framingham étaient sans réserves. Ils avaient envie de montrer à quel point ils excellaient et voulaient souligner les faiblesses de l’étude du Dr Paterson sur les vétérans de guerre canadiens. Ils ne firent aucune mention des études des Drs Landé et Sperry, ni des études indienne, polonaise, guatémaltaise ou américaine. Lorsque les auteurs de l’étude de Framingham citaient leurs opposants, c’était seulement pour les critiquer, et sans mettre cartes sur table. On peut tenter d’imaginer ce que seraient ces cartes cachées. 

Parmi les habitants de Framingham décédés, comment a-t-on choisi ceux que l’on allait autopsier ? 914 individus sont morts, et seuls 281 ont été autopsiés. De ces 281, seuls 127 (soit 14% du total des personnes décédées) ont fait l’objet d’un programme spécial d’autopsie spécifiquement mis au point pour examiner le cœur et ses vaisseaux. Les corps qui ont été autopsiés dans l’étude de Framingham n’étaient pas pris au hasard dans la population comme cela avait été le cas dans les études précédentes. Le rapport de Framingham ne dit rien des critères de sélection, alors que les études scientifiques se doivent de le faire.

En général, le facteur déterminant est l’âge. On pratique rarement une autopsie chez une personne qui est décédée tranquillement à un âge avancé, ce qui sera le cas de la majorité d’entre nous. Les autopsie sont d’abord réservées à des personnes jeunes ou d’âge moyen, qui sont décédées avant leur heure. Il en était ainsi dans l’étude de Framingham : presque la moitié des autopsies ont été pratiquées sur des personnes de moins de 65 ans. Les sujets autopsiés ont donc dû inclure un nombre relativement élevé de personnes ayant une hypercholestérolémie familiale, cette maladie rare du métabolisme du cholestérol.

De plus, les personnes avec ce type de maladies présentent un intérêt particulier pour les scientifiques qui étudient les problèmes liés au cholestérol, et ils auront été choisis préférentiellement pour être autopsié dans le cadre d’une étude conçue pour analyser la maladie coronarienne.  On peut considérer que le risque de biais était important, car seuls 14% des morts de l’étude de Framingham ont été autopsiés, et les patients qui présentent cette maladie rare qu’est l’hypercholestérolémie familiale ont beaucoup d’athérosclérose et des taux de cholestérol sanguins très élevés. Si une proportion importante de tels patients sont inclus dans une étude sur le cholestérol et l’athérosclérose, on trouvera forcément une corrélation. 

On a également étudié la question du cholestérol sanguin et de l’athérosclérose par le moyen de l’angiographie coronarienne. Il semblerait même que chaque spécialiste américain de l’angiographie coronarienne ait conduit sa propre étude, financée par les impôts fédéraux offerts par le National Heart, Lung, and Blood Institute. Dans ces articles, publiés dans divers journaux médicaux et utilisant des phrases quasiment identiques, ces spécialistes mettent l’accent sur l’importance des taux de cholestérol dans l’évolution de l’athérosclérose (33)

Mais ces papiers ne donnent jamais de chiffres individuels. Ils indiquent les résultats en terme de coefficient de corrélation, qui ne franchissent jamais la barre pourtant très basse des 0,36.  Ces articles ne mentionnent jamais les études précédentes qui n’avaient pas trouvé d’association entre le degré d’athérosclérose et le taux sanguin de cholestérol.  Les études qui se basent sur l’angiographie coronarienne peuvent s’avérer trompeuses si les résultats doivent s’appliquer à la population générale. On pratique les angiographies coronariennes surtout chez des patients jeunes ou d’âge moyen qui ont des symptômes de maladies cardiaques.

On peut donc supposer que les patients atteints d’hypercholestérolémie familiale ont été sur-représentés dans ce type d’étude. Il existe donc un biais similaire à celui dont nous avons discuté plus haut. Une étude suédoise du Dr Kim Cramér à Goteborg (34) justifie cette mise en garde. Comme dans la plupart des études angiographiques, les patients de cette étude qui avaient les taux de cholestérol les plus élevés avaient les vaisseaux coronariens les plus athéroscléreux.  Mais si l’on excluait les patients qui étaient traités par hypocholestérolémiants, et ce groupe devait certainement inclure tous les patients atteints d’hypercholestérolémie familiale, la corrélation entre le cholestérol sanguin et l’athérosclérose disparaissait

Au Japon, la nourriture est pauvre en graisse, le cholestérol sanguin est bas, et le risque d’avoir une crise cardiaque est beaucoup plus faible que dans d’autres pays. On pourrait logiquement se dire que l’athérosclérose est rare au Japon. L’état des artères chez les Américains et les Japonais a été étudié dans les années cinquante par les Pr Ira Gore et A. E. Hirst à la faculté de médecine de Harvard (35) et par le Pr Yahei Koseki de Sapporo, au Japon. A cette époque, les Américains avaient un taux de cholestérol sanguin moyen de 2,20 g/l, et les Japonais de 1,70 g/l. On fit une étude post-mortem de l’aorte (l’artère principale du corps) de 659 Américains et de 260 Japonais.

Tout signe d’athérosclérose fut méticuleusement noté et classé. Comme on pouvait s’y attendre, l’athérosclérose devenait plus fréquente à partir de l’âge de 40 ans, tant chez les Américains que chez les Japonais. Examinons maintenant le fait marquant. Le degré d’athérosclérose était pratiquement identique entre les Américains et les Japonais dans les mêmes tranches d’âge. Entre 40 et 60 ans, les Américains avaient un peu plus d’athérosclérose que les Japonais. Entre 60 et 80 ans, il n’y avait pratiquement plus de différence. Au-delà de 80 ans, les Japonais étaient avaient un peu plus d’athérosclérose que les Américains. 

Une étude similaire a été conduite par le Dr J. A. Resch de Minneapolis (États-Unis) et les Drs N. Okabe et K. Kimoto de Kyushu (Japon) (36).  Ils étudièrent les artères du cerveau de 1408 Japonais et plus de 5000 Américains, et trouvèrent que les Japonais avaient plus d’athérosclérose que les Américains, et ce quelque soit la tranche d’âge. 

La conclusion que l’on peut tirer de ces études, c’est que le taux de cholestérol sanguin a très peu, voire aucune influence sur l’évolution de l’athérosclérose. 

Vous pouvez lire aussi : 

- Ravnskov U. Is atherosclerosis caused by high cholesterol ? (Le cholestérol est-il responsable de l’athérosclérose ?) Quarterly Journal of Medicine 2002; 95: 397–403

- Ravnskov U.  High cholesterol may protect against infections and atherosclerosis  (Un taux de cholestérol élevé pourrait protéger des infections et de l’athérosclérose)

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Chapitre 3    

Vous voulez en savoir plus ? Il existe une version augmentée et mise à jour de ce site sous la forme d’un livre. 

Le Dr Ravnskov est un chercheur indépendant. Aucunes de ses recherches, y compris ce site web et son livre, n’ont été financés ou influencés par une organisation gouvertementale ou non, ni par l’industrie pharmaceutique.

© Uffe Ravnskov
Publié pour la première fois en 1997.
Dernière modification le 30 janvier 2005.

Publié dans : Non classé | le 13 avril, 2008 |Pas de Commentaires »

…Le Cholestérol est innocent… Extraits du livre du dr de Lorgeril

« Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent, il vous soignera sans médicaments« 

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       NDLR :  Dans ce livre dense de 400 pages, le Dr Michel de Lorgeril démontre d’une façon magistrale que la chasse au cholestérol est plus nuisible qu’elle n’est utile à notre santé en général, et à notre santé cardiovasculaire en particulier. 

- Pour ce faire, il s’appuie sur l’Etude de Lyon (Lyon Diet Heart Study) qu’il a dirigée de 1987 à 1999 et qui a « changé la donne en matière de cardiologie ». 

- La leçon essentielle de cette étude est que la meilleure protection CV est obtenue par l’application du régime crétois (ou diète méditerranéenne).

- Mais, si les bienfaits de ce régime sont connus depuis longtemps, il a fallu 40 ans pour découvrir qu’ils provenaient d’un équilibre idéal en AGE (acides gras essentiels), et non d’une faible teneur en lipides comme on l’imaginait auparavant. En effet, le régime crétois est riche en matières grasses !

- Schématiquement, un bon équilibre en AGE respecte un apport suffisant en Oméga-3 et limité en Oméga-6 : l’inverse de notre nourriture occidentale moderne. 

- Une autre conséquence majeure de cette étude est la découverte de la non-responsabilité du cholestérol dans les maladies CV – ce qui va à l’encontre de toute notre culture dans ce domaine depuis 50 ans. 

 - La chasse au cholestérol est une aberration mondiale ayant des conséquences  tragiques sur notre santé : elle fragilise (carence) nos cellules sans pour autant protéger nos artères.  Avec pour conséquences : déclin cognitif accéléré, problèmes inflammatoires, myopathies et effets secondaires de toute sorte.  

  - Alors d’où vient cette aberration collective ?  La réponse du Dr de Lorgeril est sans détour : les rapports scientifiques sont faussés, les informations ‘défavorables’ ne sont pas publiées, les professions médicales sont manipulées : en quelques mots, ON NOUS MENT 

Voici quelques extraits du livre du Dr de Lorgeril :

    AVANT PROPOS 

-  Ce que j’espère n’est pas seulement réveiller quelques esprits de leur sommeil dogmatique…    ce n’est pas seulement apporter une information à un public rongé d’une anxiété infondée à propos du cholestérol… ce que je veux faire c’est montrer qu’en faisant la guerre au cholestérol, on se trompe de combat…  et surtout on se détourne des vrais problèmes à affronter pour se protéger vraiment des maladies cardiovasculaires.  

-  Je ne parle pas spécialement de l’angoisse irrationnelle suscitée par cette question ni des pseudos-théories scientifiques qui l’alimentent, ni même des chiffres d’affaire astronomiques des industriels de la pharmacie qui surfent sur ces idées fausses, je veux parler du renoncement des individus à regarder les choses en face, de cette façon de s’abandonner à des pratiques et comportements irrationnels par facilité, lâcheté ou parfois vénalité. 

 -  Je ne parle pas des médecins seulement mais de chacun d’entre nous : les uns préfèrent prescrire, les autres préfèrent un comprimé plutôt qu’un remise en question de leur mode de vie… -  Mon travail de recherche depuis 30 ans est centré sur la prévention des maladies cardiovasculaires, en particulier par une approche des lipides de l’alimentation.

                                                                                                INTRODUCTION   

 -  En 2007, le paysage médical a considérablement changé à la suite de nombreux rapports concernant l’importance supposée du cholestérol…   et l’importance des traitements anticholestérol…    La tendance est identique dans tous les pays comparables à la France avec une augmentation annuelle de 30 à 40%…   Sans outrance aucune, je pense qu’on peut parler de délire sociétal à propos du cholestérol. 

-  En effet 1er objectif de ce livre est de montrer pourquoi c’est un délire…  

-  Le 2eme objectif est de montrer que pour empêcher les décès d’origine cardiaque, il y a bien d’autres choses à faire que la guerre au cholestérol. Je dirais même que la guerre contre cet ennemi qui n’existe pas nous détourne de ce qu’il serait important de faire pour bien nous protéger. 

Les raisons du cholestérol delirium : tout le monde y trouve son compte :   

-  Les marchand de médicaments et d’aliments anticholestérol, producteurs et distributeurs… 

-  Les laboratoires de biologie, marchands de kits de mesure… 

- Et finalement les médecins qui trouvent des avantages à cette médecine expéditive et économe de leur temps…  voilà une médecine efficace, rémunératrice et apparemment moderne, donc satisfaisante pour le patient… celui-ci y trouve aussi son compte  ... car cela est obtenu au prix du moindre effort 

Les questions et les réponses essentielles : 

1.  Est-ce que le cholestérol bouche nos artères ? 

- La réponse est non. 

2.  Est-ce que le risque de mourir d’un infarctus est proportionnel au niveau de cholestérol dans le sang ? 

- La réponse est non 

3.    Est-ce que la diminution du cholestérol par un aliment, un régime ou un médicament entraîne une réduction du risque de mourir d’un infarctus ?   

- La réponse est non.    

il n’y a pas de raison médicale ou scientifique de faire du cholestérol une sorte d’ennemi public N°1 de nos sociétés 

La technique de désinformation à propos du cholestérol :   

- Il est nécessaire de lire dans le texte pour comprendre le mécanisme complexe du détournement de l’information par les laboratoires pharmaceutiques, désinformation dont les professionnels sont les 1ères victimes. 

          1ère PARTIE  

         POURQUOI LE CHOLESTEROL EST INNOCENT

        CHAPITRE 1 

         NON, LE CHOLESTEROL NE PROVOQUE PAS L’INFARCTUS 

Ce que vous allez apprendre :    Quel est le lien entre la maladie artérielle (l’athérosclérose) et l’infarctus du myocarde ?   Est-il vrai que le cholestérol n’a que peu d’intérêt en pratique clinique ?    Est-il possible que les nouvelles normes pour le cholestérol  …ne reposent sur aucune base scientifique solide ? … l’idée centenaire selon laquelle le cholestérol est responsable de la majorité des décès d’origine cardiaque a pourtant suscité de nombreuses résistances parmi les médecins, et encore aujourd’hui nombre d’entre eux restent sceptiques.  A Juste raison.  Je vais essayer d’expliquer pourquoi. 

Conclusions et perspectives :   

La mesure du cholestérol …est en fait un paramètre de peu de valeur en pratique clinique pour la prévention de l’infarctus… la notion de ‘bon cholestérol’ et de ‘mauvais cholestérol’ n’est pas satisfaisante cliniquement et n’apporte pas grand chose en pratique médicale… 

- NDLR : Suit un chapitre pour démontrer que les nouvelles normes – très basses – appliquées pour la mesure du cholestérol ne reposent sur aucun critère scientifique.  Aussi les nouveaux « objectifs à atteindre » sont-ils aberrants.  Et même dangereux  

- Au 4eme paragraphe, je discute de cette question de l’entourloupe qu’est la normalité du cholestérol. 

Quelques remarques sur la mécanique de l’athérosclérose :    

… athérosclérose veut dire rétrécissement qui se constitue en plusieurs années… les médecins pensaient vraiment que l’athérosclérose peut progresser lentement jusqu’à occlure la lumière de l’artère… on sait aujourd’hui que ce processus n’existe probablement pas et ceci pour une raison simple: plus la lumière se rétrécit plus se constitue un réseau collatéral qui supplée l’artère principale…

Je résume: un infarctus est dans 99% des cas dû à la constitution d’une thrombose dans l’artère coronaire et le cholestérol ne joue pas de rôle dans cette formation. Le thrombus se constitue souvent au niveau d’une sténose (rétrécissement) artérielle qui n’est pas forcément très serrée et qui, elle-même, est constituée pour 70% au minimum de fibrose dont la formation est indépendante du cholestérol.

  CHAPITRE 2 

    DU DOUTE A LA CRITIQUE : ITINERAIRE D’UN CHERCHEUR  

   Y-à-t-il un support scientifique solide à la théorie du cholestérol ? 

 Cette guerre que nous menons contre le cholestérol, simple et anodine molécule, est-elle justifiée ? … je voudrais aider ces millions de personnes qui, parasitées par une angoisse considérable et inutile, font quotidiennement une guerre désespérée et futile à un cholestérol qui est tout sauf un ennemi.

Idées fausses et  » Paradoxe Français  » :     

… il y a plusieurs explications possible à ce paradoxe… dont la consommation d’alcool des Français (notablement supérieure à celle de ses voisins ) et qui pourrait être protectrice. … ces analyses aboutirent à des conclusions qui, à ma grande surprise, allaient tout à fait dans le sens d’une explication du Paradoxe Français par la consommation d’alcool, et ceci malgré ses effets délétères sur les facteurs
de risque…           
… un facteur de risque comme le cholestérol était apparemment de peu de poids vis à vis d’un facteur potentiellement protecteur comme l’alcool…  Certains évoqueraient à ce propos le théorie du bon cholestérol, mais je montre clairement au chapitre 21 qu’il n’y a de gentil cholestérol que dans les contes de fées…  … et je ne pouvais pas encore analyser froidement quelles étaient les conséquences réelles d’une réduction drastique du cholestérol dans le sang sur le risque d’infarctus, comme je peux le faire maintenant, et constater que cela n’a finalement que peu ou pas d’impact sur le pronostic. 

En forme de conclusion transitoire :   

  le cholestérol delirium contribue à détourner le public, les patients, les médecins et les pouvoirs publics des véritables problèmes de santé que nous devons aborder à l’aube de ce nouveau siècle…  

                CHAPITRE 3                 

NON, LE CHOLESTEROL NE BOUCHE PAS LES ARTERES 

    Que vaut sur le plan scientifique, la théorie selon laquelle l’obstruction progressive de l’artère par la lésion qui se gonfle de cholestérol serait responsable de l’infarctus ? 

   La théorie disant que plus le cholestérol est haut plus le risque d’infarctus augmente (et inversement plus il est bas et moins le risque est élevé) a-t-elle été validée en biologie expérimentale ou en pathologie clinique? 

… force est de constater que la reine, la théorie du cholestérol est nue.  Nous ne pouvons plus aujourd’hui, il faut en faire le deuil, nous appuyer sur une vision mécaniste cohérente du rôle du cholestérol dans les maladies cardiovasculaires. 

- Anatomie de la lésion : la lésion d’athérosclérose comportent des parties molles (athérome) et des parties fibreuses dures (la sclérose). Plus de 70% de la lésion d’athérosclérose est d’origine fibreuse et non lipidique. Seulement 30% de la partie lipidique est constituée de cholestérol, donc seulement 10% de la lésion provient du cholestérol.

Ce qu’il faut retenir :

la vision d’une obstruction progressive de l’artère par une lésion qui se gonfle de cholestérol à une vitesse proportionnelle aux concentrations dans le sang est totalement fausse et doit être oubliée au plus vite.

                                                                     

         CHAPITRE 6            

ABAISSER LE CHOLESTEROL N’EMPECHE PAS DE MOURIR DU CŒUR 

on est en droit de se demander si les médicaments anticholestérol en général – et les statines en particulier – peuvent avoir un effet important sur le risque de décès quel qu’en soit la cause (MTC).  On peut supposer que s’il y a un effet, il ne peut être que modeste…  … un cholestérol bas ou une diminution programmée du cholestérol n’ont probablement pas d’effet bénéfique sur la mortalité toute cause confondue et donc sur l’espérance de vie. … rien ne justifie que des millions de Français consomment à longueur d’années des médicaments anticholestérol dans l’espoir d’améliorer leur espérance de vie. 

                               CHAPITRE 7                            

OUI, LE CHOLESTEROL EST INDISPENSABLE  

-  Il y a quelque chose de violemment absurde et probablement d’unique dans l’histoire de la médecine, à rendre une molécule (par ailleurs indispensable à nos organes et à notre physiologie) responsable des maladies CV … une molécule criminelle et a éradiquer, telle est limage du cholestérol pour beaucoup d’entre nous !


…le cholestérol est absolument crucial dans plusieurs systèmes qui conditionnent la survie des individus… - L’organe central du métabolisme du cholestérol est le foie.  Il est le principal producteur de cholestérol endogène (assurant le besoin des cellules fortement consommatrices) et le régulateur du cholestérol exogène apporté par l’alimentation. 
… le cholestérol est crucial au niveau de la majorité des organes, et en particulier au niveau du cerveau. … certains diront qu’aucune maladie grave jusqu’à présent n’a été déclenchée par les traitements anticholestérol à haute dose… ce n’est pas forcément vrai pour certaines fonctions dont l’expression clinique peut être masquée : biologie du muscle ou fonctions cognitives par exemple… 

                                                                                                      CHAPITRE 8                      

N’AYEZ PAS PEUR DU CHOLESTEROL ALIMENTAIRE 

- Est-ce que beaucoup de cholestérol dans l’assiette va entraîner une augmentation du cholestérol sanguin ? - Chez certaines personnes le cholestérol alimentaire influence le cholestérol sanguin, chez d’autres non, mais en moyenne sur une population donnée importante, l’effet est faible ou négligeable. 

- De toutes façons, comme ce n’est pas bien important en termes de risques CV, la conclusion évidente est que c’est un faux problème. 

- Ce qu’il faut retenir :  

Les variations de la quantité de cholestérol dans notre alimentation ont très peu (voire pas du tout) d’impact sur les taux de cholestérol sanguin et sur le risque d’infarctus.    

- Ceci s’explique par la réaction de l’organisme qui augmente sa fabrication de cholestérol endogène lorsque baisse le cholestérol alimentaire. C’est pour cette raison que tous les efforts pour faire baisser le taux de cholestérol par un régime sont en général assez vains.

                                                                                              CHAPITRE 9 

LES REGIMES ANTICHOLESTEROL « CLASSIQUES » PEUVENT ETRE DANGEREUX

-  L’histoire d’Alfred : il est décédé 2 ans après son infarctus, après avoir scrupuleusement suivi les règles diététiques et pris les médicaments préconisés, son taux de cholestérol étant au plus bas. Or si ce n’est pas son taux de cholestérol, qu’est-ce qui a tué Alfred ? :  

-  En corrigeant le taux de cholestérol, on ne change rien aux anomalies nutritionnelles réellement importantes pour empêcher une récidive. Pire, en s’astreignant à vouloir normaliser un cholestérol trop élevé, on peut aggraver des anomalies nutritionnelles autrement plus importantes que la taux de cholestérol.  Par exemple en diminuant ses apports en lipides (par les médicaments ou l’alimentation)on induit en même temps une diminution des acides gras qui peuvent sauver la vie, comme les oméga-3. 

A force de se priver de tout, Alfred s’est vraisemblablement mis dans un état de dénutrition relative et n’a pas bénéficié des facteurs protecteurs qui auraient pu compenser les insuffisances créées par son régime.  La question est : quelle anomalie nutritionnelle a pu favoriser la mort d’Alfred ? 

 -   Réponse: …du fait des restrictions excessives qu’il s’imposait pour diminuer son cholestérol, Alfred étaitsévèrement déficitaire en Oméga-3…  chose probablement aggravée par ses médicaments anticholestérol… malgré une extraordinaire volonté de bien faire,  Alfred a programmé son décès…    

Je veux que mes lecteurs comprennent qu’il est beaucoup plus important de s’assurer qu’on a des niveaux suffisants d’Oméga-3 plutôt que de s’acharner à diminuer son cholestérol ! 

… la meilleure façon de se protéger contre l’infarctus… ce n’est pas de décider de façon obsessionnelle de faire diminuer la concentration de cholestérol dans notre sang. Il y a d’autres moyens, et il est urgent de les connaître  afin de ne pas se laisser distraire par les chimères des traitements anticholestérol qui sont inefficaces… 

Ce qu’il faut retenir :

  • Les régimes anticholestérol sont inefficaces pour réduire le risque d’infarctus et n’ont apparemment aucun avantage pour notre santé
  •  A trop vouloir diminuer son cholestérol on peut augmenter son risque d’infarctus 
    •  
                                  

          PROBLEME DES STATINES ET CAS CLINIQUES

      •  

                                                                                      CHAPITRE 10 

      •  

                           DE L’ETONNEMENT A LA COLERE : LA REVOLTE DU MEDECIN 

    •           2ème PARTIE

     

     

     

- Question : est-il possible que des corps de métier entiers puissent encore aujourd’hui se laisser abuser par quelques malfaisants individus ou groupes d’individus ?

- La réponse est oui !                                                                 

  

            CHAPITRE 11          

                           

 LE MONDE SELON STATINE 

 - Pourquoi la question du cholestérol est-elle devenue indissociable de celle des statines ? Quelles sont les conséquences de la prescription massive de statines sur les statistiques de santé ?    

- Aujourd’hui, il s’avère impossible de traiter la question du cholestérol sans aborder dans le même élan la question des statines… et sans la validité de la théorie du cholestérol, les essais avec les statines sont immédiatement réinterprétés et leurs miraculeux bienfaits réévalués à la baisse. 

si vraiment les statines ralentissent la progression des maladies coronariennes, les besoins en procédures urgentes ou semi urgentes (angioplasties p.ex.) devraient diminuer … or pendant la période ou la consommation de statines devenait massive, l’utilisation des stents augmentait aussi de façon massive … on peut constater une augmentation continue des procédures pendant l’époque où les statines envahissaient le marché… 

Les statines n’ont visiblement aucun impact sur les besoins en procédures !  

dans la période où les stents arrivent sur le marché on observe un déclin, modeste mais notable, de la fréquence des resténoses (une complication de l’angioplastie à ballonnets qui survient moins fréquemment avec les stents).   

Autrement dit quand un nouveau traitement, en l’occurrence les stents, est vraiment efficace, on en voit assez rapidement les effets sur les statistiques nationales. On ne voit rien avec les statines ! 

… Qu’en est-il pour les besoins en autres procédures (tests d’effort, coronographies…) pendant la même période ?… ces besoins n’ont pas diminués, pire ils ont augmenté…

Comment expliquer une telle discordance entre l’adoption massive d’un traitement considéré comme hautement efficace et la totale absence de traduction de cette efficacité dans les statistiques de santé ?      

… s’il y a un effet des statines chez certains patients, il est modeste et ne justifie pas la prescription de ces médicaments à des centaines de millions de personnes en leur faisant miroiter l’espoir qu’ils les protègent.    

Ce qu’il faut retenir :   

  • La théorie du cholestérol ne tient debout que parce que les essais avec les statines ont montré une ( soi-disant ) réduction du risque CV… 
  • Ce postulat ne repose sur aucune donnée scientifique solide 

  • L’utilisation massive des statines ( par des millions de citoyens abusés ) n’a eu aucun effet sur les statistiques de santé publique.

   

                                                                                             CHAPITRE 12         

             

LES STATINES PROTEGENT-T-ELLES LES ARTERES ? 

… nous pouvons rejeter sans scrupule la théorie du cholestérol en tant que loi générale expliquant la genèse des maladies CV… … en effet, si le rôle du cholestérol en tant que cause des maladies cardiovasculaires parait très incertain, on peut en déduire que la diminution du cholestérol par un médicament peut difficilement avoir un effet thérapeutique important…  … cela me rappelle une triste période de la recherche médicale où l’on essayait de faire croire que les statines empêchaient la resténose après angioplastie (une hypothèse qui a été définitivement rejetée)…

                      CHAPITRE 13                          

LES STATINES SONT TOXIQUES POUR LES MUSCLES     

Sur l’importance de l’exercice physique : 

… cela ne concerne pas seulement le cœur qui, finalement est aussi un muscle qu’il faut exercer, mais presque tous nos organes, cela concerne même notre cerveau.    une activité physique régulière est une stratégie beaucoup plus efficace que les médicaments anticholestérol pour se protéger contre les maladies cardiovasculaires … il est préférable d’être gros et actif que maigre et sédentaire… 

Sur la nocivité des statines pour l’exercice physique : 

-  Le problème est que les statines sont toxiques pour les muscles… pouvant induire une simple fatigabilité, des douleurs, crampes… ces complications ne sont pas rares. … ces symptômes sont révélés par le sport…  

 … il est presque impossible pour un sportif qui s’entraîne régulièrement de prendre des statines. Dans ce cas, la douleur et la fatigabilité sont presque systématiques. Il y a incompatibilité entre statines et une activité musculaire importante !    

… on devrait combattre sans relâche tout ce qui peut empêcher une personne de bouger et d’activer ses muscles.  Les statines font partie de ses obstacles à l’exercice physique.   

je le répète, il est hautement préférable de faire de l’exercice physique plutôt que de consommer une statine. 

- Les chiffres sont incontestables et non contestés : une activité physique régulière diminue la mortalité cardiaque de façon extraordinaire, d’environ 50 %, et le risque d’infarctus de 65 à 70%. Ces chiffres sont à comparer avec l’absence totale d’effet sur la mortalité des médicaments contre le cholestérol, notamment les statines !  

 … les statines pourraient aussi avoir un effet sur le déclin cognitif  … il serait absurde, voire stupide, de faire confiance à la moindre information qui serait d’une façon ou d’une autre diffusée sous le contrôle des industriels des médicaments.  En attendant je recommande de chausser des baskets ou des chaussures de marche et d’oublier le cholestérol ! 

- La synthèse d’une molécule cruciale pour la respiration cellulaire, la coenzyme Q10, est altérée par les statines. Ceci explique peut-être certains effets nocifs des statines, notamment leur toxicité musculaire (chap. 13). 

Ce qu’il faut retenir : 

  Les statines induisent une altération des muscles aisément décelable par la biopsie musculaire  

  Cette myopathie n’est pas retrouvée dans les essaies cliniques testant les statines… ce qui pose un grave problème de validité et de crédibilité des essaies cliniques 

  Les statines peuvent avoir un effet dissuasif sur l’activité physique (Ô combien salutaire pour le cœur… ) 

  il est illusoire d’espérer que des données défavorables (sur les statines) puissent un jour être divulguées. 

                                         CHAPITRE 14                                       

TOUT EST BON CHEZ ELLES ? 

-  Comme pour tout médicament, un médecin doit peser les avantages et les inconvénients ou, pour parler comme un pharmacologue, évaluer le rapport bénéfice/ risque (des statines). En un mot : le jeu en vaut-il la chandelle ? 

- C’est avec la plus grande prudence qu’il faut recevoir toute information sur les statines, parce que les principales statines sont commercialisées par des compagnies américaines et qu’elles représentent des chiffres d’affaire faramineux. 

Sur l’absence d’informations et la désinformation : 

… les systèmes de contrôle de santé (FDA aux USA) sont totalement inefficaces, tant aux Etats-Unis qu’en France… Pourquoi y a-t-il défaillance de ces systèmes, en particulier à propos des statines ? …l’une des plus importantes raisons concerne les relations douteuses qui existent entre les médecins et l’industrie pharmaceutique. 

Conséquence des statines: 

  •  … l’interruption du traitement entraîne en général à court ou moyen terme la disparition des effets dits défavorables.  Je veux parler surtout parler de la toxicité musculaire et rénale des statines  
  •  Parmi ces effets négatifs, on peut distinguer l’altération du métabolisme des acides gras essentiels et l’accélération du déclin cognitif chez les seniorsdes études indépendantes des statines ont montré que les taux de cholestérol bas étaient associés à un déclin cognitif accéléré chez les seniors.   
  • II est probable qu’une partie des effets très décevants des statines… peuvent s’expliquer par leurs effets négatifs sur le métabolisme des acides gras essentiels.    
  • Les statines n’ont aucun effet sur l’espérance de vie des femmes et sur celles des personnes (hommes et femmes confondus) de + de 70 ans.   ( …le traitement anticholestérol n’a aucun effet sur l’espérance de vie des seniors, contrairement à ce qu’affirmaient, avec beaucoup d’assurance, des investigateurs… ) 

Les acides gras et les Oméga-3 : 

-  En cardiologie et pour bien d’autres pathologies, les acides gras sont incommen-surablement plus importants quele cholestérol…    parmi les acides gras, les Oméga-3 et Oméga-6 sont plus importants que les autres…  nous ne savons pas les synthétiser et ils doivent être apporter par l’alimentation.    

-  Dans la 2eme partie du 20ème siècle, notre alimentation a été déséquilibrée par la révolution agricole qui a entraîné une diminution de nos apports en Oméga-3 et une énorme augmentation de nos apports en Oméga-6.  … un rééquilibrage en Oméga-3 et Oméga-6 a montré des effets spectaculaires sur la mortalité CV. Nul ne le conteste et il faut être de bien mauvaise foi pour ne pas constater que ces effets sur la mortalité sont totalement différents de ceux rapportés avec les statines 

                                                              

                                                                                                   CHAPITRE 23 

   COMMENT PREVENIR LA MORT SUBITE ? 

Les trois clefs de la prévention de la mort subite :  

  L’exercice physique … régulier et modéré, c’est-à-dire quotidien, il n’est pas obligatoire de faire du sport, le jardinage ou la marche rapide sont tout à fait adéquats… 

   Les acides gras Oméga-3   …le cœur est capable, sous l’effet des Oméga-3, de développer une extra­ordinaire résistance aux méfaits de l’ischémie myocardique… 

La consommation d’alcool   … l’alcool, à doses modérées et régulières a des effets biologiques et  physio­logiques comparables à ceux des Oméga-3…

                                 CHAPITRE  24                         

                                                                                                              BONUS 

… pour certains experts il faut atteindre des objectifs selon la règle du « plus c’est bas et mieux c’est ! «  … en d’autres termes il n’y a plus de normales et plus d’anomalies lipidiques. De plus, puisque ces taux optimaux ne sont atteignables qu’avec des médicaments, nous devrions tous prendre de toute urgence ces médicaments que certains experts souhaitent nous prescrire… 

… mon ami, très au fait des effets secondaires des statines d’une part, et d’avoir un des taux très bas de cholestérol pour le fonctionnement neuronal d’autre part, tend évidemment à réduire les doses de médicaments, mais certains de ses patients en sont mécontents…  

selon les experts actuels, même les gens en très bonne santé ont un taux de cholestérol trop élevé par rapport au « taux idéal »… 

… le cholestérol est donc un très mauvais test diagnostic… Ce n’est plus la maladie qui fait qu’on est malade ou pas, c’est le test diagnostic ! En fait on invente une nouvelle maladie définie par la mesure du cholestérol. 

 -  Ce livre montre également que les concepts de bon et de mauvais cholestérol sont des enfantillages qu’il faut vite oublier car, non seulement ils n’ont aucune solidité scientifique mais ils ne servent à rien en pratique médicale. 

-  L’obsession actuelle sur le cholestérol nous détourne des questions médicales liées aux acides gras et cette situation est catastrophique. 

 les 2 stratégies consistant à abaisser le gentil cholestérol et à diminuer le mauvais sont sans espoir pour ne pas dire dérisoires sur la base des connaissances actuelles…

Publié dans : Non classé | le 11 avril, 2008 |9 Commentaires »

la plaque d’athérosclérose

la plaque d'athérosclérose 279px-carotid_plaque4-139x300      Coupe de la carotide (cliquer pour agrandir)

L’athérosclérose est une maladie systémique de la paroi vasculaire qui intéresse les artères carotides, les coronaires et les artères périphériques. Les composants essentiels des plaques sont :

  • le tissu conjonctif comprenant le collagène, des protéoglycanes, des fibres élastiques,
  • des cristaux de cholestérol, des esters de cholestérol et des phospholipides,
  • des cellules comme des macrophages, des T-lymphocytes et des cellules musculaires lisses.
  •  Des proportions variables de ces différents constituants existent dans les différents types de plaque
  • Les plaques d’athérosclérose vulnérables, c’est-à-dire susceptibles de se rompre, ont généralement des chapes fibreuses fines et des noyaux lipidiques importants.
  • Les accidents thrombotiques aigus, et en particulier les syndromes coronaires aigus, sont la résultante de la rupture d’une plaque a priori vulnérable au niveau de laquelle se constitue un thrombus.

Imagerie de la plaque d’athérosclérose

La visualisation directe des plaques permettrait de mieux comprendre le processus de la rupture de plaque.

La plupart des techniques permettent d’identifier la lumière de l’artère et son degré de sténose, l’épaisseur vasculaire et le volume de la plaque, mais cependant, aucune ne permet de caractériser parfaitement et complètement la composition de la plaque et ainsi de donner un élément important dans la stratification du risque de rupture.

Or, cette composition est l’un des éléments déterminant la vulnérabilité de la plaque et le caractère potentiellement instable des plaques à risque de rupture et de thrombose.

Les plaques vulnérables comprennent un certain nombre de caractéristiques que les techniques d’imagerie doivent s’attacher à détecter. Dans ce contexte, des critères majeurs et mineurs ont été définis ( Tableau 1 ).

La plaque vulnérable n’est pas forcément très sévère en terme de réduction du diamètre luminal, mais elle possède une chape fibreuse fine, un noyau lipidique important et des éléments inflammatoires nombreux. On se rappelle à cet égard les études ayant montré qu’environ 2/3 des infarctus surviennent sur des sténoses coronaires dont le diamètre est inférieur à 50 %.

Tableau 1  Critères de définition d’une plaque vulnérable

Critères majeurs

- Inflammation active

- Chape fibreuse fine avec gros noyau lipidique

- Dénudation endothéliale avec agrégation plaquettaire superficielle

- Plaque fissurée

- Sténose supérieure à 90 %

Critères mineurs

- Nodule calcifié superficiel

- Aspect jaunâtre de la partie superficielle de la plaque

- Hémorragie intra-plaque

– Dysfonction endothéliale

- Remodelage positif de la plaque

 

Publié dans : Non classé | le 21 janvier, 2007 |Commentaires fermés

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